Le Quartier Bel-Air Sud

Au moment où le site de la ville nous informe que les cimetières parisiens se mobilisent pour la Toussaint, il nous a paru intéressant de faire le tour de ceux de notre arrondissement.

Parmi les 20 cimetières parisiens, seuls 14 sont situés dans les limites actuelles de la capitale :

• ceux qui étaient déjà dans Paris avant les annexions de 1860 : Montmartre, Montparnasse, Père-Lachaise.

• ceux qui sont devenus parisiens en même temps que les communes annexées : Grenelle, Vaugirard, Auteuil, Passy, Batignolles, Saint-Vincent, Le Calvaire, La Villette, Belleville, Charonne et Bercy qui est le seul cimetière parisien se trouvant dans le douzième arrondissement.

• le cimetière sud de Saint-Mandé qui se trouve dans le quartier de Bel-Air Sud appartient (comme son nom l'indique) à la commune de Saint-Mandé qui a été partiellement annexée par Paris en 1860.
  

En 2002, la commission PLU du conseil de quartier avait suggéré de créer un portail à l'intersection de la rue du Général Archinard et de l’avenue du Général Messimy afin de l'ouvrir sur le quartier.

  

Une idée qui pourrait être relancée dans le cadre des relations entre Paris et Saint-Mandé.

• le cimetière ancien de Charenton (avenue de Gravelle)

Cimetière transféré en 1848 dans le bois de Vincennes.

• le cimetière Valmy de Charenton (avenue de la porte de Charenton)
  

• le cimetière de Picpus (35 rue de Picpus) : 

C'est le seul cimetière privé de la ville de Paris. Il a été creusé en juin 1794 au fond du jardin d’un couvent dont les religieuses, chanoinesses de Saint-Augustin, ont été chassées 2 ans plus tôt, pendant la Révolution française.

Plus de 1300 personnes guillotinées durant la Terreur en 1794 place la de la Nation (appelé à l’époque place du Trône renversé) furent ensevelis dans deux fosses communes du cimetière Picpus. 

Racheté par les familles des condamnés, le lieu devient un cimetière privé. C’est ainsi qu’y fut enterré en 1834 le marquis de La Fayette, héros de la guerre d’indépendance des Etats-Unis, à côté de sa femme, dont les sœurs et la mère reposent dans les fosses communes.

Tous les 4 juillet jour de sa fête nationale, l’ambassade des Etats-Unis vient au cimetière rendre hommage à La Fayette.

Vous pouvez le visiter :

. en été : tous les jours en été de 14h à 18h sauf lundi et jours fériés

. en hiver : tous les jours de 14h à 16h sauf dimanche et lundi 

Tarif d’entrée : 3 EUR payable au gardien à gauche de l’entrée.

Dans la présentation de l'ouvrage de Larissa Noury : La couleur dans la ville (Editions Le Moniteur), on lit :

Dans les décennies d’après-guerre, la couleur semblait avoir déserté la ville. Aujourd’hui, elle retrouve pleinement son droit de cité et investit aussi bien les immeubles de logement que les bureaux, les équipements, et même les infrastructures de transport.

Les architectes et les urbanistes la considèrent comme indispensable à la compréhension de l’espace urbain et à la qualité de vie des habitants, susceptible d’enrichir l’environnement en lui apportant lisibilité, rythme et perspective.

Ainsi, après l'avoir remarqué sur plusieurs exemples réçents (rue Louis Braille, avenue de Saint-Mandé), c'est la rue de Toul qui s'apprête à prendre des couleurs.

Au 25 rue de Toul (où les anciens du quartier affirment avoir connu une ferme), la Ville de Paris a confié à la Semidep la construction d'un immeuble d'habitation de 6 étages qui comportera 12 logements sociaux.

    

Cette nouvelle rubrique hebdomadaire est destinée comme nos précédentes à vous faire partager notre intérêt pour le quartier dans lequel nous vivons.

Nous vous soumettons cette fois des plaques de rues dont seules les informations signalétiques sont lisibles. A vous de trouver à qui elles se rapportent ?

