Le Quartier Bel-Air Sud

Hélas, il est toujours regrettable (navrant) de devoir utiliser des méthodes coercitives afin d'obtenir des résultats.
La répression est toujours un aveu d'échec. Mais comment obtenir un résultat satisfaisant ?
Doit –on "planquer" un agent assermenté derrière chaque platane?
Dans l'attente, je pense qu'il faut largement informer les riverains (via tract) qu'un tel comportement, peut valoir au contrevenant une très forte amende et rappeler le numéro de téléphone du service propreté de la ville.
La Mairie doit également sensibiliser tous les gardiens d'immeubles sur le respect de la propreté des trottoirs.
Dans ce cadre, pourquoi ne pas réunir les gardiens lors d'une réunion publique (idem à sensibilisation sur le tri sélectif) et les "charger" de faire respecter le bon usage des trottoirs devant leurs immeubles?
bernard

Écrit par : bernard | 20/02/2006

Très "belle" série de photos. Entre celles que l'on peut faire sur l'état de saleté des rues et celles qui concernent toutes les infractions aux stationnements/circulation, il y a matière à un vrai roman-photo.

Contrairement à Bernard, je ne pense pas qu'un tract changerait grand chose à l'affaire. Il n'y a qu'à voir ceux qui jonche le sol du hall de mon immeuble - y compris ceux venant de la municipalité et qui sont pourtant censés être informatifs et intéresser les habitants.

Plus que l'information ou la répression, la vraie solution serait sans doute l'éducation... Mais là on n'est pas rendu...

Écrit par : Marie | 21/02/2006

Marie insiste, à juste titre, sur le déficit d'éducation que révèlent les comportements inciviques. Une autre cause : l'égoïsme, le chacun pour soi, l'absence de conscience collective.

Bernard, quant à lui, évoque la verbalisation. Eh bien oui, la position de la municipalité est très ferme : parallèlement à des campagnes d'information, soit générales, soit ciblées, nous avons opté pour une verbalisation très sévère en cas de non respect des règles d'hygiène sur l'espace public.

Un chiffre : en janvier 2005, dans notre arrondissement, les inspecteurs de la Ville avaient infligé 91 amendes de 183€ chacune. En janvier 2006, ils en ont infligé... 195, soit une augmentation de 114,29% !

Je retiens la suggestion concernant les gardiens d'immeubles, qu'il faut davantage associer à notre effort collectif pour que le 12è soit plus propre.

Jean-Pierre Guis
Maire-adjoint du 12è

Écrit par : Jean-Pierre Guis | 21/02/2006

Tout à fait d'accord avec JP GUIS : la répression pécunière a des vertus pédagogiques insoupçonnées : depuis que mon voisin s'est fait verbaliser, non seulement son chien ne s'évacue plus au milieu des trottoirs mais, en prime, il respecte même notre cage d'escalier : étonnant non ?
(L'histoire est vraie)
Petite remarque concernant les gardiens d'immeuble : ce n'est pas vraiment leur rôle que d'éduquer les malotrus : en plus il prendraient de gros riques car non content d'être sales et irrespectueux les dits malotrus sont souvent méchants, j'aurais plein d'histoires à vous raconter à ce sujet...

Dernière remarque : lorsque j'ai le malheur d'oublier le ticket de stationnement de ma voiture il ne s'écoule pas une heure avant l'apparition du PV sur le pare brise : preuve de l'efficacité de la maréchaussée qui pourrait , donc, et facilement, faire aussi respecter les règles de propreté.

Écrit par : J.Pierre | 21/02/2006

Certes les gardiens d'immeuble non pas pour rôle d'éduquer les malotrus.
Cependant , une campagne de sensibilisation auprès des employés d'immeubles et des résidants concernant le respect de la propreté devant leur copropriété, ne peut être que bénéfique.
Les campagnes pour le tri sélectif auprès des résidants et relayées par les gardiens sont des bons exemples …
Quant à faire verbaliser les malotrus par la maréchaussée chargée de verbaliser les défauts de stationnement, il faut passer devant le législateur pour faire accomplir cette mission (1).
Hélas, concernant les encombrants, je crains que le seul remède consiste à déployer un service municipal de ramassage quotidien et/ou mettre à disposition des bennes.
Ne rêvons pas, nous ne sommes pas des Nordiques… Le respect de l'environnement et de la propreté commence dès la petite enfance et se poursuit avec l'exemple que donne les parents.
(1) l'agent de la circulation qui verbalise l'absence de ticket horodateur ou le dépassement d'horaire ne peut verbaliser un automobiliste en stationnement gênant (double file, couloir de bus…)
bernard

Écrit par : bernard | 22/02/2006

195 P.V. pour le mois de Janvier 2006 !!
J’avais cru comprendre que les agents du centre d’action pour la propreté de Paris, affectés au XIIème, étaient au nombre de quatre. Officiant par équipe de deux, en horaires décalés, sur une plage de 6 heures à plus de 22 heures, et ce, six jours par semaine.
Etant d’un naturel pragmatique et cartésien, un rapide calcul m’indique un nombre de P.V. d’environ 8 par jours, soit 2 verbalisations par agents! Les "planques" doivent être bien longues derrière les platanes;-)

Ce résultat est-il en rapport avec les moyens (financiers, entre autres) déployés par le CAPP sur le XIIème ?
On me répondra qu’en la matière, on ne serait fixer d’objectif de résultat en nombre de contraventions dressées. Mais, je ne suis qu’un contribuable… alors pardonnez moi.

Écrit par : René | 14/03/2006