Le Quartier Bel-Air Sud

Même si leur nombre a fortement diminué au cours des dix dernières années, Paris comporterait encore près de 200 000 foyers propriétaires de chiens. Pour eux, une fois sorti de l’immeuble ou ils habitent, promener son chien est un problème.

À Paris, les chiens sont acceptés partout sur la voie publique, à condition d'être tenus en laisse mais la plupart des squares et jardins ne les acceptent pas.

Dans le 12e (hors bois de Vincennes), parmi 24 espaces verts, seuls 4 offrent des espaces autorisés aux chiens : 

• le Parc de Bercy : Entre le POPB et Bercy Village, le parc est l'unique espace vert parisien qui offre aux chiens parisiens un vaste espace de verdure. Leur accès est autorisé dans l'ensemble du parc, excepté certains jardins délimités.
• la Promenade Plantée René Dumont : Sur le tronçon du Viaduc des Arts la promenade est interdite aux chiens. Entre l'allée Vivaldi et la rue Edouard Lartet le parcours est ouvert aux chiens en laisse.
• le square du bassin de l'Arsenal : La zone autorisée aux chiens en laisse n'est pas le square en lui même mais en réalité le quai bas, c'est à dire l'aire la plus urbaine et asphaltée.
• le square Saint-Eloi : L'allée centrale du square est ouverte aux chiens en laisse.

Vous pourrez aller gambader avec lui au bois de Vincennes, à condition de le tenir en laisse. Cette règle stupéfiante figure sur le règlement des parcs et jardins, mais est bien peu respectée

L'emmener dans le bus, le métro, le RER ou encore le tramway reste problématique : les animaux de petite taille doivent être « convenablement enfermés dans des sacs ou paniers,  à  condition  qu’ils  ne  puissent  ni  salir  ni  incommoder  les  autres voyageurs (dimension maximale des sacs ou paniers : 45 cm) » et voyagent gratuitement.

Depuis juin 2016, il est possible de voyager avec les grands et moyens chiens dans le RER et le métro (mais ni les bus ni les tramways) à condition qu’ils soient tenus en laisse, muselés et « en possession d’un billet à tarif réduit correspondant au parcours réalisé et validé lors de l’entrée sur les réseaux RER et métro » (voir ici).

Bien sûr, ces règles ne s'appliquent pas aux chiens guides.

Place Félix Eboué : La dame aux cinq chiens

Sur cette page de Paris.fr, la ville rappelle aux propriétaires de chiens le comportement que l'on attend d'eux pour que leur compagnon soit bien accepté par les parisiens. On y apprend entre-autres :

• qu'il est obligatoire depuis avril 2002 de ramasser les déjections canines, et que le non ramassage fait encourir à son maître une amende de 68€.
• que des éducateurs canins sont à la disposition des propriétaires de chiens dans chaque arrondissement. Leur rôle est d'informer et non de réprimer

C’est décidé ! l’Oeil du quartier en grand manque de vélos en libre service à Paris va utiliser tous ceux à sa disposition pendant les vacances.

A vous de reconnaitre la ville dans laquelle il se trouve.

Cinquième étape de l'été 2018 :

Dans quelle ville se trouve aujourd'hui l'Oeil du quartier ?

Notre précédent coup d'oeil :

London obviously ! La station que nous vous soumettions la semaine dernière, arborait elle aussi la couleur rouge. Vous aurez bien sûr reconnu le logo de Transport for London, l'autorité qui gère les transports londonniens.

Les vélos en libre service ont fait leur apparition à Londres le 31 juillet 2010. Initialement de couleur bleue car sponsorisés par la banque Barclays, ils étaient affublés du sobriquet Boris Bike, du nom de l'ex-maire (et ex-ministre des affaires étrangères) Boris Johnson adepte lui-même du vélo.

Depuis février 2015, c'est c'est Santander (une autre banque) le nouveau sponsor du programme désormais dénommé Santander Cycles.

Depuis quelques années, la ville de Londres s’est grandement préoccupée de ses cyclistes, et a fait des efforts pour améliorer et développer son réseau cyclable. La pratique du vélo à Londres demeure néanmoins beaucoup plus "sportive" qu'à Paris et le vélotafeur londonien est le plus souvent casqué, porteur d'un sac à dos et de vêtements adaptés au climat.

Quoi de plus banal que de se rendre Gare de Lyon en cette période de congés ! Mais pour s'y détendre, c'est curieux pensez-vous. C'était pourtant notre cas il y a quelques jours alors que nous n'avions pas de train à prendre.

Après avoir franchi des zones hostiles aux piétons (circulation, parking deux-roues, effluves malodorantes ...), on pénètre sur la partie privée de la place Louis Armand. Là, changement d'ambiance :

Partenaire pour la neuvième année des Rencontres Photographiques d'Arles, SNCF Gares & Connexions met en valeur la programmation de la 49e édition en exposant jusqu'au 23 septembre des images permettent de (re)découvrir les grands noms de la photographie comme les talents de demain.

Un peu plus loin sur l'esplanade, Climespace (CLIMESPACE, filiale d’ENGIE, concessionnaire de la Ville de Paris) expérimente un type de mobilier urbain innovant de rafraîchissement, dit «  îlots frais ». Ces ombrières ont la particularité d’être connectées au réseau de froid de la Ville de Paris, qui permet ainsi de rafraîchir davantage ces espaces de repos. Plus d'infos ici sur Paris.fr.

Ajoutons la présence de plusieurs terrasses de cafés qui contribuent à donner à cet espace une ambiance de vacances.

Nous avons déjà fait ici l'éloge de ce lieu semi-public dont nous pensons qu'il devrait inspirer les élus en charge de l'espace public parisien.