Le Quartier Bel-Air Sud

En juillet 2007, nous vous avions fait part de la délibération 2007 DU 103 par laquelle le Conseil de Paris avait décidé d'attribuer le nom d'Antoine Furetière à la place située à l'intersection de la rue de la Nouvelle Calédonie, de la rue du Général Archinard et de l'avenue du Général Messimy.

En 1934 à la voie commencant boulevard Carnot et finissant avenue du Général Messimy s'appelait rue Antoine Furetière. Cette voie ayant été été supprimée en 1959, le conseil de Paris a décidé de renouveler l'hommage rendu au célèbre écrivain et académicien.

Future place Antoine Furetière

Les citoyens que nous sommes ont appris à admettre les délais de l'administration. Comment comprendre néanmoins qu'il faille plus de 20 mois pour réaliser et poser une plaque de rue ?

Le lieu il est vrai n'incite guère à une inauguration protocolaire. De plus, attirer l'attention sur lui risquerait de rappeler que les demandes du conseil de quartier pour protéger ce terre-plein (ainsi que ceux de la rue du Général Archinard) du stationnement sauvage sont toujours sans réponse.

Bien sûr l’automobile est toujours reine dans nos rues mais on sent néanmoins une tendance lourde dans les projets à venir : ceux de la Ville de Paris avec des voitures en libre-service, mais aussi de certains « outsiders de l’industrie » comme Bolloré qui arriverait sur le marché de l’automobile avec un véhicule électrique « partagé »

Mais à bien y regarder, la baisse de l’activité liée à l’automobile est déjà très visible dans notre quartier : la station Fina avec sa forme de soucoupe volante à l’angle de la rue de Picpus et de la rue de Toul a fait place à un immeuble d’habitation tout comme le garage Opel qui se trouvait aux abords de la place Félix Eboué puis plus récemment, c'est la station Total de l'avenue Michel Bizot qui a disparu et voici qu'à sa suite disparaît cette année le garage Nissan Bayard rue de Toul pour être remplacé par des locaux de stockage en location.

Aujourd'hui, les Parisiens (50% des foyers n'ont pas de véhicule automobile) sont à priori plus intéressés par les gains de place que par l'automobile... 

Nos Capétiens préférés : Louis IX (côté 11e) et Philippe Auguste (côté 12e) sont subrepticement descendus de leurs colonnes. On-ils pris les ascenseurs ? ont-ils été hélitreuillés de nuit ? où sont-ils ?

Si vous savez quelque chose, merci d'en informer les autres lecteurs.

Dimanche 15 mars à 17h00, le bar La Coulée Douce accueille un trio de jazz dirigé par le saxophoniste Gael Horellou avec Géraud Portal à la contrebasse.

La Coulée Douce
51 rue du Sahel 75012
tel. 09 54 97 81 63

Le président de la République a annoncé début janvier son intention de créer un musée de l'Histoire de France dans un lieu emblématique de notre histoire.

Cette annonce a engendré des interrogations sur le bien fondé d'un tel musée (ici sur Rue89, là sur Le Point). Les historiens eux-mêmes sont partagés. D'autre part le lieu possible de son implantation suscite bien des convoitises : le château de Versailles? le château de Fontainebleau? l'hôtel des Invalides? l'hôtel de Soubise? ou le château de Vincennes?

C'est l'historien Jean-Pierre Rioux qui a été chargé par Christine Albanel (ministre de la Culture) d'expertiser les différents sites pouvant accueillir le futur Musée.

Pour sa part, Laurent Lafon (Maire de Vincennes) plaide (on s'en douterait) pour le château de Vincennes. Sur son blog, il écrit :

L’installation de ce musée, d’un genre nouveau, dans l’enceinte du Château répondrait à la fois à une cohérence historique indéniable, puisqu’en son sein vivent plus de mille ans d’Histoire de notre pays, mais également à une logique politique forte, puisqu’elle participerait à la nécessaire revitalisation de l’Est parisien.

Il invite ses lecteurs à rejoindre le comité de soutien :www.pourlemuseedelhistoiredefranceavincennes.com

En voisins, vous ne devriez pas être insensibles à la question.

La Braderie de Printemps de la paroisse se tiendra :

dans la Grande Crypte de l'Eglise du Saint-Esprit (186 av Daumesnil et 7 rue Cannebière).

Vous pourrez y trouver : Vêtements hommes, femmes et enfants, linge de maison, livres d'occasion, jouets, chaussures, petite brocante et cartes postales.
Allez-y nombreux en famille et avec vos enfants

Après deux ans de travaux, la bibliothèque Picpus rénovée a été inaugurée vendredi le 6 mars 2009 en présence de Christophe Girard (adjoint au Maire de Paris chargé de la culture) et Michèle Blumenthal (Maire du 12e arrondissement).

Depuis bien avant sa fermeture le 31 mars 2007, Cyrille Fierobe, son Directeur accompagne le projet d'agrandissement et de restructuration qui a été conduit par les architectes Bertrand Meurice et Pierre Lepinay.

La médiathèque se déploie sur 6 niveaux accessibles au public) et occupe une surface de 2 100 m2. Les espaces ont été repensés pour un meilleur accueil et confort des publics : doublement du nombre de places assises (150 au total). Elle est entièrement accessible aux personnes handicapées.

En adoptant le système RFID pour l’identification des documents, la médiathèque Picpus permet aux usagers d’être autonomes lors de l’emprunt et aux bibliothécaires de se concentrer sur l’accueil et le renseignement du public.

22 postes multimédia sont disponibles, répartis dans tous les étages. Ils donnent accès à internet, à des bases de données et des encyclopédies.

Née en 1921, à Paris, Hélène Berr débute son journal, le 7 avril 1942. Elle y parle sa vie normale de jeune fille, de ses amis étudiants, de son violon, cet instrument qu’elle pratique avec passion et talent.

 En juin 1942, son insouciance est rattrapée par l’absurdité et l’horreur de l’Histoire lorsqu’elle est obligée de porter « l’insigne », l’étoile jaune : à la fois témoin de gestes de solidarité des Parisiens comme du zèle de certains fonctionnaires, Hélène Berr note tout.

Arrêtée avec son père et sa mère, le 8 mars 1944, déportée le jour de ses 23 ans à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Hélène Berr y est morte en avril 1945.

Le conseil de Paris se réunit aujourd'hui lundi 9 mars et demain 10 mars 2009. Si aujourd'hui vous ne pouvez que prendre acte de l'ordre du jour (consultable sur cette page), demain, vous pourrez contribuer à l'établir.

En effet, un projet de délibération, instaurant un droit de pétition pour les habitants parisiens majeurs, est soumis au vote du Conseil de Paris. Une pétition, portant sur les sujets relevant de la compétence de la collectivité parisienne, pourrait être inscrite à l’ordre du jour du Conseil de Paris si elle est signée par 5 % des habitants, soit environ 85.000 personnes.

Les pétitionnaires pourront, entre autre moyen, adresser leur pétition par voie électronique, au moyen d'une application informatique qui devrait être mise en place sur Paris.fr d'ici la fin du premier trimestre.

Nous sommes certains que nombre d'entre-vous ont déjà en tête des sujets qu'ils aimeraient bien soumettre au conseil de Paris. N'hésitez pas à en parler en postant des commentaires.