Le Quartier Bel-Air Sud

Comme on pouvait s'y attendre, le 5 juin, date anniversaire de six mois d'exploitation d'Autolib', n'a pas vu le moindre communiqué de la Mairie de Paris ni de notre Mairie d'arrondissement. Il est vrai que Vincent Bolloré avait pris les devants en assurant le service avec un mois d'avance.

À part cet article publié par Caradisiac (qui comporte une Video tournée dans notre quartier), l'espace médiatique n'est pas surencombré d'informations concernant Autolib'. Nous en profitons pour vous signaler deux approches qui devraient vous faire regarder Autolib autrement :

À Lyon, la société Car2go a mis en place un système d'autopartage très différent d'Autolib' :

Contrairement à Autolib', Car2go se passe de stations dédiées. Les voitures, des Smart fortwo, sont géolocalisées et se repèrent dans la rue grâce à un site Internet ou une application smartphone. Il suffit à l’abonné de la débloquer avec sa carte et de partir. La course est alors facturée 29 centimes par minute ou 12,90 l’heure. Il n’y a pas d’abonnement à payer. Une fois la course terminée, il suffit de garer la Smart Car2go sur n’importe quelle place de parking publique. Révolutionnaire, non ?

Déjà lancé dans 7 villes, Car2go (société détenue par le constructeur Daimler et le loueur Europcar) revendique 2000 véhicules et 60.000 abonnés aux États-Unis et en Europe.

Il est probable que certains d'entre-vous objecteront que car2go repose sur des véhicules à moteur thermique alors que le parc Autolib' est constitué de voitures électriques. Peut-être, mais pourquoi la promotion des véhicules électriques devrait-elle obligatoirement passer par l'autopartage ?

À Londres, Boris Johnson, le Maire à mis en place le programme Source London qui offre 658 points de recharge gratuits (moyennant un abonnement annuel de 10 £) aux véhicules électriques. 1300 points sont prévus pour fin 2013. Le but avoué est de faire de Londres l'épicentre européen de l'utilisation de voitures électriques. Il accorde aux véhicules électriques la gratuité d'accès à la zone soumise à la Congestion charge.

L'association ARVEM nous invite à participer à son 12e Vide Greniers qui se tiendra Samedi 9 juin de 8h00 à 18h30 sur le côté pair du boulevard de Picpus (entre la rue Marsoulan et la rue du Rendez-vous). Les vendeurs sont exclusivement des particuliers.

Comme tous les ans vous serez probablement très nombreux pour ce moment de convivialité et de bonne humeur.

En préalable au traditionnel festival Coulée Douce, la compagnie Progéniture présente vendredi 8 juin de 19h30 à minuit : "1789 secondes". Il s'agit d'un spectacle en  déambulation produit par la CIA - Cie Internationale Alligatore au siège de Progéniture : 24 bis rue du Gabon.

C'est la Révolution française plantée au beau milieu de notre quotidien ! Le public citoyen est précipité dans ces années de lumière, d'obscurité, de passion. On se quastionne sur l'abolition des privilèges, l'esprit de résistance, les droits de l'homme ... et de la femme ! Une traversée menée à trois cent à l'heure, ou les événements de l'époque résonnent de manière espiègle avec ceux d'aujourd'hui. Liberté, Egalité, Fraternité ont-ils encore de beaux jours devant eux ?

Ces représentations préalables se poursuivent :

• mardi 12 juin à 19h au croisement des rues lamoricière et Fernand Foureau avec le compagnie Progéniture
• mercredi 13 juin à 16h à l'entrée du square Charles Peguy avec la compagnie Les Zanimos
• jeudi 14 juin au croisement des dues Santerre et Picpus avec la compagnie Progéniture.

Lu aujourd'hui à 20h30 sur Liberation.fr :

Le groupe de distribution high-tech Surcouf, en redressement judiciaire, est désormais entièrement à vendre après l'échec d’un projet de cession de trois de ses magasins, a-t-il indiqué mercredi dans un communiqué.

La «dégradation du chiffre d’affaires, impactant directement la trésorerie, additionnée à la non réalisation des cessions partielles, nécessite de mettre en place une procédure de cession totale de l’entreprise, validée par le Tribunal de Commerce ce mercredi», a expliqué l’enseigne, propriété de Hugues Mulliez.

L'Oeil du quartier a été attiré par les emblèmes qui ornent certains édifices publics et mobliers urbains. Parfois simples graphismes, parfois véritables oeuvres d'art, ils tendent aujourd'hui à être remplacés par de médiocres panneaux sérigraphiés.

