14/01/2011
Commerces avenue Daumesnil, quoi de neuf ?
Comme nous en avons pris l'habitude, nous avons récemment parcouru les deux côtés de l'avenue Daumesnil entre la place Félix Eboué et la porte Dorée, pour y observer l'évolution des 125 établissements commerciaux qui s'y trouvent.
En novembre 2009, nous avions constaté par rapport aux 16 mois précédents, 10 changements de destination commerciale et 11 changements d'enseigne tout en conservant la même activité.
L'année écoulée révèle une plus grande stabilité du commerce avec seulement 8 changements d'enseigne.
Dans la partie comprise entre la place Félix Eboué et Michel Bizot :
- LMP une agence d'achat-vente d'or s'est installée au 223
- Optic 2000, au 225 a pris la boutique d'angle occupée précédemment par Télécom 1 (voir notre récent article sur les opticiens de l'avenue).
- Kiddy & Co, un commerce de vêtements pour les petits a pris au 253 la boutique laissée par l'agence immobilière Factorim.
Les changements sont plus nombreux dans la partie de l'avenue comprise entre Michel Bizot et la porte Dorée.
Sur le trottoir impair, on note que l'agence porte Dorée (Ex Delfiel) a changé de trottoir et qu'à sa place est annoncé une sandwicherie à l'enseigne Subway.
Mais c'est sur le trottoir pair de l'avenue entre le pont de Petite Ceinture et le boulevard Poniatowski, que les mutations sont les plus importantes :
Si Le Chalet est partiellement fermé depuis longtemps, on découvre que l'agence Thomas Cook du 274 est fermée (transférée dans le 9e). La Banque Populaire n'est qu'une façade pourvue d'un distributeur de billets.
- au 274, l'agence porte Dorée à pris la place laissée par une agence AXA
- au 282, le magasin Avelis Télécom est remplacé par l'entreprise de travaux de bâtiment Ashraf
- au 276, le restaurant Little Italy (qui avait succédé à Casa Nova) n'aura pas tenu longtemps.
Pour la plus grande satisfaction des riverains, c'est un nouveau magasin Franprix qui s'y est installé.
Les petites surfaces commerciales qui se trouvent au rez-de chaussé des immeubles hausmanniens ne sont guère adaptées aux attentes des consommateurs actuels. Elles ne peuvent vivre que si elles voisinent des surfaces moyennes leur servant de locomotives.
C'est pourquoi, si les élus municipaux ne peuvent en rien agir pour ou contre telle ou telle implantation commerciale, il nous paraît salutaire qu'ils favorisent à l'occasion des plans d'urbanisme et des permis de construire, l'apparition de surfaces commerciales de taille moyenne.
Rappelons que depuis la loi de modernisation de l'économie de janvier 2009, seules les surfaces supérieures à 1000 m2 sont soumises à l'autorisation de la Commission Départementale d'Aménagement Commercial (CDAC).
07:54 Publié dans Commerces, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
13/01/2011
En 2011, des PV électroniques pour lutter contre la fraude
Lecteurs attentifs, vous l'attendiez. Voici venue la période de notre rengaine annuelle en faveur du PV électronique que l'on nous promet à Paris depuis six ans.
Le 2 juillet dernier, Le Figaro écrivait :
C'est la fin du papillon glissé sur le pare-brise. Les amendes routières seront toutes traitées par informatique.
La pression est forte sur les automobilistes et leur porte-monnaie. Après la volonté affichée des députés d'augmenter le tarif des PV de stationnement de 11 à 20 euros, le procès-verbal électronique doit, lui, être généralisé dès 2011. Le Conseil des ministres en a adopté le principe le 30 juin dernier. Depuis novembre, une expérimentation prévue sur un an et sobrement baptisée «PVE» pour «procès-verbal électronique», est menée dans cinq communes.
À 11 euros l'infraction et des méthodes du siècle dernier pour rédiger et traiter les PV, n'espérez pas trouver des places de stationnement même dans les zones dites rotatives.
Nos précédents articles sur ce maronnier :
- Bientôt des Cyber-PV (fév 2008)
- Les PV informatisés toujours à l'état de projet (avr 2009)
- La rengaine des PV électroniques (janv 2010)
08:11 Publié dans Citoyenneté, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris
12/01/2011
Rencontre avec Gérard Mordillat
Gérard Mordillat était déjà venu à Atout Livre en janvier 2008 lors de la parution de son livre Notre part des ténèbres.
Il revient vendredi 14 janvier à 19h30 à l’occasion de la publication de son roman Rouge dans la brume (Ed. Calmann Lévy). Il sera accompagné par le photographe Joël Peyrou, suite à la parution de l’album "Les Invisibles" (Ed. de l’Atelier) dont il a signé le texte.
Les photographies de Joël Peyrou seront exposées à Atout Livre du 5 au 24 janvier.
08:27 Publié dans Animation-Culture, Commerces, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
L'oeil sur la gastronomie du quartier (19)
Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à reconnaître les restaurants de Bel-Air Sud : nous vous soumettons une photo de leur carte ; à vous de les identifier et, si vous avez pratiqué leur table, de nous faire part de votre expérience.
