14/10/2011
De petites [et rares] amendes pour les gros pollueurs
Tout augmente, entend-on souvent. Tout, peut-être, mais pas les amendes infligées aux citoyens coupables d'incivilités. Il y a deux ans, c'était 183 euros, aujourd'hui 35 (*) !
Paris met le pollueurs à l'amende : Pour sa n-ième (on ne les compte plus) campagne en faveur du comportement citoyen des parisiens, la ville a mis en regard le prix d'achat de l'objet du délit et le coût de l'amende infligée à celui qui le jette sur la voie publique. Le propos est pertinent, mais la comparaison perd de sa force si l'on parle de probablités : 100 % de chance de payer le soda 1,20 € à comparer à un risque infime d'être verbalisé (de seulement 35 €) si on jette le canette vide au sol.
Depuis 2001, Paris a incontestablement pris de nombreuses dispositions techniques pour réduite la pollution :
- multiplication des réceptacles de propreté (corbeilles) installées dans les rues
- rénovation et gratuité des sanisettes
- enlèvement gratuit à lea demande d'objets encombrants
- effacement des graffitis
Dans le même temps, on ne constate malheureusement aucun progrès dans le comportement des quelques, mais ô combien nuisibles, pollueurs parisiens.
Comment croire encore qu'une campagne d'affichage parviendra à infléchir leur comportement ? Surtout si le risque et le montant des verbalisations ne sont pas au rendez-vous !
(*) Les amendes de 183 euros se sont avérées illégales car un décret du 26 septembre 2007 précise que « le fait de déposer des ordures, déchets, déjections, matériaux, liquides insalubres ou tout autre objet de quelque nature qu’il soit, y compris en urinant sur la voie publique, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de 2 e classe ». Soit un montant de… 35 € !
07:48 Publié dans Citoyenneté, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
Commentaires
‘’Miction’’ impossible pour empêcher le soulagement de la vessie sur la voie publique
A remarquer que le soulagement de la vessie sur la voie publique comme « l’asphalteuse » est indissociable de l’activité de plein air et commerce sur le trottoir. Dans les 2 cas, on sort pour se soulager !
Quant aux déjections canines, elles risquent d’entrainer un nombre croissant du col du fémur et donc, d’encombrer le service des urgences de L’APHP.
Le montant de la contravention c’est comme la sainte vierge, s’il passe inaperçu, le doute s’installe !
Écrit par : bernard | 14/10/2011
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