Le Quartier Bel-Air Sud

Pour la quatrième fois, les Puces du Design s'installent à Bercy place des Vins de France. Du 23 au 26 mai 2013, cette 28e édition (elles existent depuis 1999) nous propose pendant 4 jours le meilleur du design du 20° siècle ; des années ‘50 aux années ‘90 et même 2000..

Dès le jeudi après-midi, venez en accès libre et gratuit, chiner auprès de la centaine d'antiquaires spécialisés venus pour l'occasion de toute l'Europe.

Retrouvez toutes les infos sur le site www.pucesdudesign.com

Le conseil de Paris se réunit 9 à 11 fois par an. Nous profitons de ce mois de mai sans séance pour vous rappeler sa composition. 

Le Conseil de Paris, défini par la loi PLM de 1982, est constitué de 163 conseillers élus pour 6 ans. La parité est quasiment respectée : au 17 mars 2013, on comptait 80 femmes et 83 hommes.

Le 12e arrondissement a élu en 2008 10 conseillers de Paris (5 hommes et 5 femmes) dont sa Maire.

Par ordre alphabétique, les 10 conseillers de Paris élus du 12e

La composition par groupe politique du Conseil de Paris est la suivante :

• Groupe socialiste, radical de gauche et apparentés (PSRGA) : 77 conseillers dont 29 adjoints au Maire de Paris. Élus du 12e : Michèle BLUMENTHAL, Sandrine CHARNOZ, Jean-Louis MISSIKA, Christian SAUTTER et Karen TAÏEB.

• Groupe Union pour une Majorité de Progrès à Paris et Apparentés (UMPPA): 52 conseillers. Élue du 12e : Valérie MONTANDON.

• Europe Ecologie – Les Verts et apparentés (EELVA) : 11 conseillers dont  4 adjoints au Maire de Paris. Élu du 12e : Christophe NAJDOVSKI.

• Union des démocrates et indépendants (UDI): 11 conseillers. Élu du 12e : Gérard REY.

• Groupe communiste et élus du parti de gauche (PCF/PG) : 10 conseillers  dont 3 adjoints au Maire de Paris. Élus du 12e : Alexis CORBIERE et Catherine VIEU-CHARIER.

• Non inscrits : 2 conseillers

Connaissez-vous les rues Bernard Lecache, Jeanne Jugan, Cailletet, du Chaffault, Elie Faure ? Non ? elles font pourtant partie du quartier administratif Bel-Air.

De toute évidence, ceux de nos lecteurs qui doutent que le boulevard périphérique constitue une fracture urbaine ne s'y sont pas promenés. Peut-être ont-ils tout de même parcouru le boulevard de la Guyane.

Boulevard de la Guyane

N'ont-ils pas constaté que ce bout de Bel-Air était pour le moins isolé de son centre ?

Photo prise depuis ICI
Cliquez pour mieux voir l'immeuble de brique situé LÀ 

En examinant des cartes anciennes comme celle-ci ou celle-là, on peut facilement réconstituer les continuités urbaines qui ont été rompues par la voie quasi-infranchissable qu'est le boulevard périphérique.

Afficher Bel-Air avant sur une carte plus grande

En rouge sur ce plan apparaissent les quatre liaisons actuelles entre Paris et Saint-Mandé. En vert, les sept qui n'ont pas survécu au périphérique

Construction du boulevard périphérique en 1969
à la porte de Vincennes (cliquez pour agrandir)

Le recouvrement du périphérique apparaît à certains comme le remède à cette plaie. Ce n'est pas notre cas car elle n'est que très localement applicable et surtout ne fait que camoufler les nuisances plutôt que d'en traiter la cause.

Utile faute de mieux, mais guère engageant

Les défenseurs du périphérique rappellent que le transport des marchandises est nécessaire à la vie économique et à l'alimentation des parisiens. Certes, mais il ne suffit pas de les faire tourner autour de Paris, il faut aussi leur faire parcourir des artères pénétrantes comme le Cours de Vincennes qui pourrait être un modèle pour la conversion du périphérique en boulevard urbain.

La transformation du boulevard périphérique autoroutier en un boulevard urbain, accessible et franchissable par les piétons, ne peut bien sûr suffir à la création du Grand Paris. Un réseau de transport performant, une solidarité financière de tous les habitants et une gouvernance commune sont absolument nécessaires. Mais tant que le périphérique conservera son caractère autoroutier, il y aura un intra-muros et un de l'autre côté du périphérique.

Depuis quelques jours, sur les grilles du métro de la place Sans-Nom, une nouvelle exposition photographique a été mise en place par le conseil de quartier : Le Bestiaire de Bel-Air.

Demain jeudi 16 mai à 17h, le conseil de quartier nous convie à l'inauguration de cette exposition en présence de Michèle Blumenthal, Maire du 12e arrondissement.

L'Oeil du quartier prend de la hauteur. Passager clandestin d'un satellite géostationnaire, il a pu observer quelques particularités urbanistiques et architecturales de notre quartier. Il vous en soumet les photos. A vous d'identifier les lieux et les bâtiments vus de la haut.

