13/02/2009
Crue centennale : que devient le 12e ?
Une fois tous les cent ans, la Seine peut déborder et noyer la capitale française. Ce sont les spécialistes qui le disent. Et la dernière crue exceptionnelle remonte à 1910. L’échéance fatale pourrait donc se rapprocher à grands pas. Pour parer cette éventualité, les autorités se mobilisent.
Tous les responsables des localités d’Ile-de-France et des grands services ont été appelés à mettre en place des plans d’urgence :
Au siège de la Préfecture de police, sur l'île de la Cité, des spécialistes analysent jour après jour les bulletins météo et comparent le niveau de la Seine sur l'échelle gravée dans la pile sud du pont d'Austerlitz.
Des scénarios sont échafaudés (fichier pdf de 10 Mo !) en vue de secourir des milliers de personnes en détresse et coordonner tous les plans mis en oeuvre par les différents services publics, mais aussi par EDF, France Télécom, la RATP ou la SNCF, pour assurer la protection de la population et sauvegarder les infrastructures.
La ville de Paris pense que si les mêmes conditions climatiques devaient se reproduire, aucun aménagement technique ne pourrait l'endiguer. ll s'agit dès lors d'être informé de ce risque, de savoir comment se situer par rapport à lui et de connaître les gestes qui conviennent. Elle publie cette page de conseils aux personnes habitant ou exerçant une activité dans les zones inondables ou potentiellement privées d'électricité. La carte ci-dessous résume les prévisions ;
Zone bleue : inondation des sols par débordement du fleuve.
Zone jaune : risque d'inondation des sous-sols et caves.
Zone rose : alimentation électrique fragilisée avec risque de coupure.
L'hydrologue Vazken Andréassian, pense pour sa part que c'est une réaction purement psychologique à l'approche de 2010, qui laisse craindre une crue centennale comme celle de 1910. Mais par centennale, on entend rare et de faible probabilité. C'est-à-dire que chaque année, il y a une probabilité sur 100 qu'une crue comme celle de 1910 se produise. Cette probabilité n'augmente pas à mesure qu'on se rapproche de 2010.
08:44 Publié dans Citoyenneté, Solidarité, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
12/02/2009
Dimanche, la Coulée Douce reçoit Froggy Stew
Vous avez apprécié l'authentique musique irlandaise du groupe Froggy Stew :
- le 21 juin 2006, au stade Louis Braille pour la Fête de la Musique,
- le 1er avril 2007, à l'occasion du marché aux plantes et des 3 ans de Circul'Livre sur le Cours de Vincennes.
- le 25 mai 2008 à La Coulée Douce (51 rue du Sahel)
Ils reviennent Dimanche 15 février 2009, à partir de 17h00, au café La Coulée Douce (51 rue du Sahel, 75012 PARIS).
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11/02/2009
L'oeil sur l'architecture du quartier (6)
Cette déclinaison de l'Oeil du quartier vous propose de porter votre regard sur les édifices remarquables de notre arrondissement : nous alternons photos de bâtiments anciens et contemporains, connus ou plus confidentiels, nous vous inviterons à les identifier, nous dire si vous en connaissez l'architecte et nous faire partager votre appréciation les concernant.
Sixième coup d'oeil :
Quel est cet édifice ? En connaissez-vous l'architecte ? Qu'en pensez-vous ?
Notre précédent coup d'oeil :
La plupart d'entre vous avez probablement reconnu la Petite Mairie d'Aligre dont l'histoire est peu connue :
La petite Mairie est le campanile d'un bâtiment plus important qui a été amputé de ses ailes en 1880.
Mais revenons au début :
L'Abbaye de Saint Antoine était propriétaire d'un vaste domaine situé hors des barrières de Paris et qui couvrait une bonne partie du 12ème arrondissement.
Le 27 avril 1776 un certain Jean François CHOMEL DE SERIVILLE acheta des terrains à cette Abbaye pour réaliser un projet de construction d'un marché destiné à desservir la population du faubourg Saint Antoine qui commençait à prendre de l'importance.
Il obtint l'autorisation de construire le marché le 17 février 1777. Ce chantier fut confier à l'architecte Nicolas LENOIR (1730 - 1810) et il pris fin en 1779. Le marché couvert pris le nom de Saint Antoine, puis celui de Beauvau, en l'honneur de Gabrielle-Charlotte de BEAUVAU CRAON, dernière abbesse de Saint Antoine. Ensuite il fut concédé à la Ville de Paris par décret impérial du 30 janvier 1811.
