Le Quartier Bel-Air Sud

Cette photo est prise en direction du nord, au croisement de la rue de Toul et de la rue Louis Braille.

L'immeuble situé à gauche a pour adresse le 17 rue Louis Braille, celui situé à droite a pour adresse le 21 rue Louis Braille. Qu'est devenu le 19 rue Louis Braille ?

La première idée qui vient à l'esprit est que la portion de rue de Toul qui se trouve devant nous résulte d'une percée qui aurait rendu au domaine public un lot précédemment numéroté 19.

Extrait d'un plan de 1860 (cliquez pour agrandir)
avant le percement des rues Louis Braille, Michel Bizot et av. Daumesnil

Cette hypothèse ne résiste pas longtemps. En effet :

La rue Louis Braille a été créée en 1885 par détachement de la rue Montempoivre (la partie ouest de la rue a été renommée rue Messidor) qui descendait de la barrière de Picpus (actuelle place Sans-Nom) pour rejoindre le lieu-dit de Saint-Mandé dénommé Montempoivre.

Extrait d'un plan de 1884 (Cliquez pour agrandir)

Jusqu'à la création de la ligne de chemin de fer de Vincennes, la rue de Toul et la rue Sibuet ne constituaient qu'une seule rue dénommée rue Sibuet et auparavant sentier de Saint-Antoine. Le sentier de Saint-Antoine figure sur le plan cadastral de Saint-Mandé depuis 1812.

L'emplacement supposé du 19 rue Louis Braille fait donc partie du domaine public bien avant la construction des immeubles situés aux numéros 17 et 21 (1900-1901).

Alors ? alors le mystère reste entier et bienvenue à celle ou celui qui nous aidera à l'éclaircir.

Une partie des archives de Paris a disparu lors des incendies lors de la Commune de Paris en mai 1871, notamment la plus grande partie des registres paroissiaux et d'état civil allant du XVIe siècle à 1860. Installées à l'hôtel de Saint-Aignan depuis 1978, les archives de Paris l'ont quitté à la fin des années 1990 pour le 18 boulevard Sérurier (19e).

Le fonds comprend 5,5 millions d’archives numérisées dont des photos comme celle-ci :

1911- La Villa Charles Bénard vue du 167 rue Michel Bizot

Aujourd'hui, ce qui était le 167 rue Michel Bizot est devenu le 49 avenue du Docteur Arnold Netter. De ce qui était la villa Charles Bénard, il ne reste que l'un des piliers du portail et une plaque au nom de la rue, des détails auxquels peu d'habitants du quartier ont sans doute prêté attention.

Le bois de Vincennes, abrite certes d'innombrables richesses naturelles, mais également des lieux dignes d'intérêt que tout au long de cette série l'Oeil du quartier va visiter et vous inviter à identifier.

Saurez-vous les reconnaître ?

Vingt-huitième coup d'oeil : 

Où se trouve l'Oeil du quartier aujourd'hui ?

Notre précédent coup d'oeil :

Ce paysage rural est visible au coeur du bois de Vincennes et plus précisément à la Ferme de Paris située 1 Route du Pesage.

La Ferme de Paris était anciennement appelée « Ferme Georges Ville », du nom de Georges Ville (1824-1897), l’agronome qui mena des recherches sur les engrais « chimiques » et les sols et démontra que pour augmenter les rendements, il faut fertiliser le sol.  Il vit ses idées triompher, mais l’utilisation massive d’engrais chimiques a fortement impacté l’environnement.

Plus respectueuses de l’environnement, de la santé des agriculteurs et des consommateurs, les pratiques agricoles privilégient aujourd'hui la préservation de la qualité des sols et des ressources ainsi que le recyclage des matières organiques.

Voila trois mois que les conseillers de Paris ne s'étaient pas retrouvés dans la salle du conseil de l'Hôtel de Ville. La dernière séance remonte en effet au 13 décembre 2022. Ce matin donc, à 9h00, Anne Hidalgo ouvrira la première séance de l'année 2023 qui devrait se poursuivre jusqu'à vendredi 17.

Cette première journée sera dominée par deux temps forts :

• La dénomination du quai Valéry Giscard d'Estaing (7e) : 2023 DU 25.
• Un débat autour de la communication sur l'organisation de la votation citoyenne relative aux trottinettes en libre-service : 2023 DDCT 28. Six voeux sont rattachés à cette délibération.

Les conseillers délibèreront ensuite sur près de 400 projets et 130 voeux que comporte l'ordre du jour dont :

2023 DDCT 12 : Subvention l’association PIMMS de Paris au titre de l’année 2023 et avenant à la convention d’objectifs suite au changement de nom de l'association.

2023 DAJ 3 : Octroi de la protection fonctionnelle à Madame Anne HIDALGO, Maire de la Ville de Paris.

Concernant spécifiquement le 12e arrondissement :

2023 DU 46 : Approbation du bilan de la concertation préalable relative à la modification de la Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) Bercy-Charenton (12e).

2023 DAC 341 : Cession à titre gratuit de l’orgue de tribune de l’église Saint-Nicaise de Rouen en vue de son implantation dans l’église du Saint-Esprit (12e).

Le grand orgue de l'église Saint-Nicaise de Rouen

2023 DLH 48 : Location de l'immeuble 23, boulevard Soult (12e) à la RIVP - Bail emphytéotique.

2023 DSOL 37 : Subvention (319.068 euros) et avenant à la CPO avec l’association Relais 59 pour le fonctionnement global de son centre social au titre de l’exercice 2023.

2023 DFA 7 : Convention d’occupation du domaine public pour l’occupation et l’exploitation de l’établissement dénommé Le Grand Bleu (12e) - Avenant n° 2.

2023 DAC 91 : Avenant à la convention d’occupation du domaine public avec l’association We Love Green pour l’organisation annuelle d’un festival de musiques actuelles écoresponsable dans le Bois de Vincennes.

Comme d'habitude, vous pourrez suivre les délibérations en video directe à partir de 9h00 sur Paris.fr

Cette rubrique se propose de mettre en lumière les architectes dont les oeuvres marquent le 12e arrondissement. Architectes à l'origine de monuments classés, Starchitectes internationaux ou signatures largement reconnues, ils ont contribué à l'identité de nos quartiers.

Des exemples :

• Louis ARRETCHE (1905-1991) est un architecte et urbaniste à qui l'on doit :
  • Dans le 12e, les Bâtiments Sully et Turgot du Ministère des Finances (1983-89)
  • Entre le 12e et le 13e, le Pont Charles-de-Gaulle (1995)

• Pierre COLBOC (1940-2017) est un élève de Louis Arretche second prix de Rome 1966. Il s'est attaché, à travers ses différentes réalisations, à conserver et reconvertir des bâtiments existants 
• • Il est en 1991 l'architecte créateur du jardin et de la Passerelle de Reuilly-Paul Pernin.

• • Auparavant, de 1983 à 1986 avec les architectes Renaud Bardon et Jean-Paul Philippon (agence ACT Architecture) il avait reconfiguré la Gare d'Orsay pour en faire l'actuel musée des arts du XIXe siècle.

• Antoine GRUMBACH (1942-) est un architecte-urbaniste, et enseignant émérite à l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-Belleville (ENSAPB).
  • architecte coordonnateur des quatre équipes de maîtrise d’œuvre dl'ensemble de la ligne de tramway T3.

• • En 2008-2009, il a participé à la consultation « Le Grand Pari(s) de l'agglomération parisienne » au cours de laquelle il a développé le projet Seine Métropole s'étendant le long de l'axe Paris-Rouen-Le Havre.