27/10/2020
Cinémas d'aujourd'hui et d'hier
La contribution de Stéphane nous permet aujourd'hui de faire une nouvelle mise à jour de cet article initialement diffusé en octobre 2013 avec une photo du cinéma Daumesnil (216 avenue Daumesnil).
14:28 Publié dans Animation-Culture, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
Edifices disparus : la Fontaine Sainte Eugénie
Quelques édifices aujourd'hui disparus, s'ils n'ont pas marqué l'histoire nationale, méritent d'être connus de ceux d'entre-nous qui s'intéressent à celle de notre arrondissement. Ainsi en est-il de la Fontaine Sainte Eugénie.
Regardez cette photo :
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Avouons qu'il n'est pas évident d'y trouver le moindre indice permettant de reconnaitre qu'elle a été prise au niveau du 87-89 rue de Charenton. C'était vers 1903. On y voit au numéro 87 la fontaine Sainte Eugénie (parfois dénommée fontaine Crozatier ou Rambouillet) et au numéro 89 un bâtiment de l'ancien hôpital Trousseau. Le percement de la rue de Prague en 1906 a entrainé leur destruction.
La carte postale ci-dessous représente la rue de Charenton à la même époque vue cette fois en direction de la Bastille.
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La fontaine Sainte Eugénie a été construite en 1846-47 en même temps que la fontaine de la Roquette (70 de la rue de la Roquette).
Cette fontaine très similaire existe toujours. Elle est inscrite depuis 1992 aux Monuments Historiques et a été restaurée en 2010. Elle est aujourd'hui très dégradée.
08:02 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
26/10/2020
À propos du questionnaire "10m2 en bas de chez vous"
Il y a quelques jours, la Mairie de Paris a lancé auprès des parisiens une consultation sur ce qu'ils feraient de 10 mètres carrés, la surface d'une place de stationnement, disponibles en bas de chez eux.
Pourquoi disponibles demandez-vous ? Tout simplement parce que la Mairie de Paris a décidé de supprimer d'ici la fin de la mandature près de la moitié des 140 000 places de stationnement actuellement présentes sur la chaussée parisienne.
Ne vous trompez pas : la question ne porte nullement sur l'opportunité de supprimer des places de stationnement (puisque le principe en est de fait acquis avec le résultat des élections) mais uniquement sur l'usage souhaité de l'espace ainsi libéré.
Information : le rédacteur de cet article habite un immeuble ancien du quartier dépourvu de garage. Possesseur d'une voiture, sa qualité de résident lui permet de bénéficier des conditions de stationnement instaurées par la Mairie de Paris.
Contrairement à ce que pourrait laisser supposer notre situation, nous approuvons le projet de la Mairie de Paris de diminuer le nombre de places de stationnement et particulièrement s'il porte sur le stationnement résidentiel.
En effet, le dispositif de stationnement résidentiel est de fait une privatisation de l’espace public qu’il est particulièrement anormal d’occuper lorsque l’on a un usage non quotidien de sa voiture alors que Paris compte des milliers de Parkings à louer.
Bien que réservés sur le principe et la formulation très orientée du questionnaire 10m2 en bas de chez vous nous allons y répondre et vous encourageons à le faire d’ici le 20 décembre 2020 (date de clôture).
Trois orientations auxquelles nous sommes particulièrement attachés :
- que la réduction des possibilités de stationner ne portent que sur le stationnement résidentiel (action sur le nombre de places disponibles, durée maximale et tarif),
- que l'espace gagné bénéficie en priorité aux piétons aux livraisons et aux transports en commun,
- que les utilisations d'agrément retenues soient conçues, réalisées et entretenues par des professionnels, soient financées sur le budget de la Ville et en aucune manière déléguées à des bénévoles.
Plus jamais ça !
Nous vous recommandons la lecture de cette riche synthèse de la situation actuelle :
Présentation des États généraux du Stationnement,
démarche dans laquelle entre cette consultation.
