12/03/2013
Ces portes méconnues
Le boulevard périphérique a été contruit entre 1960 et 1973 sur l'emprise de la ceinture de Thiers. On connait bien les portes désservies par cet autoroute urbain : porte de Vincennes, de Saint-Mandé, Dorée, de Charenton et de Bercy.
On connait un peu moins celles épargnées par le périphérique comme la porte de Montempoivre et la porte de Reuilly. Quant à la porte de Picpus, elle s'est tout bonnement effacée au profit de la porte Dorée.
La porte de Reuilly se trouve à l'intersection de la rue Claude Decaen (anciennement chemin des Meuniers, devenu rue du Chemin-de-Reuilly au 19e siècle) et du boulevard Poniatowski. Elle permet d'accéder à la Pelouse de Reuilly par la place du Cardinal Lavigerie. La RATP abuse de la dénomination porte de Reuilly pour le terminal du bus 87 qui se trouve à 350 mètres du lieu.
Bien peu nombreux sont nos concitoyens en mesure de localiser la porte du Bel-Air ou la porte Jaune.
La porte du Bel-Air est située dans le bois de Vincennes, au débouche de l'avenue de Bel-Air (à ne pas confondre avec l'avenue du Bel-Air). Jusqu'au 18 avril 1929, elle faisait partie de la commune de Saint-Mandé.
porte de Bel-Air
La porte Jaune, également située dans le bois de Vincennes, est à l’intersection de l’avenue de Nogent, de l’avenue de Fontenay et de la route Circulaire. Jusqu'en 1929, elle se trouvait sur la commune de Fontenay-sous-Bois. Elle est voisine du lac des Minimes sur lequel se trouve l'Île de la Porte Jaune connue pour son restaurant Le Chalet de la Porte Jaune.
Le Chalet de la Porte Jaune en 1940
Pour ne rien arranger, notons qu'il existe une autre porte de Saint-Mandé. Elle se situe à la frontière entre le bois de Vincennes et la commune de Saint-Mandé à la quelle elle appartenait jusqu'en 1929.
07:44 Publié dans Paris Métropole, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
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