Le Quartier Bel-Air Sud

Depuis le 5 décembre, nous vous proposons sous le titre L'oeil du quartier un jeu de connaissance et d'observation de Bel-Air Sud.

Aujourd'hui, vingt-huitième énigme.

Nous avons profité de cette période riche en événements républicains pour photographier ce blason. Sauriez-vous dire où nous l'avons déniché ?

Solution de l'énigme précédente :

Cette porte se situe au 143 de la rue de Picpus .

Dès demain, 13 juin, vous pourrez souscrire un abonnement vélib’ 1 an.
Un bulletin d’abonnement sera disponible sur velib.paris.fr, rubrique abonnement

Ce bulletin sera également à votre disposition :

dans votre mairie d’arrondissement

dans près de 300 stations de métro

dans près de 400 boulangeries parisiennes

et dans l’intégralité des bureaux de poste parisiens

Il vous suffira de le renvoyer accompagné des pièces demandées. Votre Carte vélib’ 1 an vous sera ensuite envoyée dans un délai de 15 jours environ.

Tenez-vous prêts pour le lancement le 15 juillet ! Vous pourrez également souscrire des abonnements de courte durée (1jour ou 7 jours) directement sur les bornes.

Jean-Louis Celati, bien connu des habitants du 12e puisqu'il préside l'association Soleil et la Photothèque des Jeunes Parisiens (avec laquelle nous avons organisé l'opération 'Mémoire de quartier') publie aux éditions Parigramme Paris 70's, ouvrage écrit avec Pierre Cavillon (Historien).

Présentation de l'éditeur :

Le Paris des années 1970 est celui des grandes manifs lycéennes, des Stones au Palais des Sports, des krishna aux carrefours, des ponchos, du short pour les filles, des sabots et des pattes d'ef pour tous. Jean-Paul Sartre distribue La Cause du Peuple et Polnareff prend la pose sur tous les murs.

On bronze seins nus à Deligny tandis que les beatniks établissent leurs quartiers sur les quais. Le périph', la tour Montparnasse, le parc des Princes, le Centre Pompidou changent le visage d'une ville qui veut accéder à la modernité et se soucie moins de ses laissés-pour-compte, de ses expulsés, de ses squatters...

Le numéro 34 du journal J'habite le 12e est disponible en kiosque.

Pour 1,90 €, vous trouverez entre autres au sommaire :

Douze promenades pour un été comme à la campagne

Mode d'emploi du vélib’

L'avenue de la Porte de Vincennes se refait une beauté

Ouverture au public du jardin de la Fondation Eugène-Napoléon

Le jardin Debergue

La cité de l'histoire de l'immigration

Ce ne sont bien sûr que quatre ou cinq fonds de commerces à céder parmi la soixantaine de boutiques d'informatiques du quartier.
Mais quand on rapproche ce constat de certains articles parus dans la presse, on peut raisonnablement se demander si la monoactivité informatique de la zone Daumesnil Mongallet n'a pas amorcé son déclin.
Ainsi, Le Monde évoquait l'intention de la Fnac de céder Surcouf. Capital dans son numéro de Mars titrait : Surcouf débordé par les discounters du net.

Si la diminution du nombre de commerces informatiques venait effectivement à se confirmer, les riverains, exaspérés depuis tant d'années par une activité qui ne leur apporte que des nuisances seront tentés de s'en réjouir.

Mais que peuvent-ils espérer à la place ? Si sans aucun doute, les grandes et moyennes surfaces commerciales trouveront rapidement preneur, cela est beaucoup moins évident pour les nombreuses petites échoppes de la rue de Charenton ou de la rue Mongallet.
Ne rêvons pas ! qui aujourd'hui envisage d'ouvrir une petite boucherie, une boulangerie traditionnelle ou une poissonnerie. Le petit commerce de quartier, dont on dit un peu vite qu'il a été chassé par la monoactivité informatique, ne peut plus guère survivre en 2007.

Alors, après avoir déploré le trop plein de commerce informatique, on peut raisonnablement craindre de voir ces rues montrer un visage commercialement sinistrée. A moins qu'une nouvelle vague tout aussi monolythique, chasse la précédente, et apporte à son tour son lot de nuisances.