08:05 Publié dans Démocratie locale, Voirie Urbanisme, Vu de votre fenêtre | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris
23/10/2020
Regard sur les concessions et emprises dans le bois de Vincennes
Avant propos : Cet article n'a d'autre but que de faire prendre conscience à chacun de la complexité du territoire que représente le bois de Vincennes.
On entend souvent dire, et nous le répétons nous-mêmes, que le bois de Vincennes, c'est 995 hectares de verdure. Ce chiffre est exact et hautement appréciable mais la surface effectivement libre d'accès aux promeneurs est très inférieure à ce que laisse imaginer ce plan photographié dans le bois en 2004.
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La lecture de plusieurs documents publiés par l'APUR nous apprend que sur les 995 hectares occupés par le bois de Vincennes, plus de 200 ha ne sont pas accessibles en libre circulation.
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Premier par la surface, l'Hippodrome de Paris Vincennes qui occupe 50 ha est géré en direct par la Socité Le TROT Société d'Encouragement à l'élevage du Cheval Français (SECF), une association à but non lucratif (loi 1901) sous tutelle administrative du ministère de l'Agriculture, du ministère de l'Économie et des Finances et du ministère de l'Intérieur.
L'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP) est un équipement public placé sous la tutelle du ministère chargé des Sports qui occupe 28 ha.
Le Parc Zoologique de Paris qui dépend du ministère occupe 15 ha et l'institut d"Agronomie Tropicale 8 ha.
Le Parc Floral de Paris occupe 26 ha et l'Arboretum de l'école du Breuil 13 ha.
D'autres équipements sportifs concédés (Stade de Vincennes, stade Pershing, stade de Joinville, Club équestre Bayard, Vélodrome municipal, jeux de boules ... ) totalisent 27,5 ha
Viennent ensuite trois emprises interdites d'accès qui totalisent 31 ha : le Fort de Vincennes (20 ha), le Quartier Carnot (7,6 ha) et la Redoute de Gravelle (3,2 ha).
La Pelouse de Reuilly occupe 10 ha, l'Ecole Du Breuil 9,3 ha
Citons pour finir quelques emprises de moindre surface : les Théâtres de la Cartoucherie, le Centre de culture bouddhique, les chalets-restaurants et le cimetière de Charenton.
Reconnaissons cependant que ces emprises ne perturbent pas vraiment les visiteurs qui ont la regrettable mais bien compréhensible habitude de se regrouper au plus près de leurs habitations et des facilités d'accès par les transports en commun.
En rouge les zones sur-fréquentées, en jaune les sous-fréquentées
Quoi que l'on pense de ces emprises, l'occupation actuelle du bois de Vincennes n'a finalement rien à envier à ce qu'était sa situation en 1884 quand un tiers de sa surface était un champ de manoeuvres de l'Infanterie.
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08:05 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
22/10/2020
De nouvelles sanisettes à l'horizon
Les premières toilettes publiques à nettoyage automatique, concues par JCDecaux, ont été introduites à Paris en novembre 1981. Gratuites depuis 2006, elles sont actuellement au nombre de 435. Celles que nous connaissons aujourd'hui correspondent à la deuxième génération en service depuis mars 2009. Elles se distinguent des premières par leur esthétique et leur accessibilité aux personnes en fauteuil roulant.
Le contrat actuel entre la Ville de Paris et JCDecaux se termine en décembre 2024. C'est pourquoi la Ville a lancé il y a quelques mois un appel à concurrence avec entre autres critères :
- les sanisettes seront toutes remplacées
- la mairie de Paris en sera propriétaire (c'est actuellement le gestionnaire JCDecaux qui en est propriétaire)
- elles devront comporter un urinoir accessible de l'extérieur
- leur emprise au sol devra être réduit afin de permettre d'en augmenter le nombre (on évoque une centaine suopplémentaire)
- elles devront être plus économes en eau que celles actuelles
Les candidats avaient jusqu'à fin septembre pour répondre. On ne sait notamment pas comment vont s'appeler ces nouvelles toilettes si c'est un nouveau prestataire qui emporte le marché puisque c'est JCDecaux qui est propriétaire du terme sanisette.
