10/12/2013
Le stationnement des deux roues hier, aujourd'hui et demain
Au début du siècle (le 21e), la direction de la voirie parisienne offrait aux deux roues des parkings équipés d'arceaux dits Saint-Germain qui accueillaient indifféremment les vélos et les deux roues motorisés (2RM).
Quelques années plus tard, il a paru nécessaire de spécialiser les dispositifs d'accrochage.
La considérable augmentation des deux roues au cours de la période 2005-2010 qui avaient pris l'habitude de stationner sur les trottoirs au détriment de la sécurité des piétons a contraint la ville à réagir.
Durant une courte période d'errements, elle a admis le stationnement des deux-roues motorisés sur les trottoirs en des emplacements dument matérialisés.
Par bonheur, elle s'est rapidement ravisée en n'acceptant sur les trottoirs que des parkings destinés aux vélos et a réalisé 18 000 nouveaux parkings pour deux-roues motorisés sur chaussée.
Mais cet effort n'a pas permis de faire face l'incroyable progression des scooters et motos à Paris qui continuent à stationner (et par conséquent à circuler) sur les trottoirs.
Ces derniers temps, pour augmenter à moindre frais le nombre de places, la Direction de la Voirie et des Déplacements réalise des zones de stationnement motos uniquement matérialisées par un tracé au sol.
L'expérience prouve cependant que l'on est incapable de prévoir en localisation comme en quantité les besoins en matière de stationnement 2RM. Ne faudra-t-il pas tôt ou tard décréter (ou rappeler) que :
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Rappelons que le stationnement sur trottoir des motos et scooters est passible de verbalisation, mais qu'en raison de l'évident manque de places autorisées, la Préfecture se montre indulgente, et que par soucis d'incitation à les utiliser, les parkings motos sur chaussée ne sont pas soumis à paiement.
07:47 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
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