03/03/2017
L'exemple du faubourg Saint Germain
Nous promenant récemment boulevard Saint Germain à proximité du métro Bac, un avis de travaux apposé sur les portes des immeubles a attiré notre attention.
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Ainsi sur cet axe,
- pour favoriser l'activité économique et éviter les nuisances du stationnement en double file la ville est sur le point de créer des zones de livraion à la place de stationnement automobile.
- pour améliorer le confort des piétons elle s'apprête à libérer les trottoirs en créant sur la chaussée des places de stationnement pour les deux-roues motorisés et les vélos.
Tout en nous réjouissant pour les Germanopratins, nous ne pouvons nous empêcher de penser que de pareilles dispositions auraient dans notre quartier les mêmes avantages :
Avenue du Général Michel Bizot :
Rue du Rendez-vous :
Concernant la rue du Rendez-vous, nous avons, à titre personnel, déposé au titre du budget participatif un projet destiné à la rendre plus attirante pour les piétons qui représentent près de 80 % de la clientèle des magasins. Soutenez ce projet si vous partagez nos observations. Cliquez, c'est ici :
LA RUE DU RENDEZ-VOUS ATTIRANTE POUR LES PIÉTONS CLIENTS
07:59 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris
02/03/2017
Dimanche, 25e édition du semi-marathon de Paris
Dimanche 5 mars 2017, va se dérouler la 25e édition du Semi-marathon de Paris. Le départ aura lieu à partir de 9h00 sur l'Esplanade du Château de Vincennes. L'arrivée aura lieu également sur l'esplanade du château de Vincennes.
Ce parcours de 21,1 km se situe en grande partie dans notre arrondissement. Entre 10h et 13h, votre rue en sera peut-être le théâtre.
Le semi-marathon de Paris, c’est aussi et surtout l’occasion pour toutes les générations de profiter pleinement de l’ambiance d’un événement sportif, mais également de ses nombreuses animations.
Et dans à peine plus d'un mois, dimanche 9 avril, ce sera le tour de son grand frère : le Marathon de Paris.
08:06 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
01/03/2017
L'oeil sur les célébrités du quartier (9)
Cette série de l'Oeil du quartier nous permet de mettre en lumière des personnalités à qui la ville, plutôt que d'attribuer leur nom à une rue ou une avenue, les honore en donnant leur nom à un lieu (jardin, stade ...) ou un établissement public du 12e arrondissement.
Neuvième coup d'oeil :
Qui ce portrait représente-t-il ? Quel lieu porte son nom ?
Notre précédent coup d'oeil :
Curieusement, alors que son nom est très fréquemment prononcé, son visage se fait rare. Il s'agissait de Leo Lagrange (1900-1940) probablement le ministre le plus populaire du gouvernement de Léon Blum en 1936.
Sous-secrétaire d’Etat à l’Organisation des Sports et du Loisirs dans ce gouvernement, il est celui qui a porté la joie de vivre par la mesure emblématique du Front populaire : les congés payés. Il a aussi été le précurseur d’une politique ambitieuse du sport et de la jeunesse, tout en n’oubliant pas de donner à son action une dimension culturelle.
Le centre sportif Léo Lagrange a été construit dans les années 1930 par les architectes Scheider et Coli. Il s'est installé sur les anciennes fortifications de l'enceinte de Thiers (boulevard Poniatowski) démolies en 1919. Le congrès propose à l'époque de construire des installations sportives sur cette emprise tout autour de Paris : « la ceinture sportive » en complément des nombreux îlots d'HBM également construits.
Par opportunisme, le secteur Leo Lagrange a été inclus dans la ZAC Bercy-Charenton en cours d'élaboration.
09:00 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
28/02/2017
Moins de feux tricolores pour davantage de sécurité
Le premier feu de signalisation à Paris est apparu en mai 1923. Depuis, ils n’ont cesser de fleurir un peu partout. Près de 100 ans après, va-t-on assister à leur diminution ?
La démarche peut surprendre. Elle a pourtant largement été approuvée par le Conseil de Paris qui a voté, le 30 janvier dernier, un voeu présenté par le Groupe Ecologiste de Paris pour une expérimentation de l'abandon des feux de signalisation.
Les études ont montré en effet que lorsqu'on élimine les feux à certains carrefours, il y a moins d'accidents car les automobilistes ont tendance à ralentir. Aujourd'hui, 14% des accidents de la route ont lieu sur des carrefours à feux de signalisation.
L'expérimentation prévoit d'en supprimer certains situés en zone 30 km/h d'ici à 2018 et de les remplacer par des panneaux de signalisation (stop, cédez le passage, priorité à droite) dans un quartier test, défini par les services de la voirie de Paris.
Carrefour Louis Braille/Toul. Peut-on supprimer le feu ?
C'est aussi une source non négligeable d'économies : les 1805 carrefours parisiens équipés en feux tricolores sont énergivores et de plus, nécessitent une maintenance couteuse.
C'est également, paraît-il, un levier d'action contre la pollution : la présence de feux rendrait la conduite trop saccadée et augmenterait ainsi les émissions de gaz polluants.
Remarquons à cette occasion que la protection des piétons au moyen de feux de signalisation est toute relative. S'il est protégé des automobiles respectant le feu rouge dans la moitié de sa traversée, le piéton ne l'est le plus souvent que grâce au savoir vivre de ceux qui le laissent traverser l'autre moitié.
Cette situation n'existe pas dans les villes françaises ou étrangères qui pratiquent pour ceux qui tournent, des cycles de feux différents de ceux qui vont tout droit.
Parmi les projets soumis au Budget Participatif 2017 se trouvent ICI ou LÀ, quelques propositions d'ajout de feux tricolores. On suivra avec le plus grand intérêt leur traitement par les service de la ville et le public.
07:57 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
27/02/2017
Edifices disparus : L'usine d'électricité du quai de la Rapée
Quelques édifices aujourd'hui disparus, s'ils n'ont pas marqué l'histoire nationale, méritent d'être connus de ceux d'entre-nous qui s'intéressent à celle de notre arrondissement. Ainsi en est-il de l'usine électrique du Métropolitain :
L'usine électrique du Métropolitain du quai de la Râpée occupait le site mitoyen du siège de la RATP ou se trouve aujourd'hui la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU).
Cette usine conçue par l'architecte Paul Friesé a été construite de 1899 à 1904 par la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP) afin de fournir en électricité le réseau métro qui venait d'être crée dans Paris.
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Le bâtiment en bordure de la Seine abritait le siège de la compagnie. D’une surface totale de 7000m2, la grande halle centrale bâtie en brique, fer et verre était longue de 145 mètres.
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L'usine n'étant pas prête pour le démarrage du métro en juillet 1900, il sera fait appel à des tiers pour sa fourniture d'électricité pendant quelques mois. Par ailleurs, le rendement de l’usine se révélant très rapidement insuffisant pour alimenter le métro, la CMP dût trouver d’autres sources d’approvisionnement. Au fil des années, l’extension du réseau rendit nécessaire la construction de nombreuses “sous stations” destinées à l’alimentation indépendante des lignes.
Sources : Wikipedia, Paris1900lartnouveau, Paris unplugged
07:44 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris