Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/11/2005

Square Charles Péguy : la quadrature du cercle.

Lors de la réunion Publique de notre Conseil de Quartier ce 16 novembre, Manuel Errera animateur de la commission Voirie & Urbanisme, nous a exposé la situation du Square Charles Péguy. Ce square a été conçu en même temps que les immeubles de l’école Montempoivre, il y a maintenant une vingtaine d’années par les paysagistes Alain Gilot et Liliane Grunig-Tribel avec l’intention de «jouer le rôle de liaison entre deux quartiers autrefois séparés par l’emprise du terrain S.N.C.F.». Ce jardin a fait en 2004 l’objet d’une étude pédagogique remarquable que l’on trouvera avec bonheur sur le site Prepaclasse de M. Vincent Breton. Depuis sa création, le lieu «a vécu», nombre d’enfants de notre quartier ont connu son bac à sable, ses différents aménagements de jeux et l’on a maintenant une réelle expertise d’usage des habitants qui fréquentent ce jardin. Lors de nos interviews sur le Plan Local d’Urbanisme, il était vite apparu le besoin d’avoir des aires de jeux différenciés pour les plus grands, les 8-12 ans. Un débat s’était alors engagé avec les habitants du quartier Montempoivre et nous avions proposé d’utiliser la partie haute du jardin, aujourd’hui, dans sa partie minérale, dans un quasi-abandon, pour changer sa destination et en faire un terrain de jeux pour les enfants heureux d’y trouver une aire pour «taper dans le ballon».
Lors de la rencontre organisée par Mme Monique Leblanc entre Conseillers participant à la commission Voirie & Urbanisme, représentants des parents d’élèves et la Direction des Parcs Jardins et Espaces Verts de la Ville de Paris (DPJEV), de nombreux points (le bassin, l’escalier d’eau, le jardin partagé...) ont été évoqués. Pour l’heure et avec l’appui des élus, la commission a pu informer la DPJEV des besoins des habitants mais un Jardin ne peut aussi facilement changer de destination, il y a là un obstacle juridique, celui de la propriété intellectuelle des créateurs. La Direction des espaces verts peut (et doit) entretenir le Jardin, elle ne peut en changer la destination. Il faudrait pour cela refaire un projet, faire appel aux paysagistes, dégager un budget de « re-création » du Jardin. C’est assez frustrant mais c’est aussi de cette manière que les Conseillers «apprennent» ce qu’il est possible de faire ou pas dans une ville aussi complexe que Paris, reste que cela sera plus long et seulement si les habitants manifestent une réelle volonté de changer leur jardin. C’est possible et cela a été fait, par exemple pour le carreau du Temple où les habitants ont participé au projet de rénovation et où plus de 80 projets ont été déposés par les habitants et les associations de quartier.

Les commentaires sont fermés.