27/10/2016
Attention aux faux éboueurs
Ils tentent de vous abuser de plus en plus tôt !
Si un éboueur sonne à votre porte pour vous vendre un calendrier ou solliciter des étrennes il s’agit probablement d’un usurpateur. Et s’il s’agit d’un véritable agent municipal, alors celui-ci est en infraction avec la loi. En effet, contrairement aux facteurs et aux pompiers, les agents municipaux ne peuvent demander des étrennes aux administrés.
Depuis le 2 décembre 1955, un avis préfectoral interdit aux agents municipaux de la Ville de Paris de solliciter quelque gratification que ce soit, « sous peine de sanctions disciplinaires ». Depuis, cette interdiction a été étendue aux « employés des sociétés privées assurant la collecte des déchets pour le compte de la mairie de Paris ».
Vrai calendrier de faux éboueurs (Cliquez pour agrandir)
La Mairie invite les Parisiens à éconduire les agents, ou personnes usurpant ce titre, qui se présenteraient à leur domicile pour demander des étrennes. Ils peuvent exiger la présentation de la carte professionnelle des agents et signaler l'incident auprès du 3975.
Plus d'information sur cette page de Paris.fr ou vous pourrez télécharger une affiche à apposer dans votre hall d'immeuble.
Ces faux éboueurs se présentent souvent dans une tenue impeccable, mais en décalage par rapport à la tenue actuelle des éboueurs qui travaillent effectivement pour la ville de Paris.
À ce propos, on se demande ce qu'est il advenu de l'abandon par les 28 000 agents de la ville de l'uniforme vert au profit d'un gris passe-partout annoncé par Emmanuel Grégoire (adjoint à la Maire de Paris) en avril 2015 ?
08:13 Publié dans Citoyenneté, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
26/10/2016
L'oeil sur les écoles professionnelles du quartier (8)
Prestigieux ou moins connus, publics ou privés, les établissements d'enseignement professionnel sont le gage d'une meilleure insertion dans le monde du travail.
Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à reconnaitre quelques écoles du 12e qui dispensent exclusivement ou partiellement l'enseignement d'un métier.
Huitième coup d'oeil :
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Quelle est cette école ? où se trouve-t-elle ?
Notre précédent coup d'oeil :
Vous avez sans nul doute reconnu la façade de l'une des plus prestigieuses écoles du 12e, l'École Boulle qui se trouve 9-21 rue Pierre Bourdan.
Initialement située 57 rue de Reuilly, cette école a été créée en 1886 non loin du Faubourg Saint Antoine, cœur historique des métiers du meuble à Paris. Elle se spécialise dans la copie d’œuvres du siècle de Louis XIV.
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C’est en 1891 qu'elle s’est implanté rue Pierre Bourdan et est devenue l'Ecole Boulle du nom du célèbre ébéniste André-Charles Boulle (1642-1732).
Après la seconde guerre mondiale, l’Ecole Boulle prend le virage de la modernité en affichant en développant de nouvelles filières liées à l’espace, l’architecture intérieure, l’agencement. En 1969 l’Ecole Boulle devient Ecole Supérieure d’Arts Appliqués.
De 2001 à 2012, l’école Boulle fut le théâtre d’un très important chantier de rénovation (sans fermeture) pour un coût total de 86 millions d'euros, investi par la mairie de Paris.
L'École Boulle a le statut juridique d'un lycée technique (Bac général et technologique) et aussi celui d'une école supérieure d'arts appliqués. Elle propose 2 grandes filières :
- La filière "Métiers d'art" (menuiserie en sièges , marqueterie, ébénisterie, tapisserie, ciselure, gravue ornementale, sculpture sur bois, tournage, monture en bronze, gravure en modelé et bijouterie)
- La filière "Arts appliqués" (design d'espace et architecture intérieure, design de produits et design de produits mobiliers, expression visuelle et espace de communication, etc.)
L'école Boulle organise chaque année fin janvier des journées Portes Ouvertes que nous ne manquons jamais de vous rappeler.
08:07 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
25/10/2016
Bercy Charenton vu de Charenton
Alors que tout laisse penser que le projet Bercy-Charenton est en sommeil (*), penchons-nous sur ce qui se passe de l'autre côté de l'échangeur de la porte de Bercy.
Le 13 juin 2016, Hervé Gicquel, Maire de Charenton-le-Pont a consacré une rencontre de quartier au projet de Contrat d’Intérêt National (CIN) de Bercy Charenton, qui doit poser les jalons du devenir de ce quartier de Charenton.
