26/10/2023
La gare routière de Bercy-Seine. Paris mérite mieux.
En mai 2015, la perspective de l'ouverture du marché à la concurrence des cars longue-distance prévue par la Loi dite Loi Macron provoque l'arrivé en France de FlixBus France et Ouibus (communément appelés cars Macron par les médias).
À Paris, deux gares routières étaient alors officiellement accessibles aux lignes internationales : la gare internationale de Paris-Gallieni et le Terminal Jules Verne à La Défense.
En 2017, la mairie de Paris a imposé la création d'un terminal commun aux différentes sociétés d'autocars. C'est la gare de Bercy-Seine qui n'était en 2015 utilisée que par Megabus pour des destinations nationales, qui fût choisie. En 2019 avec l'arrivée des FlixBus, des BlaBlaCar Bus (anciennement Ouibus) sa fréquentation a été multipliée par dix. Elle accueille aujourd'hui près de 7 millions de voyageurs par an dont la moitié de parisiens.
Comme tous les promeneurs qui fréquentent le parc de Bercy, les usagers de cette gare, l'opposition municipale (voir notamment) et plus récemment la presse, nous avons vu ces hordes de voyageurs trainant péniblement leurs valises sur des chemins inadaptés et avons pris conscience de l'inadaptation et l'état déplorable de cette prétendue gare. Après avoir franchi une porte improbable, on découvre un lieu inconfortable et peu ragoutant.
Malgré les améliorations que la SAEMES (gestionnaire de la gare) affirme avoir réalisées, cette gare reste inadaptée et indigne de Paris ! La mairie de Paris et les compagnies d'autocars se renvoient la balle en s'accusant mutuellement d'être responsable de la situation.
En septembre 2023, face à la situation, le premier adjoint à la Mairie de Paris, Emmanuel Grégoire a annoncé la fermeture de la gare pour le trafic des cars à grande distance, après les Jeux olympiques d'été de 2024. La gare routière pourrait revenir à sa fonction première, un parking destiné aux cars de tourisme qui viennent à Paris.
A terme « on veut réfléchir à une répartition » des gares, notamment avec Ile-de-France Mobilités et la métropole, a assuré Emmanuel Grégoire, qui se dit favorable à de « petites gares routières sur les grands hubs de transport » de la région, plus accessibles selon lui à l’ensemble de la population francilienne.
Cette proposition est tout à fait indigne de Paris. Immagine-t-on fermer la Gare de Lyon au profit de petites gares situées en périphérie ?
Puisque ce que l'APUR nomme les autocars librement organisés semble avoir trouvé son public, la capitale doit disposer d'une gare routière interconnectée aux autres modes de transports et dotée des services que l'on est en droit d'y trouver. Le secteur Bercy Charenton (le long du boulevard Poniatowski) semble tout à fait adapté à la construction d'un tel équipement.
08:11 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris
25/10/2023
L'oeil du quartier cherche l'intrus (22)
Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.
Savez-vous qui n'a pas sa place ici et pourquoi ?
Vingt-deuxième coup d'oeil :
Quel personnage vous semble mal placé ?
Notre précédent coup d'oeil :
Les trois personnalités suivantes étaient des hommes de Science :
Augustin-Pierre Dubrunfaut (1797-1881) est un chimiste qui avait travaillé et vécu de nombreuses années dans le quartier de Bercy et de Picpus. Il est principalement connu pour ses études de chimie organique et leurs applications aux produits agricoles.
Niels Henrik Abel (1802-1829) est un mathématicien norvégien qui compte parmi les plus grands mathématiciens de son temps. Il meurt à 27 ans, criblé de dettes, sans avoir obtenu un poste digne de son talent.
Charles Bossut (1730-1814) est un mathématicien géomètre et ecclésiastique français, collaborateur de l'Encyclopédie. Premier professeur titulaire de la chaire royale d'hydrodynamique, Son nom est attaché aux expériences qu'il mena pour déterminer la résistance que l'eau oppose au mouvement des navires.
Ernest Lavisse (1842-1922) quant à lui, était un historien français, auteur de nombreux manuels scolaires : Histoire de France illustrée depuis les origines jusqu’à la Révolution, 1900-1912, et L’Histoire contemporaine de la France, 1920-1922. La rue qui porte son nom voisine celle l'Albert Malet, également historien (déjà rencontré dans cette rubrique).
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24/10/2023
L'Allée Royale coupée par le Quartier Carnot
Le bois de Vincennes est un vestige de l’antique ceinture forestière qui entourait Lutèce. Le bois était réservé aux chasses royales depuis le 11e siècle.
