Le Quartier Bel-Air Sud

Après la Villa Daumesnil, puis les HBM de la rue de Prague, nous poursuivons avec la visite des immeubles de la Fondation Lebaudy avenue Daumesnil.

L'ensemble HBM situé 124-128 avenue Daumesnil financée par la fondation Lebaudy comprenant 183 logements dessiné par l’architecte Auguste Labussière en 1907-1909. L’ architecte s’est inspiré des HBM de la rue de Prague construits à proximité par la fondation Rothschild (grande "concurrente" de la fondation Lebaudy).

Deux types de logements sont construits ici :

• ceux donnant sur l'avenue Daumesnil destinés à des employés incluant une cuisine séparée
• ceux donnant sur la rue du Congo sont destinés à des ouvriers qui prennent leur repas dans une salle commune.

On trouve également des services communs : bains, lavoir et une bibliothèque, construits autour d’une cour intérieure dénommée square Eugène Hatton.

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Sous le porche d’entrée on peut voir cette mosaïque :

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Au-dessus du porche, un bas-relief des sculpteurs Garnier et Baudry représente une femme tendant un rameau d’olivier à une famille d’ouvriers.

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Cette allégorie à la famille travailleuse, unie et calme deviendra l’emblème officiel des différents immeubles de la Fondation.

En juillet et août, comme vous, nous le souhaitons, l'oeil du quartier prend quelques jours de vacances. Cette année, pour se rendre dans différentes villes de France et d'Europe, il profite des incomparables qualités du train.

Savez-vous dans quelles villes se trouvent ces gares ?

Troisième destination de l'été 2015 :

Ou se trouve aujourd'hui l'Oeil du quartier ?

Notre précédent coup d'oeil :

Cet imposant édifice à l'architecture néogothique contruit en 1863 se trouve à Londres et n'est autre que la gare de St Pancras.

Très endommagée durant la Seconde Guerre Mondiale, elle a failli être définitivement fermée. En novembre 2007, après de longs travaux de restauration, elle succède à Londres Waterloo pour accueillir les trains Eurostar en provenance de Paris, Lille et Bruxelles et prend le nom de St Pancras international.

Le Hall Barlow

Le hall de départ (cliquez pour agrandir)

Faites comme l'Oeil du quartier, allez la voir. Elle est magnifique et constitue un superbe arrivée au centre de Londres qui, rappelons-le n'est qu'à 400 km de Paris.

Enfin si vos moyens le permettent, vous pouvez dormir au St Pancras renaissance Hotel qui se trouve dans la gare elle même. 

Selon le site de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris, l'origine des bals des pompiers remonte au 14 juillet 1937, quand un sergent dénommé Cournet aurait décidé sur un coup de tête d’ouvrir les portes de sa caserne, à Montmartre. Tout heureux, les pompiers auraient alors sorti le grand jeu : pétards, feux de Bengale et même une simulation de départ pour feu. De la musique, quelques cotillons, le bal improvisé fut un succès, la tradition lancée.

Mais pour Roland André, auteur de l’Histoire des sapeurs-pompiers (éditions Sutton) : «Les bals de pompiers ont commencé bien avant, au début du XXe siècle, notre profession n’avait pas le droit de danse le 14 Juillet. Une partie du régiment participait au défilé sous les drapeaux, et tous les autres étaient réquisitionnés, prêts à bondir si besoin». Les pompiers consignés se seraient mis à inviter des dames sur le pas de la porte de la caserne ...

... et, de fil en aiguille, les amicales des pompiers auraient décidé d’organiser leur propre bal, chaque année, le 13 ou le 14 juillet.

A Paris, aujourd'hui et demain, 14 casernes de pompiers organisent des bals de 21h à 4h du matin.  Dans le 12e, c'est comme à la coutume, à la Caserne Chaligny (26 rue de Chaligny) que ça se passe.

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Ces bals sont gratuits et ouverts à tous. Un "tonneau" est la disposition des participants pour recevoir des dons à l'intention du personnel.