Ainsi quand on voit, boulevard Beaumarchais, que le commerce de photo à cédé la place à celui de motos, ne risque-t-on pas un jour, rue Montgallet, de regretter l'ère informatique ?

Non, vous ne rêvez-pas. Non, ce n'est pas un photomontage. Deux jardinières ont bien été installées aujourd'hui sur la place Sans-Nom :

Cette très ancienne demande des conseillers de quartier de Bel-Air Sud a enfin un début de réponse et nous nous en réjouissons.
Bien sûr, il y a loin entre ces deux jardinières et notre volonté de voir cette place profondément révovée et aménagée au profit des habitants du quartier. C'est en quelque sorte la cerise en attendant le gâteau.
Nous ne désespérons pas de voir le gâteau figurer au menu de la prochaine mandature.

Alors que l'avenir, nous dit-on est aux circulations douces, on peut se demander pourquoi le cheval n'est jamais mentionné comme en faisant partie.

Le site Le cheval à Paris nous apporte la réponse :

Paris est la seule grande ville européenne d’où les chevaux (exception faite de ceux de la Garde républicaine) sont bannis (sauf un jour de décembre, au moment du Salon du cheval), la seule grande ville européenne à avoir totalement supprimé les fiacres, la seule grande ville européenne où les attelages ne sont plus autorisés à circuler.

Etrange situation qui ne s’appuie, d’ailleurs, sur aucun texte législatif ou réglementaire. Rien, théoriquement, ne s’oppose à la libre circulation dans Paris de chevaux montés ou attelés, s’ils respectent le Code de la route. Pour interdire ce moyen de transport, la police est obligée d’utiliser comme prétexte, même lorsque ce n’est pas le cas, qu’il gêne la circulation.

Autre « argument » fréquemment avancé : l’abondance de ses déjections. C’est, encore une fois, un faux problème : l’abondance des déjections canines n’a pas entraîné, à ce jour, l’interdiction de posséder un chien dans Paris et de l’y promener !

La municipalité parisienne ne dissimule pas ses aspirations écologiques. La politique de limitation de la circulation automobile, la création de couloirs pour bicyclettes, la protection de convois de rollers : tout indique que le Maire de Paris ne saurait éprouver de l’hostilité à la douce présence du cheval dans la cité.

Le site Les métiers du cheval nous précise la position de la prefecture sur ce sujet.

Depuis le 5 décembre, nous vous proposons sous le titre L'oeil du quartier un jeu de connaissance et d'observation de Bel-Air Sud.

Aujourd'hui, vingt-septième énigme.

Dans notre quartier, l'architecture Artdeco est surtout présente par les souvenirs de l'exposition de 1931. Le Palais de la porte Dorée en est le fleuron. Ce style se retrouve plus rarement dans l'habitat ; c'est le cas sur cette modeste porte que nous vous demandons de situer.

Solution de l'énigme précédente :

Ce pavillon se situe non pas passage Chaussin comme l'a supposé Bernard, mais au 14 ter de la rue du Colonel Oudot. Il a fait l'objet d'un 'signalement' dans le cadre du PLU (Plan Local d'Urbanisme).

La sociéte GlobAeroShop s'apprête à ouvrir une boutique au 7bis boulevard de Picpus.
Cette enseigne spécialisée dans la vente d'équipements et de produits "pour tous les Pilotes" présente en particulier un large rayon consacré au parachutisme.

Les plus malicieux d'entre-vous y verront peut-être un rapport avec les élections législatives dans la 8eme circonscription ...

Qui d'entre-nous n'a pas observé et s'est peut-être appitoyé sur un de ces vélos auquel il manque un ou plusieurs éléments indispensables à sa vie de vélo.

Quand au bout de plusieurs semaines, voire plusieurs mois, le vélo continue à dépérir à la même place, vous vous demandez ce qu'attendent les responsables de la propreté pour débarasser l'espace public de cette épave.

La ville de Paris nous apprend sur cette page de Paris.fr que la notion d'épave n'a pas d'existance légale pour un vélo, et que leur enlèvement obéit (heureusement peut-etre) à une règlementation complexe.