Au 18e siècle, le bois a été aménagé dans un style classique, avec des allées rectilignes convergeant vers des ronds-points en étoile, par l’architecte Robert de Cotte (1656-1735), qui a également aménagé en 1731 une large allée royale partant du château.
Plan du bois de Vincennes en 1739
Cette allée royale (longue de 750 m et large de 85 m) disparaîtra progressivement après la Révolution, au profit d’infrastructures militaires, hospitalières ou universitaire, mais sera heureusement partiellement reconstituée dans les années 1980.
L'allée Royale vue du rond-point vers le château
Pour des besoins militaires, l'allée Royale céda la place en 1791, à un polygone de tir et se vit ajouter en 1890 en son centre le Quartier Carnot qui coupe encore aujourd'hui la perspective jusqu'au château.
Le quartier Carnot est une caserne du régiment de cavalerie la Garde républicaine qui s'étend sur 8 hectares dans le bois de Vincennes, au sud de l'esplanade Saint-Louis. Il comporte les deuxième et troisième escadrons du régiment de cavalerie de la Garde républicaine (branche de la Gendarmerie nationale) ainsi que l'écurie sportive de la Garde républicaine.
Le quartier Carnot a été construit en 1892 à la suite d'un échange entre l'État cédant à la Ville de Paris la totalité du Champ-de-Mars en contrepartie du terrain du bois de Vincennes où fut édifiée la caserne et de la création du champ de manœuvres d'Issy.
Cliquez pour agrandir
Alors que l'esplanade Saint-Louis vient d'être remise en valeur, il est bien dommage que cette construction dénature la perspective de l'allée Royale créée en 1731 par Robert de Cotte.
08:10 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
23/10/2023
Déchets alimentaires : Tri obligatoire en 2024
Petit rappel si l'information vous a échappé : La loi de février 2020 contre le gaspillage et pour l’économie circulaire stipule que tous les particuliers disposent d’une solution pratique de tri à la source de leurs biodéchets dès le 1er janvier 2024.
. Par « biodéchets » on entend tous les produits biodégradables, c'est-à-dire pouvant être décomposés naturellement par des micro-organismes vivants. Les biodéchets représentent 30 % du contenu de la poubelle des Français.
. Par « à la source », on entend un tri directement effectué chez les ménages, dans les restaurants, les cantines, les entreprises, les parcs et les jardins.
Actuellement, ces biodéchets finissent le plus souvent dans les poubelles vertes ou grises avec les ordures ménagères résiduelles, soit tout ce qui reste de nos déchets quand on a retiré ce qui se recycle.
Au 1er Javier 2024, les communes auront la charge de fournir à leurs administrés des solutions de tri à la source des déchets alimentaires. Sur le terrain, la plupart des communes ne sont pas prêtes. Comme les autres communes, Paris tâtonne :
. depuis plusieurs années déjà, la ville a fourni gratuitement des lombricomposteurs ou installé des composteurs collectifs dans les cours d’immeubles où à l’échelle de quartiers, là où des Parisiens se montrent intéressés.
. Paris a ensuite lancé à titre expérimental (dans les 2e, 12e et 19e) des collectes en porte à porte avec un camion benne qui collecte les poubelles marrons sorties le jour dit, au pied des immeubles (voir ici). Faible succès car peu d’immeubles parisiens ont la place pour accueillir une nouvelle poubelle. Seuls 40 % de ceux du 12e ont pu le faire.
. depuis septembre 2020, la Ville de Paris organise la collecte des déchets alimentaires domestiques sur les marchés de proximité. Après des bornes mobiles, depuis quelques mois la municipalité déploie des bornes fixes sur ces mêmes marchés. Ces équipements seront désormais accessibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
On ne peut que saluer les efforts menés pour accompagner cette action écologique dans le respect de la loi. Il faut néanmoins constater que l'ensemble de la chaine de collecte n'est pas tout à fait prête et que la solution actuelle ne contribue pas à l'embellissement de nos quartiers.
Enfin, très récemment :
Téléchargez ici le dépliant de collecte des déchet alimentaires (pdf 354 ko)
08:08 Publié dans Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
20/10/2023
Les ralentisseurs sont-ils la solution ?
Pourquoi des ralentisseurs ? Pour réduire la vitesse des véhicules. Selon l’OCDE (« La gestion de la vitesse », 2007), « une diminution de 5 % de la vitesse moyenne entraîne approximativement une baisse de 10 % du nombre d’accidents corporels et de 20 % du nombre d’accidents mortels ». En ville, ils sont essentiellement disposés au niveau des zones qui enregistrent une grande affluence de piétons (à proximité des structures hospitalières, des établissements scolaires, des administrations….).