Dix-neuvième coup d'oeil :
Notre précédent coup d'oeil :
Il s'agissait du très original restaurant cambodgien La Coloniale situé 161 rue de Picpus.
08:25 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
11/01/2011
Les Bains-douches municipaux
Nombre d'habitants du 12e ne connaissent probablement pas les Bains-douches de l'arrondissement.
Les douches municipales ou bains-douches sont un service public d’hygiène des municipalités françaises, mettant des douches à la disposition des usagers qui ne sont pas équipés de l'eau courante.
Venant s'ajouter aux fontaines publiques et aux vespasiennes, elles naissent à la fin du xixe siècle, dans le mouvement hygiéniste et de réorganistation des villes, en particulier dans les villes ouvrières liées au socialisme municipal.
En 1999, les bains-douches municipaux parisiens ont vu passer 300 000 personnes. Gratuites depuis le 1er mars 2000, leur fréquentation est depuis 2006 de l'ordre 8 à 900 000 personnes par an.
La population qui les fréquente se compose essentiellement sans domicile fixe (2/3), de mal-logés, et de travailleurs pauvres. C'est un signe indéniable de la misère qui nous entoure.
Créées dans les années 1920-1930, elles sont modernisées dans les années 1950, et ont tendance à fermer dans les années 1980. Paris compte 18 établissements dont 2 dans le 12e :
Bain-douche Charenton : 188, rue de Charenton
Jours et heures d'ouverture : jeudi, de 12 h à 19 h ; vendredi, de 8 h à 19 h ; samedi, de 7 h à 19 h ; dimanche, de 8 h à 12 h.
C'est à cette adresse que se trouve également la Bagagerie 188.
Bain-douche Audubon : 11, rue Audubon
Jours et heures d'ouverture : lundi, mardi et mercredi, de 8h à 19h ; jeudi, de 8 h à 12h.
07:17 Publié dans Citoyenneté, Solidarité, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : paris
10/01/2011
L'histoire de notre Mairie [MAJ]
Si vous êtes un cliqueur (ou une cliqueuse) expérimenté(e) et persévérent(e), vous avez peut-être lu, sur le site de notre Mairie d'arrondissement, ce texte aujourd'hui disparu, qui était attaché à un repère du plan de l'arrondissement. Nous l'avions sauvegardé et le reproduisons :
Antoine-Julien Hénard (1812-1887) construisit en 1876 la mairie du XIIe arrondissement.
Elle s’inscrivait dans une série de commandes effectuées sous la IIIe République, qui amenèrent dans un intervalle de 4 ans la réalisation des trois mairies des XIIe, XVe et XIXe arrondissements. Néanmoins, les architectes ne firent pas d’innovation et se contentèrent de copier leurs prédécesseurs. Hénard s’inspire des styles Renaissance, Louis XIII, Louis XIV et agrémente l’édifice de colonnes, de bossages, de lucarnes et d’un campanile.
L'architecture
La mairie, précédée d’un jardin, est bâtie sur un plan trapézoïdal, comme la mairie haussmanienne du XIe arrondissement. Elle se compose d’un pavillon central en saillie, comprenant un porche couvert, accessible aux voitures. Le pavillon est rythmé au rez-de-chaussée par trois arcades encadrées de colonnes doriques baguées et cannelées. Une tête de femme symbolisant la Ville de Paris, sculptée par Eugéne-André-Oudiné, orne la clé de voûte de l’arcade centrale.
Architecture intérieur, décors et mobilier
Au premier étage du pavillon, deux niches en cul-de-four contiennent deux statues en pierre, figurant respectivement un ébéniste, exécuté par Henri-Honoré Plé (1853-1922) et un vigneron, taillé par Alexandre-Victor Lequien (1822-1905). Ces œuvres évoquent les activités commerciales et artisanales de l’arrondissement.
Au-dessus de la corniche, sur le plan coupé du toit, le traditionnel cadran d’horloge, scandé de deux pilastres, est surmonté d’un fronton cintré, rehaussé d’un cartouche aux armes de la Ville.
Un campanile octogonal très ouvragé, haut de 36 mètres et comportant deux étages, domine l’édifice. La façade, percée de fenêtres à meneaux croisés, est animée par une alternance de pierre blanche et de brique, qui pastiche librement l’époque Louis XIII.
Les briques émaillées de couleurs bleu, rouge et rose forment des dessins géométriques et contribuent à l’élégance de la façade. Les combles à la Mansart sont revêtus d’ardoise ainsi que de zinc sur les pans les plus élevés.
Sous l’influence de Viollet-le-Duc, un concours fut organisé en 1879 pour l’ornementation des mairies. Eugène Thirion conçut pour le plafond de l’escalier d’honneur une peinture représentant les Industries du XIIe arrondissement, l’Instruction et l’Assistance publiques.
