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17/07/2020

Aux frontières du 12e : la commune de Saint-Mandé

parisPas facile d'aborder ce sujet sur un blog parisien quand on sait que la frontière qui nous sépare de Saint-Mandé a été tracée par Paris en 1860 après en avoir annexé une large partie. Et pour ne rien arranger, une partie de Saint-Mandé (le cimetière sud) est restée enclavée dans le 12e arrondissement de Paris. Comment en est-on arrivé là ?  La Société Saint-Mandéenne d'Histoire nous explique :

En 1840 une ordonnance royale prescrivit la construction d'une enceinte fortifiée autour de Paris, coupant ainsi le territoire communal de Saint-Mandé en deux.

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Le corps municipal proposa aussitôt à ce que ces nouvelles fortifications soient avancées jusqu'au mur du parc de Vincennes mais en vain, l'appel restera lettre morte. Et ce n'est que vingt ans plus tard, en 1860, qu'interviendra l'inévitable mutilation, l'annexion de 143 hectares du territoire de Saint-Mandé au profit de la ville de Paris, faisant ainsi passer la population de 5.292 à 2.822 habitants. 

Parallèlement, l'Etat rattacha les 126 hectares Saint-Mandéens du parc de Vincennes à la ville de Paris, resserrant la commune sur 92 derniers hectares (physionomie actuelle de la commune).

La Société Saint-Mandéenne d'Histoire affirme que finalement, cette amputation des faubourgs parisiens a donné à Saint-Mandé l'occasion de se redévelopper en se modernisant.

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Le boulevard Carnot est l'ancien chemin de grande communication no 50, situé au-delà de l'enceinte de Thiers, sur la commune de Saint-Mandé et annexé à Paris en 1929.

parisCe passage à niveau était situé au bout de la rue Allard et du Boulevard de la Guyane (cette partie du boulevard Carnot a été renommée boulevard de la Guyane en 1962 après que le périphérique ait absorbé la partie comprise entre l'avenue Émile-Laurent et le boulevard de la Guyane). Il a été peint en 1950 par Maurice Boitel (voir ci-contre).

Concernant notre frontière avec Saint-Mandé, avons précédemment traité :

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