Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/09/2015

Permis de construire : les riverains ne méritent-ils pas mieux ?

parisAu numéro 9-11 de la rue de Toul se trouvait le Centre d'Exportation du Livre Français (CELF), une entreprise qui exportait 700 000 volumes par an vers des libraires du monde entier. Le CELF qui employait une quarantaine de personnes a fermé ses portes en juin 2010.

Le terrain a été inscrit "LS 100%" lors de la modification du PLU de janvier 2009. Voilà cinq ans que les riverains se désolent de voir sous leurs fenêtres cette friche à l'abandon.

paris

En novembre 2014 un permis de construire attribué à IDEVI/PALLADIO portant sur la construction de 48 logements en 3 bâtiments R+5 a été placardé sur la façade.

paris

Cliquez pour agrandir

En décembre 2014 le Conseil de Paris a adopté la délibération 2014 DLH 1312 qui prévoit à cette adresse la réalisation par Immobilière 3F d'un programme de 28 logements sociaux (8 PLAI et 20 PLUS).

Plus récemment, le permis de construire a été transféré à la société PERL SAS, mais semble toujours porter sur 48 logements dont on ne sait rien.

paris

Cliquez pour agrandir

Bien sûr, l'affichage obligatoire du permis de construire sur le terrain d'assiette du projet est respecté et visible par tous, mais le contenu du projet est incompréhensible par le commun des citoyen.

Quant à l'apparence future du paysage de la rue, on ne peut éventuellement la découvrir qu'en consultant le permis de construire lui-même, ce qui nécessite une démarche plus difficile voire dissuasive puisqu'il faut se rendre au Pôle Accueil et Service à l’Usager de la direction de l'urbanisme de la mairie de Paris (6 promenade Claude Lévi-Strauss 75013 Paris).

Vous avez dit transparence ?

Le cas du 9-11 rue de Toul nous touche parce qu'il est d'actualité et situé au coeur de notre quartier, mais il est transposable à la plupart des constructions annoncées. Les riverains ne mériteraient-ils pas de connaître sans démarche dissuasive le bâtiment qui va sous peu s'imposer à leurs yeux ?

Seules les opérations de promotion privées font exception. Un exemple :

paris

Immeuble du 5-7 rue du Sahel - Cliquez pour agrandir
(Opération privée incluant 8 logements sociaux)

Est-ce trop demander aux bailleurs sociaux de la ville de Paris et plus généralement à tous les opérateurs de faire de même ?

Les commentaires sont fermés.