Dix-huitième coup d'oeil :

Notre précédent coup d'oeil :

Il s'agissait de la rue du Général Messimy

Adolphe Messimy, né à Lyon le 31 janvier 1869 et mort à Charnoz (Ain) le 1er septembre 1935, est un homme politique français qui fût :

• Député de la Seine de 1902 à 1912. En 1905 il vote la Loi de Séparation des églises et de l'état.
• Député de l'Ain de 1914 à 1919
  
• Sénateur de l'Ain de 1923 à 1935
  
• Ministre des Colonies du 2 mars au 27 juin 1911 dans le gouvernement Ernest Monis
  
• Ministre de la Guerre du 27 juin 1911 au 14 janvier 1912 dans le gouvernement Joseph Caillaux
  
• Ministre de la Guerre du 13 juin au 26 août 1914 dans le gouvernement René Viviani

Dans les jours qui viennent, le Centre des monuments nationaux organise deux visites conférences dans notre arrondissement :

• mercredi 29 octobre : Les Quinze-Vingts et la rue de Charenton .
  Histoire de l'institut fondé par Saint Louis qui occupe l'ancien site des Mousquetaires Noirs, et évocation de l'Oeuvre des Enfants Trouvés de Saint Vincent de Paul.
  Heure du rdv : 14h30
  Lieu du rdv : 66 rue du Faubourg Saint-Antoine, entrée du Passage du Chantier
  

Plein tarif : 8 €
Tarif réduit : 6 € (jeunes de moins de 25 ans)

Ce soir Jeudi Lundi 27 octobre 2008 à 19h30, la librairie Atout Livre (203 bis avenue Daumesnil) accueille William Gibson l'ex-pape du cyberpunk. Son premier roman, Neuromancien (1984) est fortement inspiré par le roman noir californien. Il est l'auteur de Code Source paru en 2007 aux éditions Au Diable Vauvert. William Gibson est l'auteur clé pour comprendre notre avenir proche.

 William Gibson, sera par ailleurs le parrain des Utopiales de Nantes qui se tiendront du 29 octobre au 2 novembre 2008.

Relier Bercy Saint-Emilion au centre commercial Bercy 2 en… téléphérique est l’un des projets qu’envisage Jean-Marie Brétillon, le député-maire (UMP) de Charenton-le-Pont dans le cadre du réaménagement du quartier Charenton-Bercy(*).

Nous avons déjà rencontré un spécialiste des téléphériques : le système est silencieux, écologique, économique et transporte 1 600 à 1 800 personnes à l’heure, affirme-t-il.
Le coût de construction, estimé à 15 millions d’euros, pourrait être partagé entre Paris et Charenton ajoute-t-il. La mairie de Paris ne semble pas pour autant convaincue par ce métro-câble.

(*) NDLR : encore une question épineuse qu'il faudra un jour trancher : le quartier devra-t-il s'appeler Bercy-Charenton ou Charenton-Bercy ?

Alors que le  site de la ville de Paris nous informe que :

En raison des travaux d’extension et de rénovation, la bibliothèque Picpus fermera ses portes le samedi 31 mars 2007 à 18h. La réouverture est prévue en septembre 2008.

celui de notre arrondissement comme le panneau explicatif situé devant le 70 rue de Picpus,  nous en dit plus sur son proche avenir :

Votre nouvelle médiathèque se prépare

Des contraintes structurelles ont rallongé la période de transformation, d'extension et de mise aux normes d'hygiène et de sécurité de ce bâtiment construit dans les années 1970.

L'ouverture est prévue fin janvier 2009.

• fin octobre : réception des nouveaux locaux
  
• novembre : déploiement des rayonnages, du mobilier et du matériel entièrement neuf.
  
• décembre : mise en rayons des collections 110 000 documents
  
• janvier : installation des 22 postes du parc informatique multimédia, installation (du 12 au 24) du nouveau système de gestion de bibliothèque.
  