On sait seulement qu'elles devraient être déployées progressivement afin d'assurer la continuité du service à l'échéance de décembre 2024. Reste à découvrir leur esthétique qui devrait répondre aux exigences de la nouvelle esthétique parisienne. Un défi difficile à relever tant celles actuelles, dessinées par Patrick Jouin, nous semblent réussies.
Ici la Carte des toilettes publiques à Paris
08:04 Publié dans Solidarité, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
21/10/2020
L'Oeil du quartier pousse les portes (8)
L'Oeil du quartier n'a certes pas épuisé les ressources de l'espace public. Parfois cependant, il pousse la porte de lieux accessibles et y fait des découvertes.
Dans cette série, nous vous invitons à identifier les lieux du 12e dans lesquels peuvent se contempler ces curiosités, voire ces merveilles.
Huitième coup d'oeil :
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Que représente cette photo et où a-t-elle été prise ?
Notre précédent coup d'oeil :
Cette statue en plâtre doré représente Saint-Eloi. Elle a été réalisée par Jean Puiforcat (1897-1945) pour l'Exposition internationale de 1937 et se trouve évidemment dans l'église l'église Saint-Eloi située place Maurice de Fontenay.
Construite à partir de 1965 et consacrée en 1968, l'église Saint-Eloi a été conçue par l'architecte Marc Leboucher en charge de la rénovation de l'îlot.
L'autel surélevé par cinq marches et est d'une grande sobriété comme l'ensemble du mobilier liturgique. Dans le chœur, quatre peintures du Père Kim En joong et une simple table aux piètements d'acier faisant office d'autel.
Plus d'informations sur le site Patrimoine-Histoire. L'église Saint Eloi fait en effet partie du patrimoine classé des églises de Paris des années 1960-1970.
08:01 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris
20/10/2020
Encore beaucoup de lieux sans nom dans le quartier
En décembre 2013, à l'occasion d'un article titré Les places et les "presque-places" du 12e, nous avions identifié 8 places qui en sont vraiment, mais n'ont pas de nom officiel. Deux d'entre-elles viennent de se voir attribuer un nom :
- la place Sans-Nom qui en a désormais un. Nous sommes impatients d'assister à la cérémonie d'inauguration.
- l'ex placette Montempoivre aujourd'hui officiellement nommée place Yvette Vincent-Alleaume
Restent aussi à nommer pour des raisons pratiques plusieurs chemins qui permettent de traverser la ZAC Sahel Montempoivre et sont quotidiennement empruntés par des habitants du quartier, des enfants fréquentant l'école Montempoivre, des jogeurs voire des touristes en perdition.
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Chemin sans nom 1
Chemin sans nom 2
Chemin sans nom 3
Il restera enfin sept places qui attendent d'être nommées :
-
- place Vivaldi
- place des Meuniers
- place des Fonds Verts
- place du Charolais
- place Dugommier (autour du métro du même nom)
- place Montgallet (autour du métro du même nom)
- place de la Croix Rouge : nous la baptisons ainsi puisque ce carrefour s'appelait carrefour de la Croix-Rouge avant le percement de l'avenue Daumesnil.
08:07 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
19/10/2020
Embellir Paris et la Nouvelle Esthétique parisienne
Lancé fin 2018 par Jean-Louis Missika alors adjoint à la Maire de Paris en charge de l'urbanisme, l’appel à projets Embellir Paris, invitait artistes, créateurs, collectifs français et internationaux à rénover, transformer et embellir 20 sites de la capitale délaissés ou insuffisamment mis en valeur.
Un seul parmi ces 20 sites est situé dans le 12e. Il s'agit de la rue Henri Desgrange pour lequel a été déclaré lauréat le projet Active Bercy des artistes Basco Vazko, Otra Ciudad et Sophie Picoty. Le 29 août 2019, les élus présents autour de la Maire de Paris lors de l'inauguration de l'oeuvre n'ont pas tari d'éloges sur sa réalisation et ses effets sociaux. Naïveté ou complaisance ?
Qui peut croire que ces peinturlures contribuent réellement à embellir Paris et qu'ainsi, la rue Henri Desgrange va devenir une redoutable concurrente de la rue Crémieux ?