Ce viaduc ne devait pas avoir d'appui dans la Seine pour ne pas gêner la navigation déjà perturbée par le pont d'Austerlitz voisin. Il prendra la forme d'une très longue passerelle à deux arcs, suspendue par des poutrelles à treillis.

Construit de novembre 1903 à décembre 1904 par la Société de construction de Levallois-Perret, l'ouvrage possédait alors la plus grande portée des ponts parisiens avec 140 m (devancée désormais seulement par le pont Charles-de-Gaulle).

Jeudi 7 juin, à 19h30, Christophe Najdovski candidat EELV dans la 8e circonscription et Florence de Massol, sa suppléante, organisent une rencontre-débat avec avec Pascal Canfin, ministre délégué au développement.

Le thème : Gouvernement, Assemblée : les écologistes en action

Le lieu : l'école 57 A rue de Reuilly

Cette année encore le  Paris Jazz Festival vous fera vibrer tous les week-ends sous le signe de tous les jazz : piano, funk, latino, big bands !

Fidèles à la politique d’ouverture qui anime l’équipe du Paris Jazz Festival, les concerts du Delta permettrons de croiser les propositions surprenantes, festives, et les figures majeures du jazz d’aujourd’hui, qu’elles viennent de l’hexagone, d’Europe, mais aussi d’Afrique et du reste du Monde.

Les concerts sont gratuits, seule l'entrée au parc est payante :

Plein tarif : 5 € - tarif réduit (7 à 25 ans) : 2,75 €

Découvrez les programmes de Juin

WEEK-END 1 : JAZZ, PEINTURE, LITTÉRATURE…
Samedi 9 juin
16H00 DANIEL HUMAIR QUARTET
Dimanche 10 juin
15H00 JEAN-FRANÇOIS ZYGEL
" LA MUSIQUE DES MOTS "
21H00 GAMBLIN JAZZE, DE WILDE SEXTETE

WEEK-END 2 : TOUJOURS PLUS À L’EST
Samedi 16 juin
16H00 HADOUK TRIO
18H00 TRIO KORNAZOV / CODJIA / TAMISIER
Dimanche 17 juin
13H30 OIHANA QUARTET
16H00 BIRELI LAGRENE

WEEK-END 3 : TROMPETTES
Samedi 23 juin
16H00 ENRICO RAVA QUINTET " TRIBE "
18H00 AIRELLE BESSON & NELSON VERAS
Dimanche 24 juin
13H30 502 TRIO
16H00 IBRAHIM MAALOUF

WEEK-END 4 : HOMMAGE AUX GRANDS
Samedi 30 juin
16H00 DUKE & THELONIOUS

La Grande Campagnie des Musiques à Ouïr
18H00 FURROW, A COLE PORTER TRIBUTE
Dimanche 1 juillet
13H30 CMDL QUARTET
16H00 SIMONE SINGS NINA

Retrouvez ici le programme détaillé

Trop fort, Vincent Bolloré ! Alors qu'Autolib' a été inauguré le 5 décembre 2011, c'est mercredi 9 mai 2012 qu'il réunissait la presse pour dresser le bilan non pas de 5, mais déjà de six mois d'exploitation.

Non content de surexploiter de façon risible les colonnes de son gratuit Direct Matin pour vanter Autolib', il réussit à prendre les devants d'une presse sceptique en annonçant que : le service de voitures électriques en libre-service mis en place dans la région parisienne, pourrait être rentable un peu plus vite que prévu.

À l'appui de cette affirmation (au conditionnel tout de même) il évoque les 15 000 abonnements (dont seulement un peu plus de 5000 annuels), les 1740 voitures en service fin mai, et les 500 stations (soit 3 ou 4 bluecar par station).

Il annonce par ailleurs que début mai, les voitures avaient été utilisées 118 000 fois, ce qui, rapporté à la mise en service progressive des véhicules correspond à environ une utilisation par jour et par voiture. De nouvelles formules d'abonnement ont récemment été lancées pour "doper" la demande.

Vincent Bolloré espère 30 000 abonnements annuels d'ici la fin de l'année et 80 000 à l'horizon 2018, nombre qui devrait assurer la rentabilité du projet. À 144 € par an plus 5 € la demi-heure d'utilisation, on comprend que les 52% des foyers parisiens qui ne possèdent pas de voiture hésitent à s'engager. Rappelons que les utilisateurs occasionnels ont souvent intérêt à recourir au taxi.

