Le Quartier Bel-Air Sud

Depuis 2006, nous signalons sur ce blog et directement auprès des élus concernés la devanture du magasin d'électroménager Expert sis 12 place Félix Éboué qui ressemblait davantage à un dépot sauvage qu'à une exposition promotionnelle.

Surprise, nous découvrons aujourd'hui que les gérants de ce magasin semblent avoir retrouvé le comportement de commerçants citoyens qui font honneur au quartier. Espérons que cet infâme dépôt (qui aura tout de même duré six années) ne soit qu'un mauvais souvenir.

Depuis le 5 octobre et jusqu'au 4 novembre, se tient sur la pelouse de Reuilly, la 8e édition de Village de cirque, passionnant festival organisé par la coopérative de rue et de cirque (2r2c).

Le Village de Cirque, installé pelouse de Reuilly met à l’honneur des compagnies contemporaines, audacieuses et innovantes.

Parmi les propositions à ne pas manquer :

• Epicycle de la compagnie Cirkvost, spectacle de voltige aérienne sur fond de musique électroacoustique qui n’est pas sans rappeler les anciennes créations des Arts sauts, dont 5 membres de Cirkvost sont issus.
• Plein Tube, spectacle clownesque des Cousins
• Ni fini, ni infini de Roland Shön
• Partition magnétique, création de la compagnie Les Intouchables inspirée d’une nouvelle d’Heinrich von Kleist sur le corps et l’apesanteur.

Réservations ici (Tarif : de 14,00 à 20,00 € - Enfants jusqu'à 10 ans : 10,00 €)

A noter, des formes courtes et gratuites sont également proposées au public sous le chapiteau-bar après chaque spectacle, comme le cirque miniature de Bertrand Duval (Merci Mr. C.) ou le cirque électrique de la compagnie 220 vols, Beethoven métalo vivace. Plus d'info ici.

Aucun candidat ne s’est manifesté pour la reprise du groupe de distribution Surcouf, en redressement judiciaire depuis fin février.

Hier mercredi, le tribunal de commerce de Lille (où se trouve le siège de Surcouf) l'a placé en liquidation judiciaire. Le tribunal, lors de son délibéré, a par ailleurs prononcé la poursuite jusqu'au 30 novembre de l'activité de l'enseigne qui emploie encore (sur les 6 magasins) 379 personnes.

Il y a quelques semaines, ils feignaient encore d'y croire ... 

Au delà de l'émotion que provoque la fin de cet emblème commercial du 12e, des questions se posent :

• dans quelles conditions von être licenciés les 379 employés ?
• quel va être l'impact de la fermeture de Surcouf sur les commerces voisins ? Les grandes enseignes (Go Sport ou La Grande Récré) comme les petites du secteur Montgallet-Charenton.
• qui pourra redynamiser le quartier en exploitant une surface commerciale de 6000 m2 ?

RETOUR SUR 20 ANS D'AVENTURE SURCOUF :

Le 15 octobre 1992, Olivier Dewavrin et Hervé Collin ouvrent leur premier magasin sur l'avenue Philippe Auguste dans le 11e arrondissement de Paris.

Transféré en 1995 sur l'avenue Daumesnil dans le 12e arrondissement, il devient la plus grande surface de matériel informatique de France.

En avril 2000, l'enseigne devient une filiale de la FNAC (Groupe Pinault-Printemps-Redoute). Elle va alors connaître une courte période d'expansion avec l'ouverture de quatre autres magasins.

Depuis mai 2001, le site Web permet d'acheter en ligne.

Au 31 décembre 2008, Surcouf a réalisé un chiffre d'affaire de 225 millions d'euros (en baisse de 9% par rapport aux 247 ME réalisés en 2007) et emploie 597 personnes.

En janvier 2008, le groupe PPR a annoncé qu'il cherchait à revendre l'enseigne.

Le 2 avril 2009, le groupe PPR a annoncé être entré en négociations exclusives avec Hugues Mulliez, fondateur de l'enseigne Youg's (groupe basé à Villeneuve d'Ascq, fondé en 1999, 120 salariés, 3 magasins qui ont réalisé 25 millions d'euros de CA en 2008).[4] Le groupe PPR a indiqué dans son communiqué du 2 avril que "Le projet de cession sera soumis à la consultation des instances représentatives du personnel et à l'approbation des autorités de la concurrence".

Le 16 juin 2009, l'accord est signé entre le groupe PPR et Youg's.

En octobre 2009, une superbe météorite annonçait
le renouveau de l'enseigne avec le slogan "suivez l'étoile"

La stratégie ne portera jamais ses fruits... En 2010, le groupe affiche une perte nette de 20 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 160 millions d'euros, conduisant à la mise en oeuvre d'un plan social, faisant passer les effectifs de 705 à 550 personnes, et à la fermeture de deux magasins sur huit (à Strasbourg et Belle épine). Depuis, le groupe n'a pas réussi à redresser la barre.

En mars 2012, la société se place en cessation de paiement, et une procédure de redressement judiciaire est lancée, avec une période d'observation de 6 mois. L'entreprise emploie 472 personnes dans 6 magasins et affiche en 2010 une perte nette de 20 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 160 millions d'euros. En juin, la direction annonce la mise en vente de l'enseigne.

Le 10 octobre 2012, le tribunal de commerce de Lille donne le clap de fin.

Influencé comme il se doit par le nombre 12, l'Oeil du quartier a observé la diversité des portes d'entrées d'immeubles ou de maisons qui portaient ce numéro dans des rues du quartier Bel-Air Sud.

Saurez-vous identifier dans quelles rues se trouvent ces numéros 12 ?

Sixième coup d'Oeil :  

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Notre précédent coup d'Oeil :

Ce portail semble avoir été photographié dans une rue de banlieue. Pas étonnant quand on reconnaît que c'est celui du pittoresque passage Chaussin.

Long de 134 mètres et large de 3, le ce passage a été ouvert en 1884. Il porte le nom de M. Chaussin, propriétaire du terrain attenant lors de la percée de la voie.

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Si les résidents comme les touristes de passage fréquentent et apprécient les grands classiques de l'arrondissement (Promenade plantés, Viaduc des arts, Bercy village, bassin de l'Arsenal ...) beaucoup plus rares sont ceux qui s'aventurent dans ces lieux qui font le charme de la vie dans le 12e.

Ainsi en est-il de l'impasse Mousset :

Quand Alphonse Allais conseillait très sérieusement de construire les villes à la campagne, prétextant que l'air y était meilleur, il avait entièrement raison. A cet égard le douzième arrondissement réserve bien des surprises au promeneur avisé et patient avec une multitude de petites impasses, publiques ou privées où se nichent d'adorables maisons à rêver. Celle-ci, impasse Mousset, a bien du charme... (Gérérd Lavalette sur ParisCool)

Photo Gérard Lavalette

L’impasse Mousset, qui mesure 120 mètres de long, s’ouvre au 81 de la rue de Reuilly. Petit coin de campagne perdu dans le 12ème arrondissement, elle a été historiquement le siège de nombreux ateliers de petits artisans et regroupe aujourd’hui des métiers plus tertiaires.

Au fond se trouvent des tennis et l’on peut remarquer les sympathiques ateliers et maisons qui bordent cette impasse.

Crédit Photo Paris-bise-art