Le Quartier Bel-Air Sud

Pour compléter l'information que nous avons publiée le 19 novembre, nous reproduisons ci-dessous le communiqué émis par l'APF samedi 3 décembre 2005 à 13h11 :

Un projet vient d'être choisi pour la rénovation du Parc zoologique de Paris, dans le bois de Vincennes, partiellement fermé depuis plusieurs mois en raison de son délabrement, annoncent samedi dans un communiqué les ministères de l'Ecologie et de la Recherche.
Un jury s’est réuni vendredi au Muséum national d’Histoire naturelle "afin d’examiner les trois projets présentés par les équipes pluridisciplinaires sélectionnées par appel d’offres en mai 2005", indique le communiqué.
"Le choix du jury s’est porté sur le concept proposé par l’équipe TN+ (...), en raison de ses qualités architecturales, pédagogiques et animalières", ajoute le communiqué.
"Ce sera la vitrine de la diversité et de sa fragilité", plutôt qu'une accumulation d'animaux "à la manière d'une ménagerie", précise de son côté le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Allain Bougrain-Dubourg, co-président du comité d'experts pour la rénovation du zoo. "Les animaux présentés seront les ambassadeurs des programmes de conservation menés à travers le monde", précise-t-il, dans une interview au Parisien.
Un appel d'offres doit être lancé début 2006 pour les travaux de rénovation, et le nouveau zoo, exploité en partenariat public-privé, pourrait ouvrir ses portes en 2008, selon des indications données en juin par le directeur général du muséum Bertrand-Pierre Galey.
Inauguré en 1934 aux portes de Paris, le zoo de Vincennes a vu ces dernières années ses installations se délabrer et sa fréquentation fléchir (600.000 visiteurs en 2004, contre 800.000 en 2003), en raison notamment de la concurrence de parcs animaliers plus dynamiques.
Faute d'entretien, les faux rochers en treillis métalliques enduits de béton, grande fierté des concepteurs, ont commencé à s'effriter et sont devenus dangereux. Le Grand rocher, symbole du parc, qui domine le bois de Vincennes, a été fermé plusieurs années.
Cinq cents animaux issus de 70 espèces différentes y sont hébergés, mais le parc a dû se séparer de la moitié de ses effectifs initiaux éparpillés dans d'autres zoos.

Deux points préoccupent cependant les habitants :
. le futur prix du billet d'entrée va-t-il réserver le zoo aux familles les plus aisées ?
. quelle solution va-t-elle être adoptée pour éviter l'invasion automobile dans le quartier et dans le bois ?
Partagez-vous ces inquiétudes ?