Samedi 18 mai 2013, le ministère de la Culture et de la Communication nous invite à la 9ème édition de la Nuit européenne des musées.

Tous les arts (musique, théâtre, gastronomie, jeux ou cinéma ...) s’emparent des musée pour mieux les éclairer.

Plus de 3000 musées dans toute l’Europe répondent à l’appel de la Nuit en ouvrant leurs portes simultanément aux nombreux européens désormais fidèles à l’événement.

Rendez-vous sur cette page pour connaître le programme parisien. Dans le 12e, on notera :

- à la Cinémathèque Française : Films chantés et enchantés

Films chantés et enchantés en lien à l’œuvre de Jacques Demy (4 séances 20h,21h,22h,23h). Programmation de courts métrage conçue et présentée par les jeunes participants de l’Autre Ciné-club à partir des films de la collection de la Cinémathèque,

Chaque séance sera précédée d'une surprise musicale autour de Jacques Demy

- au Palais de la Porte Dorée : Ouverture exceptionnelle et Spectacle de cirque

Quinze minutes joué quatre fois dans la soirée (à 19h, 20h, 21h et 22h). Le public sera très proche du cadre coréen, pour sentir le vent, l'effort, l’appréhension de l'envol, avec, aux oreilles, une musique jouée en direct avec des sonorités d'ici et d’ailleurs, des chants en français et en langues étrangères, et des textes dits par un musicien et par un comédien. Les textes seront sélectionnés parmi les ressources de la Cité, comme pour donner voix aux mots et aux textes présents dans ce lieu.

L'Aquarium sera en accès libre de 19h à 21h

C'est seulement aujourd'hui, au travers d'un communiqué de la Mairie de Nogent-sur-Marne que nous découvrons cette information dont une trace mérite à nos yeux de figurer ici :

Durant cinq jours et cinq nuits, Marvellous Island, un festival de musique éléctro autorisé et promu par la Mairie de Paris s'est tenu dans le bois de Vincennes sur l'ile de la Porte Jaune

Monté par un jeune loup de la nuit, Arthur Louvet déjà propriétaire de trois établissements à Paris le festival Marvellous Island a réuni au Bois de Vincennes du 7 au 11 mai 2013, une centaine d’artistes electro. De 15 heures à 6 heures du matin, les concerts se sont enchaînés sur trois scènes dont une en extérieur.

Ces cinq jours de concerts n’ont cependant pas fait que des heureux, en particulier les riverains de Fontenay-sous-Bois, Vincennes et Nogent-sur-Marne.

C'est sous ce titre que le photographe Jean Philippe Corre a réalisé un intéressant travail sur La Petite Ceinture.

La parenthèse urbaine : circle from JiPÉ Corre on Vimeo. 

Na manquez-pas :

• à la minute 1:30 le franchissement du Cours de Vincennes
• à 1:43 : la résidence de la rue Rottembourg
• à 1:58 la passerelle des Meuniers
• à 2:02 la grille de la porte de Charenton

Sous le titre Classé et caché nous évoquions en octobre 2010 les différents chantiers qui depuis 2007 ont privé les parisiens de ce monuments historique.

L’enceinte Thiers est ainsi nommée car décidée en 1840 par Adolphe Thiers, alors ministre de la Guerre afin d'éviter une nouvelle invasion de Paris après le désastre de 1914. Commencée en 1841, elle nécessita quatre ans de travaux.

L'ouvrage de 34 km de circonférence était constitué de 94 bastions surplombants un fossé de 10 mètres de profondeur et large de 40, au delà duquel s'étendait une zone non constructible d'environs 200 mètres. Vu de dessus, l'ouvrage encerclait Paris à la façon de créneaux de châteaux fort.

Crédits : P.Unplugged/De.Phoebus

À la destruction de l'enceinte, en 1919, il ne demeure que le bastion numéro 1 à la porte de Bercy (ci-dessus), et des vestiges du bastion 44 à la porte de Clichy. On peut aussi voir la poterne des Peupliers et une partie de la porte d'Arcueil.

Le bastion numéro 1, inscrit monument historique le 21 mai 1970, a été restauré pour la dernière fois en 1987.

Après sept ans de privation due au chantier SIAAP du Tunnel TIMA, puis à celui de l'extension de la ligne T3 du tramway, nous aimerions bien pouvoir profiter de ce monument historique de l'arrondissement.

Alors que le T3 est en service depuis bientôt six mois, rien n'a été annoncé concernant sa remise en état. Qui va la prendre en charge ? les entreprises qui l'ont meurtri ? l'état ? la ville ?

Faudra-t-il attendre l'achèvement du quartier Bercy-Charenton dont le plan guide a magnifiquement intégré ce monument aujourd'hui inaccesible, à la liaison verte prévue entre le bois de Vincennes et le parc de Bercy ?

Cliquez pour agrandir

Si c'est le cas, il nous faudra encore beaucoup de patience ...

L'Oeil du quartier prend de la hauteur. Passager clandestin d'un satellite géostationnaire, il a pu observer quelques particularités urbanistiques et architecturales de notre quartier. Il vous en soumet les photos. A vous d'identifier les lieux et les bâtiments vus de la haut.