L'embellissement de Paris ne commence-t-il pas par l'élimination de tout ce qui l'enlaidit comme le manque d'entretien de l'espace public, les effets pervers du permis de végétaliser ou des mobiliers urbains disparates et pour le moins inélégants ?
Une nouvelle esthétique parisienne : La Mairie de Paris serait-elle consciente de l'état dans lequel ses propres décisions au cours de la précédente mandature ont mis Paris ? On peut l'espérer si l'on en croit son annonce récente d'un grand débat sur sur les principes à appliquer au futur mobilier urbain et aux projets d’aménagement.
L’objectif avancé est d’aboutir à un « manifeste pour une nouvelle esthétique parisienne ». Les principes qui y seront retenus s’appliqueront à tous les futurs projets d’aménagement ainsi qu’aux nouveaux mobiliers urbains à partir de septembre 2021, indique la feuille de route du premier adjoint, Emmanuel Grégoire.
Comme nous l'avons mainte fois écrit, nous sommes persuadés que la tenue d'un tel objectif passe par la nomination d'un architecte coordinateur garant de l'unité des choix et du respect de l'identité visuelle de la Ville De Paris.
Deux exemples réussis à l'appui de ce principe : l'ensemble des aménagements urbains réalisés par Antoine Grumbach et Jean-Michel Wilmotte dans le cadre du tramway T3 et la ligne de mobiliers urbains (malheureusement en voie de disparition) dessinés par Patrick Jouin.
07:56 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris
16/10/2020
Cyclistes en infraction : oui, mais ...
Il ne se passe pas de jour sans que la presse, la télévision ou les réseaux sociaux ne titrent sur les nombreuses infractions au code de la route commises par les cyclistes et motocyclistes. Ces propos émanent souvent d'opposants à la politique parisienne de développement du vélo au détriment de l’automobile. Ils méritent néanmoins quelques explications.
Le tourne à droite et le M12
Depuis l'été 2013, des panneaux autorisent les cyclistes parisiens à continuer leur route alors même que le feu est rouge, sous réserve d'avoir cédé le passage à tous les autres usagers. Ces panneaux (les M12) ont été généralisés dans l'ensemble des zones 30.
Ce dispositif favorise les mobilités actives en raccourcissant leur temps de parcours en ne les obligeant pas à patienter à un feu rouge si le carrefour est vide de tout véhicule motorisé, ainsi que de piéton. Il présente cependant deux inconvénients majeurs :
> il a crée des inégalités entre un cycliste (dont les utilisateurs de VAE) et un scootiste (y compris électrique) arrivant à un feu de croisement. L’un peut le franchir, l’autre doit s’arrêter.
> il repose sur le respect d'un panneau difficile à voir de loin, souvent couvert d’autocollants publicitaires et parfois manquant.
Dans ces conditions beaucoup de cyclistes généralisent la règle et s'autorisent à franchir tous les feux en les assimilant à des balises de priorité notamment des piétons. Ils sont certes en infraction, mais leur comportement est compréhensible. On est même en droit de s’interroger sur la pertinence du Cédez-le-passage cycliste au feu .
Le double sens cyclable
Il est prouvé que cette disposition ne présente que des avantages : optimisation des parcours cyclistes, pas d’augmentation de l’accidentologie et pacification de la circulation.
Néanmoins, des signalétiques parfois inachevées, voire absentes ou ajoutées in-extrémis sous forme provisoire, sont autant d’éléments qui incitent les cyclistes à se mettre en infraction en considérant que sous réserve de prudence, tout franchissement d'un sens unique leur est permis.
La circulation sur les trottoirs.
Par déinition, les trottoirs sont réservés aux piétons. Mais les pistes cyclables low cost réduites à des marquages sur les trottoirs sont à l’origine de situations conflictuelles entre les cyclistes et les piétons. Là aussi, les cyclistes pensent (à tort) qu'avec ou non une voie cyclable tracée au sol, tout trottoir peut partagé avec les piétons.
Exemple place Félix Eboué/ Bd de Reuilly
Par opposition, la réussite de la piste créée rue du Faubourg Saint-Antoine prouve qu'il est possible de gérer parfaitement le voisinage cyclistes/piétons.
En conclusion, comme nous l'avons déjà exprimé sur d'autres sujets (la propreté en particulier), la Ville ne peut condamner les incivilités commises par les usagers que si elle-même est exemplaire dans la conception et l'entretien de l'espace public.
Vélotafeurs sortant en 1950 de l’usine Calor de Monplaisir
Commettaient-ils beaucoup d’infractions au code de la route ?
08:07 Publié dans Citoyenneté, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : paris
15/10/2020
Une vie de chien à Paris en 2020
Version actualisée de l'article publié en Août 2018
Même si leur nombre a fortement diminué au cours des dix dernières années, Paris comporterait encore quelque de 100 000 foyers propriétaires de chiens. Pour eux, une fois sorti de l’immeuble ou ils habitent, promener son chien est un problème.
À Paris, les chiens sont acceptés partout sur la voie publique, à condition d'être tenus en laisse mais beaucoup de squares et jardins ne les acceptent pas.
Vous pourrez aller gambader avec lui au bois de Vincennes, à condition de le tenir en laisse. Seuls deux petits espaces de liberté (donc sans laisse) totalisant 1,3 ha et éloignés leurs sont accordés. Cette règle stupéfiante qui figure sur le règlement des parcs et jardins, est bien peu respectée.
Dans le 12e, hors bois de Vincennes, les lieux suivants offrent des espaces autorisés aux chiens :
- le Parc de Bercy : Entre le POPB et Bercy Village, le parc est l'unique espace vert parisien qui offre aux chiens parisiens un vaste espace de verdure. Leur accès est autorisé dans l'ensemble du parc, excepté certains jardins délimités.
- la Coulée verte René-Dumont : Sur le tronçon du Viaduc des Arts la promenade est interdite aux chiens. Entre l'allée Vivaldi et la rue Edouard Lartet le parcours est ouvert aux chiens en laisse.
- le square du bassin de l'Arsenal : La zone autorisée aux chiens en laisse n'est pas le square en lui même mais en réalité le quai bas, c'est à dire l'aire la plus urbaine et asphaltée.
et également les squares suivants ; Square Saint-Eloi, Square Courteline, Square Albert-Tournaire, Square Georges-Méliès, Jardin Hector-Malot, Square Fernand-Foureau, Jardin de la Fondation Eugène-Napoléon.
Le Jardin Marianne (centre de la place de la Nation) est interdit aux chiens (bien dommage), mais un Parc Canin de 100 m2 a été créé en replacement de celui qui existait dans le square Saint-Eloi. Il ne semble pas avoir été adopté par beaucoup de chiens.
Les transports : L'emmener dans le bus, le métro, le RER ou encore le tramway reste problématique : les animaux de petite taille doivent être « convenablement enfermés dans des sacs ou paniers, à condition qu’ils ne puissent ni salir ni incommoder les autres voyageurs (dimension maximale des sacs ou paniers : 45 cm) » et voyagent gratuitement.
Depuis juin 2016, il est possible de voyager avec les grands et moyens chiens dans le RER et le métro (mais ni les bus ni les tramways) à condition qu’ils soient tenus en laisse, muselés et « en possession d’un billet à tarif réduit correspondant au parcours réalisé et validé lors de l’entrée sur les réseaux RER et métro » (voir ici).
Bien sûr, ces règles ne s'appliquent pas aux chiens guides.
Sur cette page de Paris.fr, la ville rappelle aux propriétaires de chiens le comportement que l'on attend d'eux pour que leur compagnon soit bien accepté par les parisiens. On y apprend entre-autres :
- qu'il est obligatoire depuis avril 2002 de ramasser les déjections canines, et que le non ramassage fait encourir à son maître une amende de 68€.
- que des éducateurs canins sont à la disposition des propriétaires de chiens dans chaque arrondissement. Leur rôle est d'informer et non de réprimer
08:09 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris