Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/01/2014

L'oeil sur les Figures du quartier (5)

OeilSurLesFigures.jpgEn attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.

Cinquième coup d'oeil :  

paris

Cliquez pour agrandir

Qui est ce personnage ?

Notre précédent coup d'oeil :

parisCe portrait représente Antoine Joseph Santerre (1752-1809)

Né le 16 mars 1752 à Paris, Antoine Joseph Santerre est le troisième des six enfants d’un riche brasseur du Cambrésis, venu s’établir en 1747 dans la capitale, faubourg Saint-Antoine, où il achète successivement deux brasseries. Antoine Joseph est admis au collège des Grassins, où il se passionne pour la chimie. Une fois émancipé, étant fils de maître, il exerce à son tour la profession lucrative de brasseur, et en 1772 acquiert la brasserie du sieur Aclocque à Reuilly. 

Santerre, propriétaire de la brasserie l’Hortensia était un homme heureux. Sa générosité envers ses ouvriers puis sa prodigalité envers le petit peuple dès 1792 en avait fait un personnage célèbre dans son quartier et au-delà. Gratis et généreuses les portions de fricots et les pintes de bières qu’il fabriquait à tour de bras ! Comme on l’aimait alors « le père du faubourg Saint-Antoine » !

 

paris 

Cliquez pour agrandir

Bénéficiant d’une grande influence dans sa section dès le début de la Révolution, le 10 août 1792 il était promu commandant général de la garde nationale et à ce titre conduisit Louis XVI au Temple. Le 21 janvier 1793 ce fut encore lui qui fut chargé d’escorter le roi déchu de la prison à l’échafaud. On se souvient de l’ordre donné aux tambours pour étouffer les ultimes propos du roi. Tout à l’événement, Santerre revendiqua cette initiative historique alors qu’il n’avait fait qu’exécuter les ordres du général Berruyer. Cette fanfaronnade lui coûta cher car de « Beau Santerre » il devint « l’infâme Santerre ». Que n’était-il pas resté simple brasseur ? La suite ici

La rue de Santerre, ouverte en 1897 sous le nom de rue du Touat, prend en 1905 celui qu'on lui connait aujourd'hui. Sa popularité a cru depuis que l'entrée de l'hôpital Rothschild est située au numéro 5.

07:33 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris

Les commentaires sont fermés.