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24/04/2012

Espace public : les clés de la réussite

L'exposition Sous les pavés, le design qui se tient jusqu'au 23 juin 2012 au Lieu du Design (nous l'avons évoquée ici), nous a fait découvrir PPS (Project for Public Space).

parisPPS est une association à but non lucratif basée à New York et spécialisée dans l’espace public. PSS poursuit le travail de l’anthropologue Américain William H. Whyte, qui cherchait à penser les espaces publics à partir de ses usagers.

PPS qui a recherché des facteurs fondamentaux du succès ou de la désaffection d'un lieu, a établi qu'un endroit digne d'intérêt présente généralement au moins l'une des qualités suivantes :

  • il est accessible et bien desservi
  • il offre différentes activités à ses occupants
  • l'espace y est confortable et donne une bonne image
  • c'est un lieu de partage et de sociabilité

Parmi les milliers d'espaces publics observés par PPS dans le monde, dont une trentaine à Paris, deux situés dans le 12e ont retenu l'attention de PPS : Le Viaduc des Arts et le Parc de Bercy.

paris

Au moment où urbanistes, architectes, élus, conseillers de quartier et bien sûr futurs utilisateurs, souhaitent réussir les nouveaux espaces publics de Charolais-Rotonde comme de Bercy-Charenton, il serait peut-être utile de prendre en compte l'expérience de PPS

07:28 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris

Commentaires

Dans les quatre critères retenus contribuant au succès d'un espace public, peut-être la visibilité depuis la rue est sous-entendue. Visibilité ET ouverture vers l'extérieur pour éviter les lieux "intimidants", en particulier les lieux culturels dont se croient à priori (pourquoi?) exclus certains habitants. L'ouverture sur l'extérieur rassure les personnes qui se sentent vulnérables; si elles ont peur de se sentir "piégées" et sans recours, elles n'entreront pas dans ces lieux pourtant faits pour le plaisir, le repos, la convivialité de tous... Il faut avoir mon âge (78 ans) pour ressentir cela. Et, en général, à cet âge, on se tait.

Écrit par : Danielle | 27/04/2012

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