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23/10/2006

Autres temps, autres moeurs

medium_DSCN1015.jpgAlors que la Mairie de Paris vient de lancer une n-ième campagne pour inciter à la propreté et au civisme, il est amusant de voir ce panneau encore présent devant le 40 rue de Toul (angle Promenade Plantée).
On y découvre qu'il y a 25 ans la pratique des dépots sauvages devait être ponctuelle et localisée puisqu'on se contentait de rappeler le risque encouru à des endroits bien précis - ceux dont la configuration incitait au délit.

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Autres temps, autres moeurs !
Il est vrai que, poussé par la consommation, nous sommes tous amenés à jeter davantage d'objet qu'il y a 25 ans. Il est également vrai que nombre d'habitants, contraints d'aller travailler loin de chez eux, perdent tout contact avec leur quartier et leurs voisins.
Anonymes dans leur propre immeuble, ils perdent tout sentiment d'appartenance et de respect pour leur environnement.

Ce comportement éminemment condamnable pourrait probablement, être freiné par le développement de la vie de quartier, l'emploi de proximité et la mixité sociale.
Qu'en-pensez-vous ?

Manuel ERRERA

09:00 Publié dans Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Parie 12ème

08/08/2006

Hommage à Marcel Jeulin

Le Conseil de Paris lors de ses séances des lundi 10 et mardi 11 juillet 2006 a décidé la pose d'une plaque comémorative en hommage à Marcel Jeulin devant le 93 avenue du Général Michel Bizot (délibération 2006 DAC 416).

medium_jeulin.jpgMarcel Jeulin est né, le 3 février 1921, à la Trémouille dans la Vienne.

Démobilisé le 27 juillet 1940 après avoir reçu la Croix de Guerre, il se retire en Indre-et-Loire. N'acceptant pas la défaite, Marcel Jeulin se lance tout seul dans la résistance active. Il organise sans aucun contact extérieur un groupe de résistance avec quelques camarades sûrs et des moyens de fortune.

Le 20 mai 1944, après avoir été dénoncé, il voit son domicile, rue Michel Bizot, dans le 12ème arrondissement, cerné par une soixantaine d'agents de la Gestapo et de la Milice. Un Allemand frappe à la porte, Marcel Jeulin lui ouvre et l'abat. Il est âgé de vingt trois ans.

Marcel Jeulin a été honoré de la mention « Mort pour la France ». Il est fait Compagnon de la Libération, à titre posthume, par décret du 7 juillet 1945.

Nous ne sommes pas en mesure de vous préciser quand et selon quelles modalités protocolaires cette plaque sera posée.