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28/09/2012

L'énigme du stationnement

À Paris intra-muros, le nombre total de place de stationnement est estimé à 785 000 (source).

En grande majorité, ces places (60,5 %) sont localisées dans des immeubles privés. La voirie, quant à elle offrant 154 100 places (19,5 %) de stationnement (résidentiel mixte ou rotatif mixte). Les garages commerciaux et les parcs publics concédés totalisant 20 % des places.

Entre le 12 et le 20 septembre, la DVD (Direction de la Voirie et des Déplacements) a procédé au remplacement du revêtement de chaussée sur la totalité de la rue du Sahel. Durant cette période, environ 200 places de stationnement ont été neutralisées.

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Où sont passées les voitures habituellement en stationnement ?

Chaque mardi et chaque vendredi se tient sur le boulevard de Reuilly, le marché Daumesnil. Là aussi, environ 200 places de stationnement sont neutralisées deux matinées par semaine au profit du commerce alimentaire et du rôle social du marché.

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Où sont passées les voitures habituellement en stationnement ?

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Pourtant, et on s'en étonne, il ne semble guère plus difficile de trouver une place dans les quartier concernés, durant ces périodes (récurrentes ou exceptionnelles) qu'en dehors. De plus, on ne constate pas davantage de véhicules en infraction de stationnement.

Comment alors expliquer cette énigme si ce n'est par la sous-utilisation des places disponibles en sous-sol des immeubles au profit de celles se trouvant sur la voie publique. La pénurie en surface est aussitôt compensée par l'utilisation des places disponibles en sous-sol.

Pour notre part, nous souhaiterions voir la Mairie de Paris :

  • obtienir et financer un maximum de places de stationnement sécurisées dans les immeubles gérés par les bailleurs sociaux,
  • les rendre accessibles aux détenteurs de cartes résidents au même tarif que sur la voirie
  • réduire d'autant le nombre de places de stationnement mixte en voirie,
  • les remplacer par des emplacements destinés aux livraisons et aux deux-roues motorisés
  • rendre systématiquement verbalisable le stationnement en double file et celui des deux-roues motorisés sur les trottoirs.

Vos commentaires permettront à ce blog de remplir sa fonction de dialogue citoyen. Nous les attendons. 

07:26 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : paris

Commentaires

La pénurie en surface est aussitôt compensée par l'utilisation des places disponibles en sous-sol.
Je suis assez d'accord avec ton analyse. Il y a un report sur les rues adjacentes et une utilisation peut être plus importante des transports collectifs des usagers non-riverains.
En revanche je reste sceptique sur un prix de stationnement en sous-sol ramené au prix de surface. Le service rendu n'est pas le même et les couts de ce service (gardiennage, nettoyage, entretien du bâti…) ne sont pas les mêmes non-plus. J'ai souvenir néanmoins que nous avions milité dans ce sens il y a quelques années et obtenu des bailleurs sociaux une baisse significative d'environs 10% du loyer en sous-sol. Continuons !

Écrit par : charon | 28/09/2012

Non à l'augmentation du nombre de places de livraison, espaces confisqués pour une utilisation de quelques minutes par jour, voire par semaine ; les automobilistes peuvent bien attendre un peu que les camions déchargent !
Les deux-roues motorisés sont un fléau. Ils ne paient pas le stationnement, ne respectent pas le code de la route, sont souvent en mauvais état car dispensés de contrôle technique donc dangereux, et surtout sont les principaux pollueurs, la pollution sonore étant la première cause de mal-être en ville.
Augmenter encore les places de stationnement réservées me semble une erreur. Selon le code de la route, ils stationnent comme les voitures, là où le stationnement est autorisé. Les emplacements deux-roues devraient être réservés aux véhicules légers qu'on relie avec une chaîne aux arceaux.

Écrit par : Laurent | 30/09/2012

C'est un peu hors sujet, mais sur le sentier de Montempoivre, où une quinzaine de places ont été supprimées cet été pour offrir aux piétons un trottoir digne de ce nom, les automobilistes ont trouvé comment compenser ce manque, en se garant... sur le nouveau trottoir, en prenant toute la largeur.

Écrit par : Fred | 30/09/2012

Favoriser le stationnement des deux roues motorisés est un non sens. La politique anti-voiture menée depuis plusieurs années a entraîné une explosion du nombre de deux roues motorisé.

Une moto ou un scooter, c'est plus de pollution atmosphérique, plus de pollution sonore, un moindre respect du code de la route, un moyen de transport égoïste qui permet au mieux de transporter un passager supplémentaire.

La création d'un comité moto, la suppression de places de stationnement pour créer des emplacements deux roues montre que la municipalité parisienne n'a rien compris.

On espérait dégoûter les automobilistes de prendre leur voiture, c'est réussi. Ils roulent maintenant pour la plupart en scooter, et rigolent bien de voir les projets de transports en commun avancer à vitesse d'escargot.

Écrit par : Pierre | 02/10/2012

Bravo, Pierre : cent pour cent d'acord.

Écrit par : Bernard | 07/10/2012

Sur le boulevard Soult : pas de problème, les voitures se garent sur l'accueillante et nouvelle piste cyclable. A priori, en toute impunité...Elle est pas belle la vie ?
Crâ

Écrit par : Le corbeau | 19/10/2012

Les commentaires sont fermés.