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Le site de la Mairie de Charenton étant muet sur le sujet depuis 2009, c'est du site 94.Citoyens que nous tenons ces informations (voir ici) :
Charenton-le-Pont prévoit sur une dizaine d’hectares un projet urbain, mixte comme il se doit. Moins avancé que celui de Paris, il devrait inclure du logement, des équipements, des bureaux, de l’aménagement paysager et des transports.
Les projets de Paris et de Charenton-le-Pont sont amenés à se rejoindre grâce au prolongement de la rue Baron-Leroy.
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A Charenton, le périmètre du projet est compris entre Bercy 2 et l’avenue de la liberté d’un côté, et entre la voie ferrée et l’autoroute A4 de l’autre. Quatre parcelle sont concernées :
- le centre commercial Bercy 2 sur 19 500 m2, propriété de Tikehau depuis la fin 2015
- les terrains d’Archon group sur 44 000 m2 (parc Escoffier)
- les entrepôts de la Martiniquaise sur 9000 m2 (dans le prolongement du parc Escoffier)
- le site de l’AP-HP (service ambulances) sur 12 500 m2, dans le prolongement de la Martiniquaise.
Le Maire de Charenton a affirmé que, comme Charenton le fait depuis dix ans, une coopération avec Paris était bien sûr la clé de la réussite des deux projets ...
(*) Aucune information publique depuis l'approbation de la concertation par le Conseil de Paris le 29 juin 2015
08:04 Publié dans Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
24/10/2016
Les bus de traverse ont-il encore un avenir ?
Les Traverses sont des petits bus, très conviviaux, qui offrent une vingtaine de places et sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Non polluants et silencieux, ils respectent notre "qualité de ville".
Aujourd'hui, cinq lignes utilisent des mini-bus à motorisation peu polluante ou électrique sur des parcours de 7 à 8 km qui relient les quartiers les moins bien desservis aux commerces, administrations et pôles de transport.
- La Traverse de Charonne dans le 20e arrondissement (depuis nov 2004)
- La Traverse Bièvre-Montsouris dans le 14e arrondissement (depuis dec 2005)
- La Traverse Ney-Flandre dans le nord des 18e et 19e arrondissements (depuis fev 2007)
- La Traverse Batignolles-Bichat dans l'est du 17e et l'ouest de 18e arrondissement (depuis dec 2011)
- La Traverse Brancion-Commerce dans le sud-est du 15e arrondissement (depuis oct 2013)
Cette ligne, la dernière mise en service est 100% électrique. Elle dessert 28 arrêts sur 8 kilomètres dans le 15ème. Et pour la première fois dans Paris, elle n'est pas exploitée par la RATP mais par B.E.green, une autre société de transport.
En 2007, dans la continuité du Plan de Déplacements de Paris, des conseillers de quartier avec des élus du 12e, la RATP et des représentants de la DVD ont travaillé à l'élaboration d'un projet de Traverse pour désenclaver certains quartiers mal désservis. Le projet a fait long feu.
Bien que tout à fait conformes aux orientations de l'Hôtel de Ville, les lignes de traverse ne semblent plus avoir la cote (voir ici). Si la raison en est d'abord budgétaire, il est évident que le plan Grand Paris des Bus en phase de concertation vise à corriger les faiblesses du réseau que les traverses actuelles s'efforcent de combler.
À plus long terme - mais peut-être dans pas si longtemps - tous les transports urbains de surface (traverses comprises) seront assurés par des véhicules autonomes, non polluants et dont la principale qualité sera d'avoir un coût d'exploitation très réduit.
La navette EasyMile test sur les quais de Seine par la RATP
08:05 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
21/10/2016
Quoi de neuf dans les commerces avenue Daumesnil ?
Notre dernier tour d'horizon des mouvements des commerces du quartier remonte au 8 mars dernier. En dehors de celui-ci n'y a pas eu depuis à signaler d'événement majeur comme l'arrivée d'une nouvelle enseigne d'envergure. Ce sont néanmoins les petits changements successifs et parfois imperceptibles qui façonnent au fil du temps l'offre commerciale de notre quartier. Ainsi, nous avons repéré avenue Daumesnil :
Côté impair en partant de la place Félix Eboué :
Au numéro 203, un Institut de Beauté répondant au nom de Lucette a succédé au magasin de vêtements Anne Paule.
Au 217, une brasserie portant opportunément l'enseigne Le 217 a pris la place laissée par le restaurant Le Petit Troo récemment fermé.
Au 247, un magasin des chaussures Bel Chou's a ouvert à la place de Flagrant Désir.
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Au 263, succession cahotique pour l'ancienne boutique de L'Immo du Particulier : Point d'encre, un distributeur d'encres pour imprimantes qui semblait prêt à ouvrir s'est eclipsé et la boutique est à nouveau vide.
