Le Quartier Bel-Air Sud

C'est en effet mercredi 12 novembre à 19h30, à l'école élémentaire du 83 avenue Michel Bizot,  que va se tenir la première réunion publique du conseil de quartier Bel-Air Sud renouvelé.

Des sanisettes ont été installées pour la première fois à Paris en 1980 par la société JCDecaux (qui est propriétaire du nom) pour remplacer les anciennes vespasiennes.

Paris compte près de 400 sanisettes dont l'accès est gratuit depuis le 15 février 2006.

De nouveaux sanitaires, conçus par le designer Patrick Jouin, seront installés à compter de février 2009 et remplaceront progressivement le parc en place.

Toutes les sanisettes seront alors accessibles aux handicapés.

Le 12ème arrondissement détient 16 sanisettes dont la carte ci-dessous indique les emplacements.

Vous ne manquerez pas de constater que l'ouest de l'arrondissement est notoirement mieux équipé que la périphérie. Faut-il s'étonner des épanchements d'urine et des mauvaises odeurs maintes fois déplorés par la commission civisme ?

Agrandir le plan

Malheureusement l'annonce de la Mairie de Paris concerne le remplacement des sanisettes et nullement leur accroissement.

Mélissa Laveaux vient à Atout livre vendredi 7 novembre à 19h30 pour un avant-goût de son album Camphor & Copper sorti le 3 novembre chez No Format.

Mélissa Laveaux est une jeune chanteuse canadienne qui revisite les richesses de son héritage haïtien afin de créer un univers très personnel aux sonorités créoles-calypso, blues ou jazz.

Atout Livre : 203 bis av. Daumesnil (12e)

Depuis son inauguration du 28 juin dernier largement couverte par la presse, Voguéo, la navette fluviale n'a guère tenu la une de l'actualité.

Jeudi 30 octobre au matin, nous nous sommes rendus à son arrêt Parc de Bercy pour voir Vogéo dans la "vraie vie".

L'arrêt se situe sur le Port de Bercy à égale distance de la passerelle Simone de Beauvoir et du Pont de Tolbiac.

Venant de la passerelle (dont l'ascenseur n'effectuait qu'une partie du service), nous n'avons localisé que tardivement l'arrêt qui est fort mal balisé pour un marcheur qui longe le fleuve.

Un abribus et un panneau lumineux type SIEL permet d'attendre dans des conditions satisfaisantes la navette dont la fréquence est de 20 mn aux heures de pointe et 30 mn aux heures creuses.

A l'heure exacte arrive le Voguéo de 08h46. Quatre personnes en descendent.

Deux se dirigent vers le pont de Bercy, les deux autres vers la passerelle Simone de Beauvoir. La navette repart en direction d'Austerlitz avec deux personnes à bord.

   

Bien sûr, il est permis de penser qu'a 8h45, la majorité des travailleurs était déjà sur son lieu de travail et que le 30 octobre se trouvait en période de congés scolaires, mais il semble évident que Voguéo n'assure qu'une infime part du trafic voyageurs entre Maisons Alfort et Bercy.

Notre voisin MonCharenton.com relate également sur cette page son expérience de Voguéo.

Nous effectuerons une nouvelle observation instantanée d'ici quelques mois, mais de retour de Bercy, nous étions tentés de comparer Voguéo à Vélib' dont l'immense succès tient à la grande disponibilité sur tout le territoire parisien pendant que Voguéo se limite à un petit tronçon de ligne expérimentale (*).

(*) Après une expérimentation de deux ans, la mise en place définitive (et de nouvelles lignes) sont prévues à l'horizon 2010 (source).

Cette nouvelle rubrique hebdomadaire est destinée comme nos précédentes à vous faire partager notre intérêt pour le quartier dans lequel nous vivons.

Nous vous soumettons cette fois des plaques de rues dont seules les informations signalétiques sont lisibles. A vous de trouver à qui elles se rapportent ?

Dix-neuvième coup d'oeil :

Notre précédent coup d'oeil :

Il s'agissait effectivement de la rue de Rottembourg.