Pour faire face à l'accroissement de la population et, peut être aussi, dans la foulée des chamboulements apportés dans le quartier, par l'arrivée du train à la Gare de Lyon (1850), la halle a été restructurée en 1843 par l'architecte de la Ville de Paris Marc Gabriel JOLIVET (1793 - 1870). Cette opération accompagna de divers autres travaux telle la construction d'un lavoir jouxtant le marché, nommé Lenoir en l'honneur du premier architecte, au 9 rue de Cotte. La façade de ce lavoir a été déménagée en 1989 au 3 rue de Cotte après une bataille des riverains pour obtenir sa sauvegarde. En effet sa destruction avait été envisagée pour laisser place à un bâtiment municipal abritant notamment la crèche de la rue de Cotte.
Le marché Lenoir étant le deuxième marché de gros, avec les Halles, desservant Paris il était gardé et il fut érigé un pavillon avec campanile et deux ailes pour servir de corps de garde. Il n'y a aucune raison qu'un autre architecte que Monsieur JOLIVET, ait été appelé pour réaliser ce dernier bâtiment. De même tout porte à croire que sa construction a été synchronisée avec la rénovation du marché couvert.
En 1880, face à l'accroissement du nombre d'accidents (180 par an environ) dû certainement à l'affluence de la clientèle attirée par ce marché un peu particulier et à l'étroitesse des rues adjacentes, le Conseil de Paris refusa d'agrandir le marché couvert et décida d'abattre les deux ailes du pavillon des gardes et de créer la place d'Aligre pour augmenter la superficie du marché de plein air. Seul le campanile fut conservé.
Voila l'histoire d'une petite Mairie qui aurait bien besoin que les pouvoirs publics lui refasse une beauté qu'elle a un peu perdu.
Merci à Robert Mazet, conseiller de quartier d'Aligre Gare de Lyon et fidèle lecteur qui nous a transmis ces informations.
08:16 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : paris
10/02/2009
Préretraités, retraités : l'ADIPR vous informe
Vous avez 55 ans ou plus ? vous êtes préretraité ou retraité ? Savez-vous que l'ADIRP (Association pour la Diffusion de l'Information aux Préretraités et aux Retraités) peut gratuitement vous informer sur la législation, vos droits et vos devoirs.
Leurs consultants vous apporteront une information personnalisée et vous assisteront dans vos démarches par leurs conseils et leur expérience concernant :
- Le chômage
- La préretraite
- La retraite
- Les pensions de reversion
- Les activités bénévoles
- La couverture maladie universelle (CMU)
L'ADIRP tient des permanences à la Mairie du 12e chaque 2e et 4e mercredi du mois. Présentez-vous (sans rendez-vous) à l'accueil de la Mairie entre 14h et 16h30.
ADIRP
35 Allée Vivaldi 75012 Paris
Tel 01 44 75 37 38
08:11 Publié dans Solidarité, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
09/02/2009
Ces rues où personne n'habite
Qui parmi vous lecteurs connaît la rue Robert Etlin, la rue Escoffier ou la rue du Général de Langle de Cary ?
Vous les empruntez pourtant, mais vraisemblablement en voiture puisque ce sont des rues du 12eme qui ont toutes trois le triste privilège de se trouver dans l'échangeur de Bercy.
- Robert Etlin (1920-1945) : Lieutenant, pilote des FAFL disparu en service aérien commandé. La rue Robert Eltin borde à l'est le Bastion N°1 de l'enceinte de Thiers.
- Escoffier : Auguste Escoffier (1846-1935) fût un célèbre cuisinier. La rue Escoffier était sur le territoire de Charenton jusqu'en 1929.
- Général de Langle de Cary : Fernand Armand Marie de Langle de Cary (1849-1927) était un général qui s'illustra au cours de la guerre de 1914-1918.
La rue Général de Langle de Cary redouble de malchance : non seulement elle se trouve dans l'échangeur de la porte de Bercy, mais elle conduit à la préfourrière !
08:22 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
06/02/2009
Brèves de quartier
Nouveau départ pour le chantier du 121-123 rue de Picpus : nous l'avons appris par un lecteur ; des riverains nous l'ont confirmé. Le chantier commence à revivre. Il aurait été repris par l'entreprise Nodal et la Siemp annonce désormais la fin des travaux pour le 3e trimestre 2010.
Bibliothèque Picpus : rendez-vous le 6 mars. C'est effectivement la date annoncée par la Mairie et, vous pouvez constater en effet sur place, que des ouvriers s'affairent aux finitions pendant que d'autres installent les mobiliers. On peut déjà aprécier les larges baies ouvertes sur le jardin.
