Le Quartier Bel-Air Sud

Le 12e est un arrondissement largement connu et apprécié grâce notamment à ses sites et monuments historiques (Illustration Mathieu Tucker) :

. le bois de Vincennes magnifié par Alphand (1857-1865)
. le Parc Zoologique de Paris (1934)
. le Palais de la porte Dorée de Laprade et vestiges de l'exposition de 1931
. l'Eglise du Saint-Esprit de Tournon (1928-1935)
. la barrière et les colonnes du Trône de Nicolas Ledoux (1787)
. le Cimetière de Picpus et Tombeau de LaFayette (1834)
. la place de la Nation et le Triomphe de la République de Dalou (1899)
. la porte Dorée et l'Athéna de Drivier (1931)
. la place Félix Eboué et la Fontaine Daumesnil de Davioud (1880)

Plus récemment ....

. Jacques CHIRAC (1932-2019) Maire de Paris du 25 mars 1977 au 16 mai 1995
. Paul PERNIN (1914-2006) Maire du 12e du 13 mars 1983 au 18 juin 1995

Paul Pernin, Maire du 12e et Jacques Chirac, Maire de Paris
lors de la pose de la première pierre de l’Oustal des Aveyronnais
rue de l'Aubrac le 23 décembre 1993

.... ont doté l'arrondissement de remarquables lieux de détente et de respiration :

Port et Jardin de l'Arsenal (1983)

POPB devenu AccorHotels Arena (1984) Photo de 2007

Coulée Verte René Dumont (1988)

ZAC Sahel Montempoivre et Square Charles Peguy (1989)

ZAC et Parc de Bercy (1993)

Viaduc des Arts (1994)

ZAC Reuilly - Jardin de Reuilly (1992-98)

Leurs successeurs ...

. Jean TIBERI, Maire de Paris du 22 mai 1995 au 24 mars 2001
. Jean-François PERNIN, Maire du 12e de 1995 à 2001

. Bertrand DELANOË, Maire de Paris du 25 mars 2001 au 5 avril 2014
. Michèle BLUMENTHAL, Maire du 12e du 2 avril 2001 au 13 avril 2014

. Anne HIDALGO, Maire de Paris depuis le 5 avril 2014 ré-élue le 3 juillet 2020
. Catherine BARATTI-ELBAZ, Maire du 12e du 13 avril 2014 au 11 juillet 2020

... se sont attachés à combler les manques dans les domaines essentiels et un peu oubliés (logement, transports, espace public équipements sociaux et  culturels).

Il est néanmoins peu probable que dans une vingtaine d'années, leur apport à l'arrondissement soit aussi évident aux générations futures que n'aura été et le reste celui des années CHIRAC PERNIN.

Au 54 avenue Daumesnil, se trouvait depuis 1945 une société du nom de Elisom. 

L'entreprise a commencé par importer des câbles de différents pays européens pour les vendre en France métropolitaine. Elle exporte ensuite vers l'Europe, les DOM TOM, l'Océan Indien, l'Afrique francophone, le Moyen-Orient et l'Asie. 

En 1968, elle pris le nom de Câblerie Daumesnil.

En 1989,  les travaux pour la création de la nouvelle gare de Lyon contraignent Câblerie Daumesnil à quitter ses locaux emblématique avenue Daumesnil. La société s’installe à Bobigny. Les bobines de câble sont stockées dans 7000 m² de bâtiments datant des années 1950, qui abritaient auparavant une fonderie. 

Elle existe toujours et porte toujours le nom de Câblerie Daumesnil. 

Pour sortir des visuels pour guides touristiques et mettre votre connaissance du quartier à l'épreuve, nous vous présentons dans cette série des lieux connus photographiés sous un angle inhabituel.

Saurez-vous les reconnaître ?

Vingt-cinquième coup d'oeil : 

Quel est ce bâtiment ?

Notre précédent coup d'oeil :

Habitants de Bel-Air Sud, vous devriez avoir reconnu ce bâtiment carrelé de blanc à l'architecture singulière. Il s'agit évidemment de l'École polyvalente publique Montempoivre (16 rue Montempoivre).

C'est une école publique qui accueille 392 enfants dans les classes du cycle des apprentissages fondamentaux (CP, CE1, CE2) et du cycle de consolidation (CM1, CM2), ainsi que dans les classes de Maternelle pour le cycle des apprentissages premiers (petite section, moyenne section et grande section d'école maternelle). 

Cette école a été créée dans le cadre de la ZAC Sahel Montempoivre par l'architecte Alain Gillot en 1983-84.

La suppression des grilles d'arbres haussmanniennes est à juste titre l'objet de très nombreux posts mécontents sur les réseaux sociaux ... la disparition des Cartels d'oeuvres d'art publiques est un phénomène moins visible mais non moins tolérable et qui participe à l'évidente dégradation générale de l'espace public parisien. Quelques exemples relevés dans le 12e :

Au parc de Bercy, à l'occasion de travaux aux alentours, la Demeure 10 d'Etienne Martin a perdu sa plaque d'identité

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Également au Parc de Bercy, il ne reste que bien peu de cartels permettant d'identifier les 21 Enfants du Monde de Rachid Khimoune. C'est d'ailleurs l'objet d'un projet déposé au Budget Participatif par Damien, Conseiller de Quartier de Bercy. Nous vous encourageons à le soutenir.

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À proximité de l'AccorHtels Arena (POPB), le cartel du Canyonaustrate de Gérard Singer est encore en place mais maltraité, il a bien du mal à valoriser l'état de l'oeuvre de dont la restauration a été votée lors du Budget Participatif 2021

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Place Leonard Bernstein, celui de la main offrant une fleur d'Oscar Niemeyer résiste comme son architecte créateur décédé en 2012 à l'âge de 104 ans.

Boulevard Soult, le complot des lapins de Sylvie Auvray, oeuvre financée dans le cadre du 1% du tramway a perdu son cartel lors de travaux sur la passerelle en bois qui enjambe la Coulée Verte.

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Nombreux sont ceux qui s'interrogent sur les deux rangées de pavillons en meulière qui se trouvent entre la rue de Bercy et la rue Pommard.

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Ce charmant lotissement de 36 pavillons a été réalisé en 1908 par l’architecte Lambert. Le maitre d'oeuvre est l’association fraternelle des employés du chemin de fer, section Paris-métropolitain. Ces pavillons sont alors destinés а loger des employés et des ouvriers. Les pavillons forment un ensemble très homogène. Elevés d’un étage, ils sont tous bвtis en pierre meulière, pierre et couverts de toits de tuile. Matériau plus « noble », la pierre vient embellir les façades en bandeau horizontal entre le rez-de-chaussée et l’étage, aux linteaux des fenêtres et aux angles.

Angle rue de Bercy/rue de Chablis

A l’angle la maison atypique était destinée à un contremaitre. Les toitures couvertes de tuiles sont postérieures à la construction de ces pavillons qui  comme le montre cette carte postale, avaient à l'origine un toit-terrasse.

Aux dernières nouvelles, l'une de ces maisons est toujours occupée par Bruno Masure.