Le Baron Henri Rottembourg fût un militaire français né le 6 juillet 1769 à Phalsbourg (Meurthe) et mort le 8 février 1857.

Il servit dans la grande armée et mérita à la bataille d'Iéna, le grade de colonel du 108e régiment d'infanterie de ligne et la croix d’officier de la Légion-d’Honneur le 7 juillet suivant. Il ne rentra en France qu’en 1811 et fut nommé général de brigade le 21 juillet.

L'iconographie le concernant ne nous a permis d'en trouver le portrait, mais seulement cette figurine censée le représenter et son blason.

  

Précédemment ruelle de l'Eglise (elle se limitait alors à la partie comprise entre la rue La Vega et le boulevard Soult), la rue Rottembourg a été ainsi dénommée en 1869.

En 1813, le plan de Saint-Mandé la mentionne sous le nom de rue des Vaches ; elle a aussi porté le nom de rue de la Vallée de Fécamp.

Le Parc Zoologique de Vincennes tel que nous le connaissons et qui a peu évolué depuis son inauguration en 1934, fermera ses portes au public le 30 novembre prochain. L'information nous a été confirmée dimanche dernier par les gardiens.

Il vous reste à peine quatre semaines pour lui rendre une dernière visite et profiter de la douceur de l'automne dans les 15 hectares de son parc.

Vous le croyez déjà déserté par les animaux ? Si effectivement, les fauves, les éléphants, les ours et les rhinocéros ont quitté le zoo de Vincennes pour trouver asile dans d'autres parcs animaliers européens, il reste 500 animaux de 89 espèces (jusqu'à 1200 de 170 espèces auparavant) dont les girafes, les babouins, le loup arctique et les hippopotames.

Pour tenir compte de la fermeture de certaines structures, le tarif unique (adultes/enfants) est de 3 € (Informations pratiques).

   

Et ensuite ? vous demandez-vous !

Si au cours de l'été, un certain nombre de journaux se sont avancés à annoncer un début des travaux de rénovation à partir de février 2009 et une ré-ouverture en 2012 après un chantier de 30 mois, aucune information officielle ne nous est actuellement parvenue dans ce sens.

En effet, le Partenariat Publique-Privé (PPP) qui avait été lancé en 2005 et avait choisi comme projet-lauréat celui de l’agence TnPlus a dû être abandonné en raison de son coût (plus de 200 millions d'euros).

Un second appel d'offres pour la rénovation du Parc zoologique a été lancé fin 2007. Le concept, qui prévoit de faire évoluer les animaux dans des espaces rappelant leurs écosystèmes respectifs, a en principe été préservé, mais une base de 130 à 150 millions d'euros est visée afin de rendre possible le bouclage financier du PPP.

Le Muséum d'Histoire Naturelle aura-t-il les informations et le sens de la communication lui permettant de nous rassurer d'ici fin novembre ?

Après la Colombie puis le Brésil, voici le Mexique qui vient faire la fête dans le 12e. C'est probablement ce que vous penserez en voyant cette oeuvre de 6,40 mètres de haut qui trône au milieu de la place Léonard Berstein :

Nous n'osons croire que certains de vous ont oublié Easy Rider, le film culte réalisé par Dennis Hopper en 1969 :

Deux motards traversent les Etats-Unis pour en découvrir les charmes cachés... Les côtés pile et face de l'Amérique servi par la musique des années soixante-dix.

Au moment où le site de la ville nous informe que les cimetières parisiens se mobilisent pour la Toussaint, il nous a paru intéressant de faire le tour de ceux de notre arrondissement.

Parmi les 20 cimetières parisiens, seuls 14 sont situés dans les limites actuelles de la capitale :

• ceux qui étaient déjà dans Paris avant les annexions de 1860 : Montmartre, Montparnasse, Père-Lachaise.

• ceux qui sont devenus parisiens en même temps que les communes annexées : Grenelle, Vaugirard, Auteuil, Passy, Batignolles, Saint-Vincent, Le Calvaire, La Villette, Belleville, Charonne et Bercy qui est le seul cimetière parisien se trouvant dans le douzième arrondissement.

