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10/01/2011

L'histoire de notre Mairie [MAJ]

Si vous êtes un cliqueur (ou une cliqueuse) expérimenté(e) et persévérent(e), vous avez peut-être lu, sur le site de notre Mairie d'arrondissement, ce texte aujourd'hui disparu, qui était attaché à un repère du plan de l'arrondissement. Nous l'avions sauvegardé et le reproduisons :

Antoine-Julien Hénard (1812-1887) construisit en 1876 la mairie du XIIe arrondissement.

ed03c95fe26e4142b3cbec74181d8530.pngElle s’inscrivait dans une série de commandes effectuées sous la IIIe République, qui amenèrent dans un intervalle de 4 ans la réalisation des trois mairies des XIIe, XVe et XIXe arrondissements. Néanmoins, les architectes ne firent pas d’innovation et se contentèrent de copier leurs prédécesseurs. Hénard s’inspire des styles Renaissance, Louis XIII, Louis XIV et agrémente l’édifice de colonnes, de bossages, de lucarnes et d’un campanile.

L'architecture

La mairie, précédée d’un jardin, est bâtie sur un plan trapézoïdal, comme la mairie haussmanienne du  XIe arrondissement. Elle se compose d’un pavillon central en saillie, comprenant un porche couvert, accessible aux voitures. Le pavillon est rythmé au rez-de-chaussée par trois arcades encadrées de colonnes doriques baguées et cannelées. Une tête de femme symbolisant la Ville de Paris, sculptée par Eugéne-André-Oudiné, orne la clé de voûte de l’arcade centrale.

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Quand le porche était accessible aux voitures ...
... et déjà aux personnes à mobilité réduite


Architecture intérieur, décors et mobilier

Au premier étage du pavillon, deux niches en cul-de-four contiennent deux statues en pierre, figurant respectivement un ébéniste, exécuté par Henri-Honoré Plé (1853-1922) et un vigneron, taillé par Alexandre-Victor Lequien (1822-1905). Ces œuvres évoquent les activités commerciales et artisanales de l’arrondissement.

Au-dessus de la corniche, sur le plan coupé du toit, le traditionnel cadran d’horloge, scandé de deux pilastres, est surmonté d’un fronton cintré, rehaussé d’un cartouche aux armes de la Ville.
Un campanile octogonal très ouvragé, haut de 36 mètres et comportant deux étages, domine l’édifice. La façade, percée de fenêtres à meneaux croisés, est animée par une alternance de pierre blanche et de brique, qui pastiche librement l’époque Louis XIII.
Les briques émaillées de couleurs bleu, rouge et rose forment des dessins géométriques et contribuent à l’élégance de la façade. Les combles à la Mansart sont revêtus d’ardoise ainsi que de zinc sur les pans les plus élevés.
Sous l’influence de Viollet-le-Duc, un concours fut organisé en 1879 pour l’ornementation des mairies. Eugène Thirion conçut pour le plafond de l’escalier d’honneur une peinture représentant les Industries du XIIe arrondissement, l’Instruction et l’Assistance publiques.

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En 1893, la mairie fut agrandie de l’aile des réunions publiques. Eugène Carrière commença la décoration de la salle des fêtes sur le thème « les Ages de la vie ». Les peintures, restées inachevées à la mort de l’artiste, sont maintenant conservées au musée du Petit Palais. Louis Jean Beaupuy [MAJ] et René Durieux entreprirent en 1931 un ensemble de peintures murales pour l’Exposition coloniale, qui fut remonté dans le grand salon du premier étage.

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