Aujourd’hui, les principaux modèles de ralentisseurs sont : les dos d’âne ou gendarmes couchés, les ralentisseurs trapézoïdaux et les coussins berlinois.
Ralentisseur trapézoïdal à l'entrée de la rue du Rendez-vous
créé vers 2005 dans le cadre du Quartier Vert Voûte Bel-Air
Inconvénient des ralentisseurs :
- Les conducteurs se sentent frustrés et ont tendance à accélérer juste après les avoir franchi.
- Ils génèrent du bruit (lorsqu’on touche et lorsque l’on réaccélère), et sont davantage cause de consommation de carburant et de pollution que si l'on roulait à vitesse constante.
- Leur construction conforme à la norme (Décret n°94-447 du 27 mai 1994) a souvent été mise en défaut (La requête Google "Ralentisseurs illégaux" ramène plus de 30 000 réponses) et Il n’est pas rare que certains véhicules « touchent ».
Si celui situé à l'entrée de la rue Messidor est conforme à la norme, il semble néanmoins bien agressif, même pour les voitures qui le franchissent avec force précautions.
- La version dérivée consistant en larges plateaux surélevés perd souvent ses effets : une fois sur le plateau, le conducteur oublie qu'on l'avait incité à "lever le pied" (Exemple ici rue de Picpus).
Certains ralentisseurs ont été installés par la municipalités pour répondre rapidement et à moindre coût à la demande de riverains. Parfois les conducteurs s'interrogent sur leur réelle utilité. Ainsi, nous avons noté des situations pour le moins surprenantes :
- une cascade de 5 ralentisseurs sur les 350 m de la rue Montempoivre !
- des coussins berlinois dans une zone de rencontre (rue Victor Chevreuil) ou sur une contre-allée aménagée pour stationner (59 bd Saint-Marcel).
N'y a-t-il pas d'autres solutions ?
Le maintien local de chaussée pavée (tout comme un ralentisseur bande sonore) assure la fonction de ralentissement mais est une importante source de bruit inacceptable en milieu résidentiel (exemple rue de Bercy devant le POPB).
La création d'écluses consistant en un rétrécissement avec des îlots sur la chaussée est incompatible avec le passage de certains véhicules (bus, véhicules de secours ...).
Et pourquoi pas des chicanes ?
Anecdote : Boulevard de Picpus, un chantier de la CPCU qui, comme c'est souvent le cas, occupe beaucoup de place et dure longtemps. Plusieurs excavations en pleine chaussée entourées de barrières et de contraignent la circulation à "slalomer".
26 bd de Picpus : Vue en direction de la place Sans-Nom
12 bd de Picpus : Vue en direction du métro Bel-Air
Cette situation crée involontairement un ralentissement des véhicules tout à fait bénéfique à l'apaisement du boulevard et la sécurisation des traversées. On transforme ainsi une artère rectiligne en rue sinueuse ce qui n'est pas sans nous rappeler les éloges que nous avons plusieurs fois fait des rues antérieures aux percées haussmanniennes.
Alors, pour apaiser la circulation parisienne et faire de force respecter les vitesses maximales autorisées (30 km/h dans presque tout Paris et 20 dans les zones de rencontre), la création de chicanes plutôt que des ralentisseurs verticaux ne serait-elle pas la solution ?
Nous pensions que de tels dispositifs ne se rencontraient que dans certains petits bourgs de la France profonde. Erreur : l'association Mieux se Déplacer à Bicyclette (MDB) a déniché une chicane en plein Paris et semble convaincue par la solution.
Chicane rue des Poissonniers (18e) Voir ici
08:07 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris
19/10/2023
Le « Côté Seine » de la gare de Lyon bientôt transformé
Ce n'est pas vraiment un scoop puisque nous avons déjà abordé le sujet ici le 28 mai 2019 : Gare de Lyon : requalification en vue côté rue de Bercy. À l'époque, après une phase de concertation en juillet 2019, Gares & Connexions prévoyait un début des travaux en 2021 pour une livraison en 2025 … mais notamment en raison du Covid, le projet a pris trois ans de retard.
Le projet actuel pour lequel la concertation s'est achevée fin juin, prévoit désormais un dépôt du permis de construire fin 2023, un début des travaux début 2025 et un achèvement en 2028.
Après avoir rénové l’intérieur de la Gare de Lyon (notamment la galerie des fresques et son salon Grand Voyageur), SNCF Gares & Connexions entreprend la rénovation de la partie côté Seine de l’édifice, celle donnant sur la rue de Bercy. Cette opération vise à permettre aux voyageurs de mieux identifier les entrées situées dans ce périmètre, tout en requalifiant l’espace extérieur de 8 200 m2 situé sous la dalle, actuellement peu avenant. Il s’inscrit en parallèle du projet de pacification de la rue de Bercy porté par la ville de Paris.