Que voit-on objectivement quand on se promène dans notre quartier ?

Les stations Autolib' dans le 12e (Source)

Le nombre de stations est tel (43 dans le 12e) que chacun a pu les observer. Les voitures semblent désormais en nombre suffisant dans les stations. Bien rares par contre sont celles que l'on voit en circulation. Et s'il est fréquent de voir des employés Autolib' s'affairer aux stations, il reste exceptionnel de voir un usager prendre ou déposer une Bluecar.

Bons joueurs, les loueurs de voitures saluent la volonté politique de faire évoluer l'offre de mobilité à Paris mais affirment être, eux aussi, des acteurs du partage de l'automobile et revendiquent des facilités pour stationner en ville.

Il est vrai qu'Autolib' bénéficie d'un avantage considérable : la mise à disposition de milliers de places de stationnement sur l'espace public. Considérable quand on réalise qu'Autolib' est une délégation accordée à une entreprise privée. Aviez-vous remarqué qu'à la différence de Vélib', le logo de la Ville ne figure pas sur les stations Autolib' ?

Rappelons nous enfin que, si la rentabilité espérée par Bolloré n'est pas atteinte au bout de sept ans, les communes concernées risquent de devoir renflouer le dispositif.

Le contrat de délégation de service public prévoit en effet d'indemniser Bolloré si les pertes atteignent 60 millions d'euros.

L’affichage associatif est réglementé par l'article L581-13 du code de l’environnement :

Sous réserve des dispositions du présent chapitre, le maire détermine par arrêté et fait aménager sur le domaine public ou en surplomb de celui-ci ou sur le domaine privé communal, un ou plusieurs emplacements destinés à l’affichage d’opinion ainsi qu’à la publicité relative aux activités des associations sans but lucratif.

La surface minimale est déterminée par un décret du 25 février 1982 : pour Paris, 12 mètres carrés plus 5 mètres carrés pour 10 000 habitants au-delà de 10 000 habitants.

Un voeu déposé par le groupe EELVA au conseil de Paris du 14 mai dernier a mis en évidence que l’espace public parisien manque cruellement de lieux d’informations pour les associations et de lieux d’expression libre pour tous les Parisiens. En effet, la Ville de Paris ne respecte pas la règlementation qui impose une surface de plus de 1 130 m2 de panneaux alors que Paris ne dispose que de 145 m2. Par ce voeu, les éluEs écologistes ont demandé que la Ville de Paris se mette en conformité avec la loi en mettant à disposition des Parisiens des panneaux en nombre suffisant. Le voeu a été adopté.

Pour des motifs financiers, la Ville de Paris n'a pas reconduit en 2012 le marché public qui la liait à la société Publilégal. Celle-ci gérait depuis 2005 la mise à disposition gratuite pour les associations parisiennes de 289 vitrines d’affichage à Paris (ou panneaux d’affichage sous verre), apposées notamment sur les murs de certaines écoles. Publilégal assurait en particulier le système de réservation des emplacements auprès des associations, l’affichage dans les panneaux et le renouvellement des affiches. Cette décision aura malheureusement pour effet de réduire la visibilité des associations auprès du grand public.

Certaines mairies d'arrondissement : le 13e, le 19e, ont annoncé des mesures de reprise en mains locale de la gestion des panneaux associatifs. Espérons que la mairie du 12e prendra rapidement une mesure semblable.

En attendant, la ville de Paris renvoie vers :

• l'outil SIMPA et ses améliorations annoncées, qui reste réservé aux internautes et qui, s'il constitue un bon répertoire des associations, manque singulièrement de support pour assister les associations qui souhaitent s'inscrire.
• les panneaux lumineux gérés par JCDecaux
• les panneaux des conseils de quartier

La mairie du 12e de son côté a ouvert une page Facebook sur laquelle associations comme particuliers peuvent s'exprimer ainsi qu'ActuAsso12, un espace de publication dont le fonctionnement abscons risque de rebuter nombre de bonnes volontés.

De tous côté fleurissent des initiatives prédendant servir la communication. Il n'est pas sûr cependant, que tant d'actions plus ou moins redondantes servent vraiment la cause des associations.

Rappelons enfin que notre blog, ouvert aux annonces associatives du quartier et aux libres commentaires des lecteurs, reste un moyen d'information et d'expression accessible à tous.