Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/04/2011

La préfourrière de Bercy

parisAu début du XIXe siècle, le 26 février 1839, le préfet de police décide par arrêté que c'est sous son autorité que seront remis à la fourrière, désormais exclusivement destinée à cette activité, tous les animaux, voitures et autres objets saisis ou abandonnés sur la voie publique dans son ressort territorial.

Dans Paris, cependant, la prise de contrôle de la fourrière par le préfet de police trouve ses origines dans la sauvegarde de l'ordre public.

Après les chiens errants et bicyclettes, la fourrière a commencé dès le début du siècle à réceptionner les premières voitures abandonnées.

Aujourd’hui, les parcs des dix préfourrières et fourrières sont toujours principalement constitués d’automobiles. Mais l'objectif de la fourrière a évolué. Il est aujourd'hui moins d'enlever les voitures abandonnées que de retirer celles gênant la circulation parisienne et qui sont au nombre d'environ 250 000 véhicules par an. (Source : Préfecture de Police)

paris

Dans le 12e, une préfourrière existe à Bercy rue du Général de Langle de Cary. Elle est bien connue des habitués de l'échangeur et des chauffeurs de taxi qui y déposent ceux qui ont été verbalisés pour :

  • Alcoolémie ;
  • Excès de vitesse de plus de 50Km/h ;
  • Infraction à l'assurance ;
  • Infraction relative à la réglementation des transports de matières dangereuses et aux temps de conduite, infractions par rapport aux obligations de réparations ;
  • Infractions par rapport à la tranquillité publique ;
  • Infractions par rapport à l'utilisation des voies réservées ;
  • Infractions au stationnement ;
  • Surcharge ;
  • Certains délits de contravention de 5ème classe.

En plus du montant de l'amende, le propriétaire du véhicule mis en fourrière doit, pour le récupérer, s'acquiter des frais d'enlèvement et de gardiennage. Ces frais qui varient selon la catégorie du véhicule sont de l'ordre de 126 € et 4,60 € par jour.

Si la mise en fourrière apparaît justifiée dès que la sécurité publique ou la gêne est évidente, il est des cas d'enlèvements qui laissent penser qu'on a affaire à une activité lucrative. Cette page du site de France Fourrière tend à le prouver !

Les commentaires sont fermés.