Extension du Tramway : c'est parti. Quelques chantiers préparatoires semblent confirmer le calendrier du dossier de presse de décembre 2008.
- Mi-janvier à février 2009 : premiers travaux sur les réseaux (Travaux EDF sur chaussée à porte de Saint-Mandé)
- A partir de mars 2009 et jusqu’à mi-2010 : poursuite des travaux de déviation des réseaux, notamment eau et assainissement sur l’ensemble du tracé
- Fin 2009 : premiers travaux sur les ouvrages d’art (notamment boulevard Poniatowski dans le 12ème arrondissement)
- 2010 - 2011 jusqu’à mi 2012 : travaux sur l’ensemble du tracé pour l’aménagement des voiries et la réalisation des infrastructures du tramway
- mi 2012 à fin 2012 : essais et marche à blanc
- mise en service fin 2012
Réunion publique du conseil de quartier Bel-Air Sud : réservez d'ores et déjà la date du 5 mars pour participer à cette réunion dont le thème central sera la précarité.
08:26 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté, Démocratie locale, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
05/02/2009
A propos du T3 à la porte de Vincennes
Pourquoi un Tramway en deux arcs ? Pourquoi la coupure à la porte de Vincennes ? Est-il encore possible d'améliorer le projet ?
En dépit des réunions publiques des 1er décembre 2008 et du 22 janvier 2009, ces questions sont encore maintes fois posée, en particuliers par les habitants du Cours de Vincennes.
Les documents soumis à l'enquête publique (entre 28 avril et le 7 juin 2008), et en particulier la notice (pièce 3), apportent les réponses à ces questions :
Concernant l'exploitation en deux arcs : on explique à la page 25 que les études ont montré que l'exploitation en un seul arc pourrait entraîner des temps d’attente pour le voyageur pouvant aller jusqu’à 10 minutes (pour un intervalle à l’heure de pointe de 4 minutes). Ceci aurait pour conséquence l’arrivée de tramway en pleine charge ne permettant pas la montée des voyageurs et la formation de « train de tramways ».
Seule, une exploitation en deux arcs peut éviter ces phénomènes sur une ligne de plus de 20 km.
Concernant le choix de la porte de Vincennes : les pages 26 à 28 nous expliquent que la localisation de la correspondance doit :
- offrir la possibilité d’aménager une correspondance aisée entre les deux arcs ;
- offrir l’espace suffisant pour aménager le terminus des 2 arcs ;
- offrir 2 arcs de longueur équilibrée, avec un arc sud suffisamment court compte tenu de sa charge ;
- offrir le cas échéant une correspondance performante avec un mode lourd (métro et/ou RER).
Des études d'aménagement de la correspondance entre les deux arcs ont été effectuées à la Porte de France , la Porte de Charenton, la Porte de Vincennes et la Porte des Lilas.
Seule la localisation à Porte de Vincennes sur le cours de Vincennes a permis de répondre aux critères du fait des emprises disponibles.
Pour notre part, nous considérons que cette coupure au niveau de la porte de Vincennes est une chance pour le projet T3 comme pour le cours de Vincennes :
- elle rend possible le prolongement du T3 jusqu'à la Nation avec des intermodalités qui sont susceptibles de bénéficier à de nombreux usagers Paris-Métropolitains.
- elle apporte au quartier de la porte de Vincennes une indubitable occasion de développement commercial.
- permis la correspondance de quai à quai
- préservé des espaces piétons bénéfiques à l'activité commerciale et la vie de quartier.
Alors que l'on vient de réaliser sur une partie de l'avenue Daumesnil, une expérimentation de réduction d'une voie de circuation, que l'on apprend que la ville de Paris commence une expérimentation de réduction d'une voie sur le boulevard périphérique (porte de la Chapelle), nous osons une proposition :
Expérimentons le trafic en 2X2 voies sur le cours de Vincennes (entre l'avenue Netter et le boulevard Soult). Ceci permettra de juger de son engorgement et de l'allégement du trafic à l'intersection avec les boulevard Soult et Davout. Ainsi, pourrait être relancée l'étude d'une solution de station de correspondance dans l'axe du cours de Vincennes. |
08:26 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
04/02/2009
L'oeil sur l'architecture du quartier (5)
Cette déclinaison de l'Oeil du quartier vous propose de porter votre regard sur les édifices remarquables de notre arrondissement : nous alternons photos de bâtiments anciens et contemporains, connus ou plus confidentiels, nous vous inviterons à les identifier, nous dire si vous en connaissez l'architecte et nous faire partager votre appréciation les concernant.