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Au 279, le fast food Quick est fermé pour travaux et rouvrira probablement sous l'enseigne Burger King comme il était déjà il y a quelques années.
Côté pair :
Au 184, le magasin de vêtements féminins Confidentiel by Nora succède à l'entreprise eyer Ronald Plomberie.
Au 194, l'épicerie fine Old Fashionned a remplacé le cabinet immobilier Lefebvre.
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Deux opticiens ont choisi d'affirmer leur personnalité en adoptant un nouveau nom. Ainsi, au 210, Optique Daumesnil est devenu Le Lunetier et au 264 Grand Optical est devenu Optique Dorée.
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07:58 Publié dans Commerces, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
20/10/2016
Aux frontières du 12e : l'hospice Saint-Michel
La géographie du 12e arrondissement est telle que certains lieux, certains quartiers sont tellement éloignés du centre qu'ils sont perçus comme appartenant aux communes voisines. Ainsi en est-il de l'hospice Saint-Michel que l'on pourrait facilement croire à Saint-Mandé.
L'hospice Saint-Michel est situé au 35 avenue Courteline. Il est tellement enclavé entre Saint-Mandé et le boulevard périphérique que l'on a tendance à oublier qu'il se trouve sur le territoire du douzième arrondissement de Paris.
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Dans son testament daté du 15 février 1825 Michel-Jacques Boulard (à gauche), tapissier, lègue à l'administration des hospices civils une somme de 1 127 886 francs destinée à l'édification d'un hospice pour héberger 12 pauvres (un par arrondissement de Paris) et nomme pour architecte François-Hippolyte Destailleur.
Le bâtiment, inauguré le 24 avril 1830, accueille à son ouverture le 4 août 1830 douze septuagénaires.
Le bâtiment central abrite une chapelle qui renferme le buste et le cœur de son fondateur. Le premier étage, desservi par une longue galerie, était celui des chambres des pensionnaires. Sur le fronton du bâtiment central est inscrit : Hospice pour vieillards hommes, fondé et entretenu à perpétuité par feu Michel Jacques Boulard, ancien négociant à Paris.
Depuis 1996 l'Hospice Saint-Michel accueille le SAMU social de Paris créé en 1993 par le docteur Xavier Emmanuelli. Pour la première fois, des Equipes Mobiles d’Aide vont aller dans les rues à la rencontre des personnes sans-abri.
En juillet 2011, Xavier Emmanuelli quitte la présidence de la structure, évoquant une situation budgétaire qui "n'est plus gérable"...
Le SAMU social de Paris a aujourd'hui 20 ans de lutte contre la grande exclusion. C'est un groupement d'intérêt public (GIP) qui compte 450 salariés à temps plein. Vous pouvez l'aider en faisant un don et/ou vous engager comme bénévole.
08:20 Publié dans Citoyenneté, Solidarité, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
19/10/2016
L'oeil sur les écoles professionnelles du quartier (7)
Prestigieux ou moins connus, publics ou privés, les établissements d'enseignement professionnel sont le gage d'une meilleure insertion dans le monde du travail.
Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à reconnaitre quelques écoles du 12e qui dispensent exclusivement ou partiellement l'enseignement d'un métier.
Septième coup d'oeil :
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Quelle est cette école ? où se trouve-t-elle ?
Notre précédent coup d'oeil :
Ces étudiants sont attroupés devant le 242 rue du Faubourg Saint Antoine où est installée l' Ecole Supérieure de Génie Informatique (ESGI).
L’ESGI est une grande école privée d’informatique parisienne créée en 1983 et reconnue aussi bien par l'État que par les entreprises. Depuis plus de 30 ans l’ESGI accompagne les évolutions de l’informatique en s’adaptant en permanence aux besoins de ce secteur dynamique et porteur en termes d’emplois.
Accessible à partir du bac, l'ESGI a pour vocation de former à tous les métiers de l’informatique à travers ses cycles Bachelor (de Bac à Bac+3) et Mastère (de Bac+3 à Bac+5).
Si l'un de vos proches ou vous-même êtes intéressé par cette école, ne manquez pas ses Portes Ouvertes qui auront lieu samedi 19 novembre 2016.
08:05 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
18/10/2016
Connaissez-vous le service des égouts ?
Longs de près de 2 600 kilomètres, les égouts de Paris constituent l'ensemble des conduits souterrains destinés à collecter et à évacuer les eaux de ruissellement découlant principalement des pluies ainsi que les eaux usées produites par les différentes activités humaines sur le territoire de la ville.
