28/02/2014
Le périphérique et les municipales
Le 12e est globalement délimité par le Faubourg Saint-Antoine, la place de la Nation, le cours de Vincennes, le boulevard Périphérique, la Seine, le bassin de l'Arsenal et la place de la Bastille.
Les candidats à la mairie de Paris manifestent le plus grand intérêt pour ces lieux. Aujourd'hui : le boulevard Périphérique
Nathalie Koscuisko-Morizet (UMP) :
Je serai je maire qui engage le chantier de la couverture du boulevard périphérique qui, depuis 50 ans, coupe, aussi bien physiquement que symboliquement, Paris du reste de l’Île-de-France. Coût de l’opération : zéro euro pour les Parisiens grâce à la vente du foncier.
- Couvrir intégralement le périphérique
- Poursuivre la mise en place d’un revêtement permettant de diminuer les nuisances acoustiques.
- À court terme, lancer la couverture du périphérique sur au moins 7 secteurs correspondant à 1,4 km de couverture d’ici 2020. À plus long terme, sur les nouveaux espaces créés seront construits des logements et des bureaux.
Christophe Najdovski (EELV) :
Je lancerai une concertation, en lien avec BruitParif, afin de réduire les nuisances sonores liées à l’activité urbaine. Je poursuivrai les couvertures partielles du périphérique, accompagnées de la pose d’un revêtement anti-bruit lorsque la couverture est impossible. Je réduirai la vitesse sur le périphérique à 50 km/h la nuit afin de réduire les nuisances pour les 40 000 riverains du périphérique.
Anne Hidalgo (PS) :
Le périphérique doit être vu comme une chance de la métropole. Nous proposons :
- de multiplier les points de franchissement piétons, cyclables, ferrés et routiers, de transformer les Portes de Paris.
- de faire du périphérique un espace festif, en y organisant un grand marathon annuel, ainsi que d’autres évènements sportifs, culturels et artistiques.
- de réaliser la couverture du périphérique partout où elle est possible, techniquement et budgétairement. Dans les autres zones, dérouler des enrobés qui diminuent la nuisance sonore, et installer des protections anti-bruit formées de panneaux photovoltaïques .
- de créer une voie réservée aux bus, aux taxis, aux véhicules électriques et aux véhicules en autopartage.
Wallerand de Saint-Just (FN-RBM) :
Sous le slogan la mobilité c'est la vie, c'est l'emploi, le candidat propose de fluidifier le trafic et de revenir à la limitation de vitesse sur le boulevard périphérique à 80 km/h.
Charles Beigbeder (Paris Libéré) : nous n'avons dans son programme trouvé aucune proposition relative au boulevard périphérique.
Danielle Simonnet (FDG-PG)
- de poursuivre la couverture du périphérique là où c'est possible et de créer des espaces
- d'interdire le transit de poids-lourds sur le périphérique par la réalisation avec la région d’un ferroutage de contournement de la région parisienne.
À l'exception notable du candidat du Front National, tous reconnaissent les nuisances occasionnées par le boulevard périphérique et proposent des pistes pour les réduire. Aucun toutefois n'ose s'attaquer à l'hérésie que constitue cet autoroute situé quasiment au centre ville de la métropole du Grand Paris.
Plus de 40000 riverains vivent à moins de 200 mètres du périphérique où la pollution dépasse largement les seuils admis par l'OMS. Autant le dire, nous sommes très déçus de ne lire chez aucun candidat, le projet pourtant simple d'engager la transformation progressive du boulevard périphérique en boulevard urbain.
Denis Baupin (qui n'est pas candidat) sur Tweeter le 14 nov 2013
07:41 Publié dans Elections, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
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