Le Quartier Bel-Air Sud

Une joie pour les uns, un enfer pour les autres :

Du samedi 2 au dimanche 24 juillet 2011, le 98e Tour de France comprendra 21 étapes pour une distance de 3 430,5 kilomètres.

La 21e et dernière étape du Tour de France 2011 reliera Créteil à Paris. Après avoir tourné dans tout le Val-de-Marne les cyclistes entrerons dans Paris par le Bois de Vincennes.

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Le passage de la caravane est annoncé pour 14h et les coureurs passeront vers 15h40.

Déjà en 2009, le tour était entré dans Paris par le bois de Vincennes. 12ensemble avait immortalisé l'événement :

tour de France 2009 dans le 12e de Paris par 12ensemble

Comme vous, nous l'espérons, l'oeil du quartier prend quelques jours de vacances. Il est allé voir comment l'on vivait dans d'autres villes du monde.

Saurez-vous reconnaître ces villes à l'examen des photos que nous publions ?

Première destination de l'été :

Ou se trouve aujourd'hui l'Oeil du quartier ?

Notre précédent et dernier "Oeil du quartier se souvient" :

La photo que nous nous soumettions représente le carrefour entre l'avenue Michel Bizot, les rue de Montempoivre, La Véga, Louis Braille et Messidor.

En 2003, date de cette photo, cet espace était occupé par un parking automobile qui côtoyait une longue et sinistre traversée piétons :

En 2004, le budget accordé sur le quartier vert Voûte Bel-Air a permis la création de cette placette qui apporte au quartier un lieu de convivialité contribuant à la qualité de vie en ville.

Curieusement, cette placette n'a pas encore reçu de dénomination. En attendant, elle est fréquemment appelée placette Montempoivre.

Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu social de Paris et ancien secrétaire d'Etat, quitte la présidence de la structure d'aide d'urgence aux personnes sans abri que finance l'Etat à 92 %, évoquant une situation budgétaire qui "n'est plus gérable"...

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Rappelons que depuis décembre 1996, le SAMU social de Paris est installé dans l'hospice Saint-Michel situé 35 avenue Courteline.

Les squats réussissent-ils mieux à mobiliser la population que les Conseils de Quartier?

Une question bien impertinente au regard du travail effectué par les bénévoles des Conseils de Quartier mais qui se pose bien lorsque l'on constate comme un simple lieu laissé à l'abandon (l'ancienne station-service du 110 av. Michel Bizot) permet de fédérer rapidement nombre de jeunes et de moins jeunes.

Une promesse de mixité que le Conseil de Quartier n'a jamais réussi à réaliser, enlisé dans une segmentation propre à l'Hôtel de Ville et à l'organisation des Conseils (Conseil de Quartier, Conseil de la Jeunesse...) peu propice à réunir l'ensemble des bénévoles dans des actions communes.

Autre difficulté, les lieux d'interventions des Conseils: lieux mis à disposition par la Ville de Paris.

Pour ce qui concerne le Quartier Bel Air Sud, le stade de la rue Louis Braille où les conseillers ont organisé de nombreuses animations, avec, toujours la crainte, hélas, souvent avérée d'avoir une météo mitigée, y compris les mois d'été.

Ce problème de "locaux de réserve" où il aurait été possible d'organiser des rencontres et des animations en toute saison, n'a jamais été résolu pour notre quartier et ce, depuis la création des conseils, usant par là-même, les bonnes volontés.

A contrario, la liberté prise par les squatteurs, permet, en deux mois de réaliser tout ce qui n'a pas été possible au Conseil: lieu couvert permettant les concerts, les expositions, les projections (pourtant, que d'idées, les conseillers ont-ils portées en ce sens, surtout lors de la première mandature).

Le squat installé dans l'ancienne station service Total, 110 avenue Michel Bizot, permet, à la volée de préparer repas, apéros, de réunir des jeunes créateurs, bien des idées qui étaient portées en leur temps par les Conseilles de Bel Air Sud.

Force est de constater qu'à trop respecter les procédures de la Ville, les idées s'étiolent lorsque la jeunesse, impatiente, s'emparent de ces lieux restés vacants et réussit là ou le Conseil a échoué. 

Mais pour combien de temps, au vu de la situation illégale d'un squat ? Autre question, les nuisances générés pour les riverains? Entre le calme (calme plat?) des animations des Conseils de quartier, l'arrivée d'une programmation tous les week-end, bouscule la vie du quartier.

Force est de constater que cette problématique existe aussi pour toutes les salles de concert de Paris, qu'elles aient une existence légale ou pas. Preuve en est les multiples plaintes des riverains des nouveaux bords de Seine du 13e qui supportent mal les concerts et les fin de week-end arrosés qui ont lieu sur les péniches. 

Néanmoins, nous ne pouvons que vous inviter à rendre visite à ce squat, ne serait-ce que pour réaliser combien de m2 restent vacants pendant des années dans notre quartier et pour voir ce qu'en font les jeunes (et moins jeunes) qui ont investi ce lieu abandonné. 

Le Programme du squat de l'avenue Michel Bizot est publié sur la page facebook de La Station Spatiale

En ce mois de juillet, Vélib' et Autolib' ocupent une place dans l'actualité :

Lancé il y a 4 ans (le 15 juillet 2007), Vélib' vient de fêter les 100 millions de trajets effectués. Les 160 000 abonnés assurant 72 % de ces trajets.

Il est incontestable que Vélib' a modifié l'image du vélo et a largement contribué à l'augmentation de des déplacements à vélo ces dernières années à Paris.

Et Vélib' fait toujours rêver : ainsi Ryan Rzepecki, un entrepreneur américain qui estime que l’avenir du Vélib’ réside dans un suivi GPS ainsi que dans un cadenas incassable développe et cherche à financer SOBI (Social Bicycles).

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Du côté d'Autolib', le succès reste à démontrer. Si juillet devrait voir se réaliser les premières stations (236 doivent être construites d'ici le 1er décembre sur les 500 prévues sur voirie), de nombreuses interrogations subsistent :

Technique : la BlueCar de Bolloré a convaincu grace à sa batterie lithium polymère qui offre 250 kilomètres d’autonomie à une vitesse de 50 km/h, on s'interroge cependant sur les temps de rechargement de 8 heures (stations sur voirie) à 10 heures (stations en parking souterrain).

Economique : la rentabilité du projet repose sur un nombre d'abonnements attendus (200 000) et une utilisation des véhicules d'u moins 7 heures par jour. Ces chiffres paraissent assurément optimistes et même si Bolloré se prépare à assumer les pertes jusqu'à 60 millions d'euros par an, on peut se demander ce qu'il en sera au delà.

La concurrence s'organise : ainsi, Avis propose depuis peu Avis on Demand, une offre de location de courte durée.

Pratique : le refus (ou l'hésitation) de certaines communes de la première couronne (Montreuil, Ivry, Vincennes ...) d'adhérer au syndicat mixte Autolib' risque de compliquer grandement les déplacements des utilisateurs.

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Ecologique : les nombreux déplacements qui devront être effectués pour ré-équilibrer les véhicules disponibles dans les stations ne risquent-ils pas de peser sur le bilan en terme de pollution, congestion et consommation, et ce, même si ces déplacements sont effectués par des jockey dans les autolib' elles-mêmes ?

Effet bénéfique sur la circulation : avec à terme 3000 BlueCar annoncées (250 lors de l'inauguration en décembre 2011), on voit mal comment leur déplacements peuvent avoir un effet significatif sur les 570 000 voitures détenues par les parisiens.