La très grande majorité du réseau fonctionne sans l'aide de pompes, simplement grâce à la gravité. Cinq stations de pompage relèvent toutefois en permanence les eaux des quartiers bas des 12e et 13e arrondissements
Le réseau des égouts est géré par la Section de l'Assainissement de Paris (SAP), service technique de la Ville, intégré à la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE) dont les missions s'articulent donc autour de deux grands axes :
- veiller au bon fonctionnement du réseau de collecte des eaux usées et pluviales
- participer à la préservation de l'environnement des Parisiens
Le processus de traitement des eaux peut donner lieu à récupération d'énergie. Ainsi dans le cadre de son Plan climat, Paris et la Compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) expérimentent depuis 2010 la récupération de calories dans les égouts. Les calories seront récupérées au moyen de pompes à chaleur et d'échangeurs thermiques pour être, via les réseaux de chaleur, utilisées pour chauffer des écoles (1reexpérience avec le groupe scolaire Wattignies, du 12e arrondissement), piscines, gymnases, bâtiments administratifs, etc.
En 2011, environ, 350 agents de la Ville (dont 5 femmes) travaillaient à l'entretien et à l'amélioration de ce réseau.
Section de l'Assainissement de Paris
27, rue du Commandeur - 75014 Paris
08:11 Publié dans Citoyenneté, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
17/10/2016
Encore une école supérieure dans le 12e !
Le 12e est décidément sous le feu de l'actualité étudiante et c'est une preuve de son attractivité : après l'implantation de Sorbonne Nouvelle (en cours de construction avenue de Saint-Mandé), la reconversion du bâtiment Picpus de l'hôpital Rothschild en un centre de formation aux métiers d'infirmière, la création de l'école W, nous venons de découvrir que l'EM Lyon installe son campus parisien dans un immeuble haussmannien de 5.000 m2 au 15 boulevard Diderot.
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Espaces de coworking, mobilier modulable, campus intelligent, la business school n'a pas lésiné pour mettre à ses couleurs ce nouvel espace parisien dont elle aimerait tirer 15% de son chiffre d'affaires d'ici à 2020.
Cerise sur le gâteau, ces écoles ne viennent pas densifier le bâti de notre arrondissement, elles rénovent et valorisent des locaux existants.
07:55 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
14/10/2016
L'avenue Netter en voie de "canyonisation"
La partie de l'avenue du Docteur Arnold Netter comprise entre l'avenue de Saint Mandé et le Cours de Vincennes, présentait il y a peu encore une sympathique diversité tant par l'architecture des immeubles que par leurs affectations : habitat de différentes catégories, petites entreprises, emplois tertiaire, loisirs ...
Au cours des récentes dernières années, nous avons déjà vu :
au numéro 73, disparaitre l'entreprise Prestotable aujourd'hui remplacée par un immeuble dont on déplore seulement les locaux commerciaux toujours occultés.
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au numéro 84 la démolition de l'immeuble industriel des anciens Etablissements Hadur et la construction des 56 logements de la résidence sociale AFTAM.
CVP Séance du 18/09/2007 (Cliquez pour agrandir)
au numéro 62, pour permettre la construction de 9 logements (voir ici), on est en train d'élever sur 7 niveaux une morne facade de couleur anthracite là où se trouvait un élégant hôtel particulier en pierre de taille (Architecte E. Flavien 1881).
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Demain, dans le cadre du projet Debergue présenté conjointement le 21 septembre dernier par la RATP et la Mairie du 12e nous allons voir :
au numéro 81 la construction d'un immeuble en R+8/9 là ou se trouvait jusqu'en 2012 une honorable construction en R+1.
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au numéro 77 l'élévation d'une façade en R+7/8 avec un accès sous porche à la Cité et au jardin Debergue
77-81 av du Dr Netter en avril 2016 (Cliquez pour agrandir)
C'était notre plus grande crainte, ils l'ont fait ! L'accès au jardin Debergue se fera par le porche d'un immeuble pont. Comme pour le jardin Ilan Halimi au 65-67 av Michel Bizot (voir ici), les passants n'auront pas le plaisir de profiter du jardin voisin. Ils devront se contenter de la végétalisation "Ranch" ou "Pots PE".
Extrait de la présentation du 21/09/2016 (Cliquez pour agrandir)
Ainsi, en une dizaine d'année toutes les dents creuses et les percées auront été comblées et les deux côtés de l'avenue constitueront une façade continue de logements.
D'ici peu, encadrée par des murailles uniformes tant du côté pair que du côté impair, l'avenue ressemblera à un canyon qui contrairement à d'autres n'attirera pas les touristes du monde entier.
L'excessive densification entreprise par la Mairie de Paris est gravement préjudiciable à la qualité de vie parisienne. Il urge d'y mettre fin en gérant l'urbanisme et le logement à l'échelle de la Métropole du Grand Paris.
08:15 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : paris