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23/04/2018

Deux chantiers, deux types de communication

Deux chantiers viennent de débuter dans notre quartier :

Le premier est situé 4 place Félix Eboué et ne passe pas inaperçu compte tenu de l'emprise qu'il est contraint d'occuper sur l'espace public. Emerige, le promoteur de ce projet mixte (logement privé, logement social et commerce) n'a pas lésiné sur l'information du public : aspect final de la construction, planning prévisionnel, précautions environnementales.

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Le second, un peu moins en vue, est situé 11 rue de Toul où lui aussi condamne le trottoir. C'est un ensemble immobilier de 53 logements locatifs sociaux financés par PERL et gérés par la RIVP. Mais là, après des années pendant lesquelles on a pu voir une friche industrielle annoncer des permis de démolir et de construire successifs et incompréhensibles, le chantier a débuté en limitant son affichage aux strictes mentions légales. Les riverains immédiats ont paraît-il été informés du projet, mais les autres attendent toujours.

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En voici la future façade :

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Seul élément de satisfaction : à la différence de ce qui est fait 222 rue de Charenton, la ville a heureusement permis l'alignement de cette construction sur les immeubles voisins en rachetant et en réaffectant au domaine public une bande de 92 m2 [2017 DU 141 : Acquisition d'une bande de terrain au 9/11 rue de Toul].

Il demeure tout à fait irritant de constater que seules les constructeurs privés se donnent le peine d'informer le voisinage de ce qu'ils construisent et des échéances du chantier. Ce n'est pas la première fois que nous déplorons cette anomalie. Faut-il une loi pour obliger les constructeurs de logements aidés et de bâtiments publics à respecter les habitants du quartier et faire de même ? 

Commentaires

S'agissant du chantier du 4 Place Daumesnil, il y a eu effectivement un effort de communication à louer. Mais aujourd'hui, le chantier est arrêté sans explication. Curieusement le bistrot "au tout va bien" situé à côté du chantier est aussi fermé pour cause de travaux. La démolition des immeubles aurait-elle entrainé des désordres importants aux constructions mitoyennes? Les français veulent savoir. En réalité, était-il nécessaire de démolir ces constructions de bonne qualité pour faire du "moderne"?

Écrit par : philippe | 27/04/2018

PERL n'est pas du secteur public, c'est du privé qui dissocie la propriété et l'usage du bien immobilier.
C'est une entreprise privée qui construit (7.200 logements entre 2000 en 2017, France entière) en s'appuyant sur des "clients"; ceux-ci deviennent par son intermédiaire propriétaires de logements en nue-propriété pendant un certain temps (une dizaine d'années pour les cas que je connais); temps pendant lequel les logements abritent des locataires gérés comme locataires de HLM par un organisme de logements sociaux; puis les "clients" récupèrent la pleine propriété de leur logement: ils peuvent augmenter les loyers aussi haut que la loi le permet, ils peuvent mettre les locataires sociaux à la porte s'ils ne peuvent pas s'aligner sur les nouveaux loyers, s'il y a reprise des lieux pour les habiter ou pour vendre!
Donc: certaines entreprises privées font des affichages corrects (ici sous contrôle de la Ville), d'autres ne font pas des affichages corrects... par souci d'économie??? Dans le commentaire, la RIVP est un bouc émissaire, symbole du "logement social" que d'aucuns refusent ????

Écrit par : michele | 27/04/2018

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