14/05/2024
Verrons-nous des taxis-volants dans le ciel de Bel-Air ?
Aéroport de Paris (ADP) a déposé une demande d'autorisation ministérielle portant sur le projet de création, à titre expérimental, du vertiport (hélistation) de Paris-Austerlitz, situé à hauteur de la Cité de la Mode et du Design (13e) et à son ouverture à la circulation aérienne publique.
Cette expérimentation a pour objet de tester un nouveau mode de transport utilisant des aéronefs électriques dénommés “e-VTOL” (« electric Vertical Take-off and Landing » en anglais, soit des aéronefs électriques à décollage et atterrissage vertical) afin d’évaluer à terme sa pertinence et son acceptabilité dans un contexte urbain dense.
Pour les besoins de l'expérimentation, les aéronefs utiliseraient les routes aériennes existantes le long du boulevard périphérique parisien et sur la Seine, entre la porte de Bercy et le quai d’Austerlitz, pour rejoindre l’héliport d’Issy-les-Moulineaux.
L’expérimentation se déroulerait de mai à décembre 2024, soit avant, pendant et après les jeux olympiques et paralympiques prévus à Paris durant l’été 2024.
En novembre dernier, une enquête publique a été organisée en préalable à cette demande pour laquelle le 15 novembre dernier, le Conseil de Paris a émis un avis négatif quasi unanime et le 2 février dernier, le commissaire enquêteur a rendu un avis défavorable.
Le 4 avril dernier, Le gestionnaire aéroportuaire français ADP et l’allemand Volocopter, ont confirmé leur engagement à faire voler les appareils électriques durant les Jeux Olympiques de Paris, ne serait-ce que pour faciliter ses prochaines levées de fonds.
« Nous sommes très optimistes sur nos chances de pouvoir voler à Paris pendant les Jeux Olympiques, même si l’obtention d’une certification complète peut prendre encore plusieurs semaines ou plusieurs mois », a affirmé Dirk Hoke, directeur général de Volocopter.
Or, pour le moment, cette expérimentation est suspendue à la certification de l'appareil par l’Agence européenne de sécurité aérienne (AESA).
« Dans le meilleur des cas, ils seront homologués pour transporter des passagers commerciaux. Si cela n'est pas le cas, nous sommes quasiment sûrs d'avoir une homologation pour transporter des passagers non-payants, un pilote plus un passager mais nous n'aurons pas droit au service commercial » explique-t-il.
Le ministère des Transports doit également donner son accord.
08:08 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
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