Le comptoir de prêt, 22 rue Gabriel Lamé, restera à votre disposition jusqu'à fin 2008.

A l'ouverture, vous découvrirez un bâtiment répondant à de nouvelles exigences qualitatives, fonctionnelles et esthétiques :

• des locaux lumineux et transparents sur 6 niveaux d'espace public (1 800 m2) entièrement accessibles aux personnes handicapées ;
  
• 150 places assises ; une salle d'animation ;
  
• un jardin et sa terrasse;
  
• une première dans le réseau municipal : 6 automates pour un prêt rapide et une disponibilité accrue des bibliothécaires pour l'accueil et le renseignement
  
• 22 postes multimédia : internet et ressources numériques en accès gratuit ;
  
• une offre documentaire rénovée : 58 000 livres, 24 000 CD, 6 500 DVD, 9 000 BD, 7 500 partitions, 1 200 livres sonores.
  

Ce carrefour (qui s'appelait autrefois 'carrefour de la Croix Rouge') apparait déjà sur le Plan de Roussel datant de 1730. Aujourd'hui, le trottoir situé devant le café Le Tramway est l'un des points les plus fréquenté de l'avenue Daumesnil.

    

    

Nous vous rappelons que la commission Voirie et Urbanisme du conseil de quartier Bel-Air Sud (comme toutes les commissions de tous les conseils de quartier) est ouverte à tous les habitants qui souhaitent y participer.

Comme de bien entendu et comme toujours, vous pouvez commenter.

Cette nouvelle rubrique hebdomadaire est destinée comme nos précédentes à vous faire partager notre intérêt pour le quartier dans lequel nous vivons.

Nous vous soumettons cette fois des plaques de rues dont seules les informations signalétiques sont lisibles. A vous de trouver à qui elles se rapportent ?

Dix-septième coup d'oeil :

Notre précédent coup d'oeil :

Il s'agissait bien (devinez qui a trouvé) du peintre André Derain (Chatou, 1880-Chambourcy, 1954)

Né en 1880, André Derain peint ses premiers tableaux à 15 ans. Il entre à l'académie Carrière et y rencontre Matisse et Vlaminck, avec lequel il partagera son atelier.

Sous l'influence de Vlaminck, il se tourne progressivement vers le fauvisme.

C'est à Collioure et à Londres qu'il peint ses premiers tableaux aux joyeuses couleurs : 'Port de Collioure', 'London Bridge', tout deux de 1906. Avec sa rencontre de Braque et Picasso et son étude de l'art nègre, il change progressivement de style.

L'Estaque, route tournante, 1906. Huile sur toile 129,5cm x 195cm

Dans ses natures mortes et ses représentations de personnages entre 1914 et 1920, on perçoit une simplification des formes et un affaiblissement des couleurs.

La rue André Derain a été créée en 1987 dans le cadre de l'aménagement du secteur Sahel-Montempoivre.

Aujourd'hui mardi 21 octobre 2008 (de 12h00 à 23h00) et demain mercredi 22 (de 11h00 à 15h00), avenue du Général Michel Bizot et rue de Rottembourg, la société GMT Production va tourner deux nouveau épisodes de la série Julie Lescaut.

Fragiles et Volontaire sont les titres de ces épisodes réalisés par Jean-Michel Fages et principalement interprétés par Véronique Genest.

En 2007, plus de 700 productions ont investi la métropole, ce qui représente une hausse de 15% du nombre de tournages depuis deux ans. Soit 108 longs métrages, 103 courts métrages, 126 téléfilms, 135 films publicitaires et 66 documentaires…

En moyenne, 10 tournages se déroulent chaque jour dans les rues de Paris. Le site des Lieux de Tournage Cinématographiques recense 53 films ayant mis en scène un lieu du 12e arrondissement.

Si vous même envisagez de tourner à Paris, la Mission Cinéma de la Mairie de Paris propose depuis juin 2007 un site destiné aux professionnels en vue de les aider  à préparer leur tournage www.parisfilm.fr.