• le cimetière sud de Saint-Mandé qui se trouve dans le quartier de Bel-Air Sud appartient (comme son nom l'indique) à la commune de Saint-Mandé qui a été partiellement annexée par Paris en 1860.
  

En 2002, la commission PLU du conseil de quartier avait suggéré de créer un portail à l'intersection de la rue du Général Archinard et de l’avenue du Général Messimy afin de l'ouvrir sur le quartier.

  

Une idée qui pourrait être relancée dans le cadre des relations entre Paris et Saint-Mandé.

• le cimetière ancien de Charenton (avenue de Gravelle)

Cimetière transféré en 1848 dans le bois de Vincennes.

• le cimetière Valmy de Charenton (avenue de la porte de Charenton)
  

• le cimetière de Picpus (35 rue de Picpus) : 

C'est le seul cimetière privé de la ville de Paris. Il a été creusé en juin 1794 au fond du jardin d’un couvent dont les religieuses, chanoinesses de Saint-Augustin, ont été chassées 2 ans plus tôt, pendant la Révolution française.

Plus de 1300 personnes guillotinées durant la Terreur en 1794 place la de la Nation (appelé à l’époque place du Trône renversé) furent ensevelis dans deux fosses communes du cimetière Picpus. 

Racheté par les familles des condamnés, le lieu devient un cimetière privé. C’est ainsi qu’y fut enterré en 1834 le marquis de La Fayette, héros de la guerre d’indépendance des Etats-Unis, à côté de sa femme, dont les sœurs et la mère reposent dans les fosses communes.

Tous les 4 juillet jour de sa fête nationale, l’ambassade des Etats-Unis vient au cimetière rendre hommage à La Fayette.

Vous pouvez le visiter :

. en été : tous les jours en été de 14h à 18h sauf lundi et jours fériés

. en hiver : tous les jours de 14h à 16h sauf dimanche et lundi 

Tarif d’entrée : 3 EUR payable au gardien à gauche de l’entrée.

Dans la présentation de l'ouvrage de Larissa Noury : La couleur dans la ville (Editions Le Moniteur), on lit :

Dans les décennies d’après-guerre, la couleur semblait avoir déserté la ville. Aujourd’hui, elle retrouve pleinement son droit de cité et investit aussi bien les immeubles de logement que les bureaux, les équipements, et même les infrastructures de transport.

Les architectes et les urbanistes la considèrent comme indispensable à la compréhension de l’espace urbain et à la qualité de vie des habitants, susceptible d’enrichir l’environnement en lui apportant lisibilité, rythme et perspective.

Ainsi, après l'avoir remarqué sur plusieurs exemples réçents (rue Louis Braille, avenue de Saint-Mandé), c'est la rue de Toul qui s'apprête à prendre des couleurs.

Au 25 rue de Toul (où les anciens du quartier affirment avoir connu une ferme), la Ville de Paris a confié à la Semidep la construction d'un immeuble d'habitation de 6 étages qui comportera 12 logements sociaux.

    

Cette nouvelle rubrique hebdomadaire est destinée comme nos précédentes à vous faire partager notre intérêt pour le quartier dans lequel nous vivons.

Nous vous soumettons cette fois des plaques de rues dont seules les informations signalétiques sont lisibles. A vous de trouver à qui elles se rapportent ?

Dix-huitième coup d'oeil :

Notre précédent coup d'oeil :

Il s'agissait de la rue du Général Messimy

Adolphe Messimy, né à Lyon le 31 janvier 1869 et mort à Charnoz (Ain) le 1er septembre 1935, est un homme politique français qui fût :

• Député de la Seine de 1902 à 1912. En 1905 il vote la Loi de Séparation des églises et de l'état.
• Député de l'Ain de 1914 à 1919
  
• Sénateur de l'Ain de 1923 à 1935
  
• Ministre des Colonies du 2 mars au 27 juin 1911 dans le gouvernement Ernest Monis
  
• Ministre de la Guerre du 27 juin 1911 au 14 janvier 1912 dans le gouvernement Joseph Caillaux
  
• Ministre de la Guerre du 13 juin au 26 août 1914 dans le gouvernement René Viviani