En 1893, la mairie fut agrandie de l’aile des réunions publiques. Eugène Carrière commença la décoration de la salle des fêtes sur le thème « les Ages de la vie ». Les peintures, restées inachevées à la mort de l’artiste, sont maintenant conservées au musée du Petit Palais. Louis Jean Beaupuy [MAJ] et René Durieux entreprirent en 1931 un ensemble de peintures murales pour l’Exposition coloniale, qui fut remonté dans le grand salon du premier étage.
08:04 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
07/01/2011
Le 12e, centre de Paris Métropole ?
Vous avez probablement entendu parler de Paris Métropole, le syndicat mixte d’études, créé en juin 2009 l'impulsion de la Mairie de Paris, qui repose sur une démarche de coopération entre plus d’une centaine de collectivités d’Île-de-France de différents échelons : communes, intercommunalités, départements, région.
Saviez-vous Paris Métropole rassemble aujourd'hui 174 adhérents de tous bords politiques ? Réunis en séance extraordinaire le 8 novembre dernier, ils ont élu leur nouveau président, Jacques J.P Martin (maire UMP de Nogent-sur-Marne), qui, succèdant à Jean-Yves Le Bouillonnec (maire PS de Cachan), illustre l'alternance politique de la présidence.
Saviez-vous que Paris Métropole à son siège au 55 rue de Lyon (12e) dans l'immeuble ci-dessous.
Si Paris Métropole a su instaurer un dialogue et dégager des aspirations communes entre des collectivités qui auparavant s'ignoraient, il semble évident que les deux dossiers majeurs du "Grand Paris" que sont les Transports et le Logement ne pourront progresser que lorsque existera une structure administrative, politique et économique susceptible de les assumer.
Lors de ses voeux, Bertrand Delanoë a annoncé pour 2011, une réflexion sur la gouvernance métropolitaine, à partir des initiatives d’élus locaux de tous bords. L'histoire de Paris Métropole ne fait que commencer ...
Quelques liens pour aller plus loin :
- Le site de Paris Métropole : parismetropole.fr
- Paris Métropole sur Paris.fr : paris.fr
- Paris Métropole sur le site de Pierre Mansat : pierremansat.com
- Le site du sénateur Philippe Dallier : manifeste-grand-paris.fr
- Le site institutionnel du Grand Paris : mon-grandparis.fr
- Les propositions des architectes consultés par le Président de la République : legrandparis.culture.gouv.fr
- Le site du débat publique sur le réseau de transport du Grand Paris : debatpublic-reseau-grandparis.org
07:41 Publié dans Paris Métropole | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : paris
06/01/2011
Les Taxis nous en mettent plein la vue
Dire qu'il leur a fallu tant d'années pour y penser : Le taxi est libre ? Lumière verte. Il est déjà occupé, ou réservé ? Lumière rouge.
Les taxis parisiens devront tous s’y soumettrent, puisque le ministère de l’Intérieur a fixé en dernier délai le 30 décembre 2011, et ils sont d’ores et déjà autorisés à installer ce nouveau système de repérage simplifié et cela depuis le 15 juillet.
Jusqu’à présent, la différence ne se faisait de nuit qu’en fonction de l’intensité différente de lumières de même couleur, au point que seuls les initiés bénéficiant d’une vue parfaite étaient en mesure de distinguer les taxis libres des taxis occupés.
Notez qu'en attendant Autolib' et même après, les taxis constituent souvent un mode de transport avantageux sur le temps de parcours (les taxis prennent les voies bus) comme sur le coût.
Les 16 623 taxis parisiens vous transportent à toute heure du jour et de la nuit. Pour faciliter leur usage, Paris a mis en place un numéro unique d’appel : le 01 45 30 30 30
Les principales stations de taxi du 12e :
Station Bastille 12eme - 10 Place de la Bastille - Tel: 01 43 47 03 32
Station Gare de Lyon - Parvis de la Gare de Lyon - Tel:
Station Bercy - Palais Omnisports de Paris Bercy - Tel: 01 45 30 30 30
Station Cours Saint Emilion - 12 rue des Pirogues de Bercy - Tel: 01 44 75 09 16
Station Château de Vincennes - Route des Pelouses de Marigny - Tel: 01 48 08 00 00
Station Daumesnil - 5 place Felix Eboué - Tel: 01 43 43 00 00
Station Hôpital Trousseau - 26 Rue Arnold Netter - Tel: 01 44 87 95 94
Station Mairie du 12eme - 130, Avenue Daumesnil - Tel: 01 45 30 30 30
Station Porte Dorée - 1 Place Edouard Renard - Tel: 01 46 28 00 00
07:59 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
05/01/2011
Nouvelle année, nouveau logo pour notre Mairie
13:25 Publié dans Citoyenneté, Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
L'oeil sur la gastronomie du quartier (18)
Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à reconnaître les restaurants de Bel-Air Sud : nous vous soumettons une photo de leur carte ; à vous de les identifier et, si vous avez pratiqué leur table, de nous faire part de votre expérience.
Dix-huitième coup d'oeil :
Notre précédent coup d'oeil :
Il s'agissait du restaurant Le Chalet situé 100 rue de Picpus (angle rue Sidi Brahim)
08:25 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris