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10/08/2011

La fin d'un rêve

Rêve pour les uns, cauchemar pour d'autres, le squat du 110-112 avenue Michel Bizot vient semble-t-il, d'avoir été evacué. Déjà des ouvriers sont au travail pour clore l'espace.

paris

Lorsque ce local aura trouvé une utilisation plus politiquement correcte (commerciale vraisemblablement), il n'est pas certain que les habitants du quartier y trouvent autant de convivialité.

Commentaires

Un squat est un squat, c'est à dire une zone de non-droit. Il n'y a rien de convivial.

Écrit par : Jean | 10/08/2011

«Un squat est un squat , une zone de non droit »
v’lan mon cher rédacteur !
En peu de mots, Jean vous a fait la « Total »
Espèce de soixante huitard nostalgique de l’Odéon ! Gauchiste !
Ils fumaient quoi vos copains dans ce cloaque ?
Comme disait la Comtesse : « On se sent abaissé devant tant de grandeur. »

Écrit par : bernard | 10/08/2011

Un squat est un squat, une zone de non droit mais celui-ci était aussi un espace de liberté, un endroit qui échappait aux cadres qui régissent la ville et qui font que pendant des années des surfaces se retrouvent inoccupées et vides de tout. Un Squat est illégal, moche, bruyant mais est-ce pire qu'un espace vide et silencieux. Ce squat était aussi un espace de vie pour ces nomades qui l'habitaient comme une herbe folle qui pousse au travers du macadam, une respiration dans une ville gagnée par la "gentryfication" des coeurs de ville et alors que partout se multiplient des zones de non droit liées à la misére: multiplication des habitats sauvages dans le Bois de Vincennes, voire au "pied" de la bibliothèque rénovée de la rue de Picpus, dans les tunnels... Mais que fait la Police, Jean, pour toutes ces zones de non droit qui tendent à nous encercler?

Écrit par : Yves | 10/08/2011

@ Bernard: vous êtes rigolo.
@ Yves: La police ne fait rien, car elle s'est laissée enchainer par les "idiots utiles" comme Bernard.
Je suis d'accord avec vous, c'est bien malheureux que le squatt prenne en premier. Mais les ... et .... (je ne veux pas prendre une amende) qui n'envoient pas leurs enfants à l'école et vivent dans le bois de vincennes ou dans les tunnels sont, eux, l'âme de l'Europe au sens bernardien. Ils sont "comme nous" et "méritent plus que nous". Il faut combattre bernardiquement "les heures les plus sombres de notre histoire".
Donc, le squat se vide, car c'était plus facile.

Écrit par : Jean | 11/08/2011

« Bernard: vous êtes rigolo »
Si j’ai pu contribuer à vous déridez vos zygomatiques, je suis ravi !
Mais dans la suite de votre texte, cela se gâte à mon encontre : « les "idiots utiles" comme Bernard »
La conviction que vous y mettez m’honore !
Le reste de votre prose, je ne comprends RIEN (je ne suis pas le seul) à votre raisonnement
Vos phrases sont à ranger dans la caque avec les harengs !
J’espère que le poisson ne sera pas incommodé par l’odeur

Écrit par : bernard | 11/08/2011

Bien triste cette fermeture. Un espace culturel alternatif était un plus pour le quartier et particulièrement pour l'avenue du Général Michel Bizot qui se meurt un peu. Bien triste aussi et surtout pour ces jeunes gens bien sympathiques qui avaient trouvès une habitation dans ce rdc d'immeuble désafecté depuis trop longtemps. En l'absence de nuisance pourquoi avoir fermé ce lieu et deloger ses habitants ? :-( On verra bien ce qui sera fait de ce lieu par la suite... un McDo....

Écrit par : Gaël | 14/08/2011

Les commentaires sont fermés.