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26/02/2010

Le commerce parisien évolue

L'APUR a publié il y a un an une étude, réalisée en collaboration avec la CCIP, portant sur l'évolution du commerce à Paris entre 2005 et 2007.

BDCOM_2008_carte.jpgLe recensement des commerces parisiens réalisé en 2007 dénombre près de 62 000 commerces. On relève une très légère baisse du nombre de commerces (- 0,3% par an) liée principalement à des agrandissements par fusions de cellules ou absorptions. Le nombre de locaux commerciaux vacants à Paris apparaît en réduction (9,4 % en 2007 contre 10,0% en 2005 et 11,2% en 2003).

-> nous avions signalé au 247 av Daumesnil, l'extension  du commerce Il Sannio qui illustre ce phénomène.

Dans le même temps, la part des établissements commerciaux affiliés à un réseau a progressé au détriment du commerce indépendant. En 2007, le commerce en réseau rassemble 18% des cellules commerciales et environ un tiers des surfaces totales de vente (estimation), la superficie des magasins d'enseigne étant très supérieure à la moyenne.

-> ce phénomène est semble-t-il moins sensible dans notre arrondissement que dans le centre de Paris.

L'étude note que :

  • le commerce alimentaire généraliste poursuit sa mutation dans Paris

La tendance générale est que les ménages parisiens, se tournent davantage vers les magasins proposant une vaste gamme de produits en libre service, autrement dit les moyennes et grandes surfaces. Ainsi ce commerce alimentaire généraliste montre un fort dynamisme, à l'inverse des petits magasins d'alimentation. Depuis 2005, le nombre de magasins d'alimentation générale dont la surface est comprise entre 120 m2 et 400 m2 ("superettes") est en croissance rapide.

-> si tel est le cas, on peut s'étonner que de belles surfaces comme l'ex PlanetDiscount (14 rue Louis Braille) ou l'ex station service Total (av Michel Bizot) soient encore vides.

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  • les activités en déclin : le commerce alimentaire traditionnel et d’équipement de la maison

Le commerce alimentaire traditionnel de proximité est en recul. Des baisses sont constatées pour les boucheries, les boulangeries ou encore les crèmeries, alors que leur nombre était resté relativement stable avant 2005.

Certaines catégories de commerces non alimentaires de type traditionnel sont aussi en baisse, notamment dans la culture et les loisirs: vente de journaux, librairies, jeux vidéo, appareils photos, marchands de jouets, également quincailleries ou merceries. On relève la baisse rapide des boutiques de développement photo (-54 établissements par an) qui soufrent  de l'essor de la photo numérique.

-> au 227 av Daumesnil, la librairie-papeterie-presse vient de fermer ses portes.

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-> dans notre quartier, on note ces derniers temps une tendance au maintien de commerces de quartier : le quincailler de la rue Louis Braille et le marchand de chaussures Méphisto de l'avenue de Saint Mandé (qui remplace un fleuriste) en sont deux exemples.
  • les activités stables : hôtellerie, restauration, auto-moto et informatique dans le secteur Daumesnil-Montgallet.

-> l'observation date il est vrai de 2007, mais la monoactivité informatique du secteur Daumesnil-Montgallet est assurément derrière nous. Pour preuve ce remplacement encore inenvisageable il y a peu de deux boutiques informatique en un Franprix (86 av Daumesnil).

Capture.jpg
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  • les activités en progression : « mise en forme », « mode » et agences immobilières

Au chapitre des hausses, c'est globalement tout le secteur des soins du corps et de la « mise en forme » qui connaît ces dernières années un développement rapide, en particulier les soins de beauté, le bronzage et les salles de sports, ainsi que l'optique.

-> Notre quartier illustre malheureusement bien ce phénomène. Nous l'avons maintes fois évoqué. Remarquons cependant que ces commerces créent le plus souvent davantage d'emplois que les commerces traditionnels.

Commentaires

Excellent article; il faut noter que question Informatique, il y a eu aussi un phénomène profond de modification de la demande: la rue Montgallet faisait la part belle aux "bricoleurs" de PC et la demande c'est finalement rapidement orientée vers les portables, matériels difficilement modifiables. Ce retournement du marché a été préjudiciable aux commerçants de la rue Montgallet. Ajouter à cela le fait que, plus l'on vendait de PC, plus on orientait les clients à découvrir la vente "ne ligne"...

Écrit par : Yves | 27/02/2010

Commentaire promotionnel=>Lien supprimé par l'administrateur
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EN effet actuellement la tendance générale est que les ménages parisiens, se tournent davantage vers les magasins proposant une vaste gamme de produits en libre service.

Écrit par : Magasin LSA | 27/03/2014

Les commentaires sont fermés.