Le Quartier Bel-Air Sud

Il y a vraisemblablement une note d'humour de la part de ceux qui ont choisi d'appeler L'imprévu ce programme immobilier dont le permis de construire est affiché au 4 rue de la Lancette.

Alors que l'actuelle municipalité porte la lourde responsabilité d'avoir trop souvent dégradé notre quartier en le densifiant à l'extrême, on voyait bien que ce terrain était en attente de construction, depuis celles des immeubles mitoyens.

Ici Icade va construire un immeuble sur 6 niveaux (R+5) comprenant 15 logements en accès à la propriété. Le programme inclut des appartements du studio au 4 pièces. Comptez de 13 à 15 000 €/m2. Livraison prévue au 3e trimestre 2024. Voir les détails ici.

Si une telle construction ne peut être critiquée ni par son insertion dans le tissu urbain ni par son architecture, elle contribue à accroitre les surfaces habitables sur les 105 km2 de Paris. Pour éviter de surdensifier Paris qui compte déjà plus de 20 000 habitants/km2, de telles opérations devraient systématiquement être contrebalancées par la libération et la transformation en espaces verts de terrains occupés par des bâtiments (logements, bureaux, ateliers) devenus inadaptés. La création du Jardin Truillot (11e) est une parfaite illustration de ce principe.

Samedi 15 janvier 2022 (de 9h30 à 17h), l'École Du Breuil ouvre ses portes aux collégiens, lycéens, étudiants, adultes en projet de reconversion professionnelle ou de formations complémentaires dans le domaine du jardin et du paysage.

En raison des mesures sanitaires, la journée du 15 janvier, se tiendra principalement à distance avec des visio-conférences à suivre de chez vous.

Quelques visites de l’école se dérouleront sur inscriptions et sous réserve que le contexte permette ces rassemblements. Tous les détails sur cette page.

Des journées similaires auront lieu les samedis 12 février et 12 mars 2022.

École Du Breuil
Route de La Ferme - 75012 Paris
Tel. 01 53 66 14 00

On ne peut pas vraiment parler d'une rubrique tant sa diffusion est sporadique. Mais à chaque publication vos réactions ont été positives, c'est pourquoi nous la relançons :

Si notre rubrique l'Oeil du quartier vous fait parfois découvrir des aspects de notre espace public qui vous avaient échappé, il est probable que, de chez vous, vous avez de l'arrondissement, une vue que peu d'autres connaissent et que nous vous invitons à partager.

Rien de plus simple pour participer: depuis l'une de vos fenêtres, vous prenez une ou plusieurs images de la rue ou de la cour, puis vous envoyez le tout par mail, si possible avec le numéro de la rue, à cette adresse. Inutile d'avoir une vue à couper le souffle... C'est la diversité qui nous intéresse.

Quelques vues de vos fenêtres déjà publiées
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Pour sortir des visuels pour guides touristiques et mettre votre connaissance du quartier à l'épreuve, nous vous présentons dans cette série des lieux connus photographiés sous un angle inhabituel.

Saurez-vous les reconnaître ?

Vingtième coup d'oeil : 

Quel est ce bâtiment ?

Notre précédent coup d'oeil :

Cet édifice d'architecture médiévale est visible depuis le 26 rue de Chaligny. C'est le sommet de la tour de séchage de la Caserne Chaligny, bâtiment figurant aux protections patrimoniales de l'arrondissement.

La Caserne Chaligny a été construite de 1883 à 1885 par l’architecte Georges Roussi et le sculpteur Louis-Oscar Roty (auteur de la Semeuse qui ornait les francs et les timbres du XXème siècle). L'édifice est influencé par l'architecture du XVII siècle. Le porche est précédé par deux guérites en pierre.

Cette caserne est la première à avoir été spécialement conçue pour recevoir des véhicules hippomobiles.

Georges Roussi (1847-1934) fût 2e Second Grand prix de Rome en 1876 et obtient son diplôme DPLG en 1877. En 1884, il obtient le premier prix dans le concours pour la caserne de pompiers rue de Chaligny. Son œuvre la plus importante, l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers (151 bd de l'Hôpital, Paris 13e).

Située au centre de la place de la Bastille, la colonne de Juillet a été édifiée entre 1835 et 1840 sur ordre du roi Louis-Philippe pour célébrer la mémoire des morts des journées des Trois Glorieuses de juillet 1830. Les corps de 700 victimes sont enterrés dans le soubassement de la colonne. Elle est classée monument historique depuis 1995,

Une importante campagne de restauration débutée en 2016 a permis depuis le 23 octobre dernier l’ouverture au public de son soubassement. Il est possible de visiter son sous-sol, de découvrir sa nécropole et d'avoir accès à la base de l'escalier situé à l'intérieur de la colonne (ce qui était impossible depuis 35 ans environ). 

Seules des visites-conférences seront organisées par le Centre des Monuments Nationaux deux fois par jour les samedis et les dimanches, à 14h30 et 16h30, pour des groupes de 18 personnes maximum. Détails, tarifs et réservations ici

Les 240 marches de l'escalier et la plateforme située au sommet de la colonne restent fermées au public pour des raisons de sécurité.

Pour faire vivre la facette dialogue de ce blog qui s'affirme blog citoyen d'information et de dialogue des habitants du quartier et au-delà, nous vous invitons chaque mois à nous faire part des réflexions que vous inspire une question.

La question du mois de janvier 2022 :

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La formule 2022 du Budget Participatif

limitation des types de projets admis (Ref)
critères de recevabilité des projets (Ref) 
et vote par jugement majoritaire (Ref) 

répond-elle à vos attentes ?