Cinquième coup d'oeil :
Quel est cet édifice ? En connaissez-vous l'architecte ? Qu'en pensez-vous ?
Notre précédent coup d'oeil :
Cet immeuble de bureaux de 17 524 m2 se trouve au 80 rue de Reuilly. Construit en 1994 sur les plans de l'architecte français Adrien Fainsilber, il abrite le siège socialde l'UNEDIC.
Diplomé en 1960, Adrien Fainsilber participe en 1965 au premier SDRIF, qui portait alors le nom de Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de la région de Paris (SDAURP).
En 1986, il remporte le Grand prix national de l'architecture et réalise la Cité des sciences et de l'industrie et La Géode, à Paris (165 000 m²).
La Géode de la Cité des Sciences et de l'Industrie (porte de la Villette - Paris 19è arrdt).
D'un diamètre de 36 m, il a été construit en 1985 par l'architecte Adrien Fainsilber et l'ingénieur Gérard Chamaillou.
08:19 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
03/02/2009
Ma maison en 2050
Dimanche 8 février, La Maison Ouverte propose aux enfants à partir de 6 ans accompagnés de leurs parents, 3 ateliers d’une heure entre 14h30 et 17h30
A l’occasion du projet Ma maison en 2050 développé par le Service Programmation Jeune Public du Centre Pompidou, enfants et adultes seront invités à exprimer par desmoyens très variés (maquettes, collages, photos…) la manière dont ils imaginent, souhaitent et rêvent de voir évoluer leur environnement et leur mode de vie.
Tarif : Gratuit
Inscriptions : 01 40 19 05 18 ou lmo12@lamaisonouverte.fr
La Maison Ouverte : 9 rue Fernand Foureau (12e)
08:17 Publié dans Animation-Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
02/02/2009
La décentralisation au menu du conseil de Paris
Le premier conseil de Paris de l'année se réunit aujourd'hui lundi 2 février et demain 3 février 2009. Sous le titre "pour un meilleur service de proximité aux parisiens", le Maire présentera ce matin et soumettra à délibération de nouvelles mesures de décentralisation de l'administration parisienne.
La loi PLM (Paris Lyon Marseille) permet en effet de confier aux mairies d’arrondissements de nouvelles responsabilités, tout en conservant l’unité de la commune sous la responsabilité de la Mairie centrale qui détient le pouvoir issu des urnes.
Une première phase de décentralisation a été effectuée entre 2001 et 2008. Ainsi comme le montre cette présentation de presse :
- le nombre d’équipements de proximité transférés aux arrondissements a été doublé puisqu’il est passé de 874 en 2000 à 2 126 en 2009
- les crédits inscrits aux états spéciaux d’arrondissement ont été multipliés par sept, atteignant 116,2 M€ au budget primitif 2009 contre seulement 16,5 M€ à celui de 2001.
Avec cette nouvelle phase de décentralisation :
- la ville va mettre en place d'un Comité des territoires parisiens avec les maires d'arrondissement. Ce comité, aura pour objectif d'instaurer un dialogue permanent entre les arrondissements et la Ville.
- les maires se verront confier de nouveaux pouvoirs en matière d'attribution des subventions aux associations d'intérêt local. Jusqu’à 25 % de l’enveloppe des subventions municipales aux associations, pourraient ainsi être attribués directement par les conseils d’arrondissement. La plus grande partie de ces subventions est destinée aux crèches associatives et à la politique de la ville.
- les travaux courants d’entretien et de petit aménagement des équipements des équipements de proximité comme de l’espace public pourront être décidés au niveau des arrondissements.
- les procédures d’utilisation des équipements et de l’espace public seront modernisées : Elles permettront d’actualiser et d’adapter les règlements d’usage et d’améliorer la délivrance des autorisations d’occupation temporaire de ces équipements.
- l’effort de l’administration parisienne dans l’amélioration de ses relations avec les usagers sera intensifié : création de Relais informations familles dans tous les arrondissements qui le souhaitent, amélioration des services d'accueil et d’information, renforcement de l'utilisation des technologies de l’information et de la communication.
Les débats au conseil de Paris s'annoncent vifs car les huit maires d'arrondissement UMP veulent aller beaucoup plus loin. Dans un courrier à Bertrand Delanoë du 12 janvier, ils revendiquent une « réelle autorité sur les personnels des directions décentralisées », « un réel pouvoir budgétaire ».
Pour en savoir plus, rendez-vous dès 9h00 sur Paris.fr pour suivre la séance en video.
08:37 Publié dans Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris