Le Quartier Bel-Air Sud

Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.

Saurez-vous les reconnaitre ?

Trente-troisième coup d'oeil : 

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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ? 

Si certains commerces comme les opticiens, les coiffeurs ou les agences immobilières sont largement, voire très largement représentés, il en est d'autres en voie d'extinction. Parmi ces derniers figurent les photographes de quartier qui étaient encore 5 ou 6 dans l'arrondissement en 2011 et ne doivent plus être aujourd'hui que 2 ou 3.

En cause le numérique, le tirage en ligne et le smartphone. Ceux qui résistent ont forcément intégré ces technologies et se sont adaptés à la clientèle qui ne se résoud pas à n'avoir qu'un écran comme interlocuteur.

L'un de ces photographes se trouve dans notre quartier au 19 avenue du Dr Arnold Netter, en face de l'hôpital Armand Trousseau.

Spécialiste en photo prénatale et néonatale il a récemment complété son offre de tirages numériques avec la réalisation de photos d'identité dématérialisées, pour lesquelles il est depuis peu agréé ANTS. Cette procédure déjà incontournable pour le Permis de conduire le sera bientôt bientôt pour toutes les cartes officielles comportant une photo (carte d'identité, carte vitale, passeport ...).

Les Coucous était le nom d'un lieu-dit de Saint-Mandé occupé au XVe siècle par des cultures maraîchères. Il était traversé par un chemin de terre qui commençait dans le chemin des Marais (aujourd'hui l'avenue Daumesnil) et qui portait alors le nom de ruelle de l'Epinette.

Extrait du plan Roussel de 1731 (Cliquez pour agrandir)

Après l'annexion à Paris de 1860, la partie située à Bel-Air s'est appelée sentier de l'Epinette jusqu'en 1875 puis sentier, puis rue des Coucous avant d'être en 1885 nommée rue du Colonel Oudot.

La rue du Colonel Oudot au début du XXe siècle

De la ruelle de l'Epinette ne reste à Saint-Mandé que la rue de l'Epinette dont une partie a été renommée rue du Commandant Mouchotte.

Il y a environ six mois, la presse commentait largement la décision des communes de Charenton-le-Pont et de Vincennes de rendre payant le stationnement des deux-roues motorisés (2RM).

Comme à leur habitude, les organisations de motards manifestaient leur colère et menaçaient de ne plus mettre les roues dans ces communes.

Le sujet ayant quitté la une des journaux, nous nous sommes rendus à Charenton-le-Pont (rue de Paris et alentours) et à Vincennes (avenue de Paris et alentours) afin de juger par nous-mêmes de la situation.

à Charenton-le-Pont nous avons vu :

des parkings 2RM payants, nombreux et utilisés

des utilisateurs "oublieux" ayant reçu des FPS

d'autres 2RM en règle et de rares contrevenants

à Vincennes nous avons vu :

des parkings 2RM payants et fréquentés

des préposés au contrôle en action

quelques rares irréductibles

De retour à Bel-Air, traversant Saint-Mandé qui comme Paris accorde aux 2RM la gratuité du stationnement, nous avons vu ça :

Ce n'est bien sûr pas au cours de la dernière année de sa mandature que l'on va voir la Maire de Paris revenir sur son engagement purement démagogique de maintenir le stationnement gratuit des 2RM et contenir ainsi leur colère congénitale.

Pour guérir Paris de la plaie que constitue le stationnement anarchique des motos et scooters sur les trottoirs et la circulation qui l'accompagne, on ne pourra échapper à leur imposer le régime applicable à tous les véhicules à moteur. Cela suppose évidemment :

• de porter à un niveau convenable le nombre de places dédiées sur chaussée (un simple marquage au sol suffit)
• d'assurer le contrôle du paiement sur les aires autorisées et la verbalisation des contrevenants.

Quel candidat aux municipales de 2020 osera se présenter sans inclure une telle disposition dans son programme ?

La dix-neuvième édition du Marché des Pays de l’Aveyron se tiendra les 12, 13 et 14 octobre 2019 à Bercy autour de la rue de l’Aubrac. Une centaine d'exposants (artisans et producteurs régionaux) monteront à Paris pour vous proposer leurs produits.

Horaires : 9h00 22h00 ; clôture dimanche 14 à 19h.

Nous le répétons chaque année : ce marché spécialisé sur une seule région, revêt tant par ses exposants que par ses visiteurs une autenticité qui le distingue des nombreux marchés paysans qui fleurissent sur nos trottoirs à longueur d'année. Ne le manquez-pas !

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Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.

Saurez-vous les reconnaitre ?

Trente-deuxième coup d'oeil : 

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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ? 

Pour faire vivre la facette dialogue de ce blog qui s'affirme blog citoyen d'information et de dialogue des habitants du quartier et au-delà, nous vous invitons chaque mois à nous faire part des réflexions que vous inspire une question.

La question du mois d'Octobre :

Vous êtes incommodés
par des épanchements d'urine ?

Pensez-vous que les Uritrottoirs
soient la solution ?

En souhaitez-vous dans le quartier ?

Si la rue du Docteur Goujon est bien connue des habitants de Bel-Air Sud, le Docteur Goujon lui-même qui fût une personnalité du 12e fait l'objet de peu d'écrits.

Né à Pont-de-Veyle (Ain) en 1840 et décédé à Paris en 1907, Étienne GOUJON était un aliéniste et homme politique français. Lauréat de la Faculté de médecine de Paris, il soutient sa thèse de doctorat en 1866 (Etude sur quelques points de physiologie et d'anatomie pathologique), qui est honoré d'un Prix de thèse.

Quelques années plus tard, Etienne Goujon reprend une importante maison de santé pour aliénés située au 90 rue de Picpus. Il dirige cette maison en association avec Xénophon Rota, puis avec Henri Hugonin, auquel il cèdera la maison au début du siècle dernier.

Nous n'avons malheureusement trouvé aucun document iconographique représentant cette maison de santé. Seule, cette photo prise au début du 20e siècle depuis la rue de Tahiti en direction de la rue de Picpus en montre probablement le mur de clôture.

rue de Tahiti vers 1900 vue en direction de la rue de Picpus

et telle qu'aujourd'hui en cliquant ici

Mais le docteur Etienne Goujon est surtout connu comme homme politique : il fut en particulier président du Conseil général de l'Ain, sénateur de ce département de 1885 à 1907 et maire du XIIème arrondissement de Paris, de janvier 1879 à 1900. C'est à ce dernier titre que son nom a été donné à une rue de l'arrondissement, percée en 1926 sur l'emplacement du parc de sa maison de santé, et depuis entièrement lotie.

Dimanche 7 octobre aura lieu à Paris la 4ème édition de la Fête de la vigne et du raisin. Le coup d'envoi des festivités a été donné dès le 4 septembre avec le début des vendanges participatives.

De nombreuses animations autour des vignes sont organisées à l’occasion de la Fêtes de la vigne et du raisin de Paris en particulier dans les 18e et 20e arrondissement la randonnée des vignes et du raisin"- rando gratuite et sans inscription.

Dans le 12e, les vendanges participatives ont eu lieu à Bercy jeudi 13 septembre malgré une météo peu avenante. 

Retrouvez ici le programme des festivités au parc de Bercy et à l'Institut Clorivière. Nous profitons de l'événement pour rendre hommage à Baron Le Roy :

De son vrai nom Pierre Le Roy de Boiseaumarié (1890-1967), Baron Le Roy est le créateur du système français d'appellation contrôlée.

Cet illustre vigneron de Châteauneuf-du-Pape associé à quelques autres réformateurs de la viticulture française, a joué le principal rôle au sujet de la reconnaissance des appellations d’origine comme on les connaît aujourd’hui.

C’est également Pierre Le Roy, juriste et vigneron qui entreprit les démarches pour faire reconnaître les règles proposées aux vignerons de Châteauneuf-du-pape. Toutes les démarches et procédures s’étalèrent sur plus de 10 ans. Il a fallu attendre en 1935 pour obtenir l’instauration d’un régime des appellations qui reprenait mot à mot ce qui avait été promulgué pour le châteauneuf-du-pape.

Faut-il rappeler qu'une rue de Bercy lui est attribuée et que cette rue est promise à la jonction entre Bercy-Charenton et Charenton-Bercy.

La Cinémathèque francaise (51 rue de Bercy) programme du 10 octobre 2018 au 28 janvier 2019 une exposition consacrée à Sergio Leone accompagnée d'une rétrospective de ses films. À l'occasion du cinquantième anniversaire de la production de Il était une fois dans l'Ouest (1968), le 10 novembre à 20h15, la projection du film (en V.O.) sera présentée par Claudia Cardinale.

Longtemps sous-estimé par la critique, Sergio Leone (1929-1989) est aujourd'hui reconnu comme metteur en scène post-moderne, d'une certaine manière analogue à Stanley Kubrick.

Cette exposition, riche en documents et en émotions, souhaite rendre hommage à son talent de créateur et à sa capacité de rénover le cinéma à partir des éléments les plus disparates de la culture de son temps. 

L'exposition s'adresse à la fois à ceux qui souhaitent découvrir l’oeuvre de Leone, et à ceux qui connaissent chacun de ses plans par coeur.