La façade de la gare de Lyon, côté rue de Bercy
à l’issue du projet en 2029
La terrasse de l’allée de Bercy sera en outre transformée en une promenade végétalisée afin d’apporter plus de fraicheur lors des périodes de fortes chaleurs.
Au total, le projet envisagé prévoit ainsi une intervention sur une surface totale représentant 20 400 m2 sur 4 niveaux.
Cliquez pour agrandir
Accédez sur cette page à la documentation du projet
08:09 Publié dans Commerces, Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
18/10/2023
L'oeil du quartier cherche l'intrus (21)
Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.
Savez-vous qui n'a pas sa place ici et pourquoi ?
Vingt-et-unième coup d'oeil :
Quel personnage vous semble mal placé ?
Notre précédent coup d'oeil :
Les trois personnalités suivantes étaient des hommes et femmes politiques :
Édouard Bignon (1771-1841) est un diplomate, homme politique et historien français ayant traversé la Révolution, le Directoire, le Consulat, l’Empire, la Restauration et la monarchie de Juillet.
Maurice de Fontenay (1872-1957) est un militaire et homme politique français qui, après la fin de la guerre, s'est activement consacré aux questions sociales et de la protection de l'enfance.
Eugénie Tell-Éboué (1889-1972) est une femme politique française qui fût successivement députée, conseillère de la République et sénatrice de Guadeloupe. Elle épousa Félix Éboué le et partit vivre avec lui en Oubangui-Chari, l'actuelle Centrafrique, où ils restent jusqu'en 1931.
Jean Rondelet (1723-1849) quant à lui n'a semble-t-il pas exercé de fonction politique. C'était un architecte et théoricien français de l'architecture qui, de 1770 à 1812 (42 ans), s'est consacré au Panthéon de Paris.
C'était donc notre vingtième intrus.
08:09 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
17/10/2023
Notre quartier au temps des usines (17)
Trelon Weldon Weil était une entreprise française de confection de boutons, fondée le 1er janvier 1845, à Paris, sous la Monarchie de Juillet.
Spécialisée dans le bouton militaire, elle fabriquait également des boutons d'uniformes de l'administration, de vénerie ou de mode. Son savoir-faire consistait en gravure, estampage, brunissage, tournage.
En 1845, la fabrique et le siège principal de la société se trouvaient au 33 rue de Chabrol à Paris et au 13 bis rue de Laborde. La boutique était installée au 29 rue Grenéta.
Fin 19e, l'entreprise possédait une fabrique au 246 rue Bercy-Saint Antoine (*), et un magasin au 14 bis boulevard Poissonnière.
(*) à cette époque, l'actuelle rue de Bercy était dénommée « rue de Bercy-Saint-Antoine » entre le boulevard de la Bastille et la rue de Rambouillet.
En 1865, TWW devient Trelon-Weldon-Weil Hartog et Marchand (TW HM). En 1904, la société Trelon devient Coinderoux.
En 2007, la société Coinderoux est placée en liquidation judiciaire et depuis, c'est la société Janvier Gruson Prat qui fait subsister la marque et le savoir-faire développés au 19e siècle par TWW.
08:08 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
16/10/2023
15e Salon de l'ARC à l'Espace Charenton
L'ARC (Association des Responsables de Copropriété) est une association à but non lucratif au service des copropriétés et des copropriétaires. Son prochain salon annuel, se tiendra mercredi 18 et jeudi 19 octobre à l’Espace Charenton à Paris (Entrée libre 9h>18h).
Le Salon Indépendant de la Copropriété fête ses 15 ans ! Plus de 5 000 visiteurs lors de l’édition 2022, 90 stands. Cette année le thème majeur sera : « Les défis de la Rénovation énergétique », un thème se justifie bien évidemment car les syndicats de copropriétaires doivent répondre à un enjeu fondamental qui est l’entretien et la rénovation y compris énergétique de leur copropriété alors que les charges de fonctionnement et le prix des énergies augmentent.
Espace Charenton 327 rue de Charenton 75012 PARIS
08:06 Publié dans Citoyenneté, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
12/10/2023
De nouveaux adjoints à la Maire de Paris
Des élections sénatoriales ont eu lieu le afin de renouveler au scrutin indirect la moitié des membres du Sénat. Parmi les 12 sénateurs élus dans le département de Paris, se trouvent trois conseillers de Paris également adjoints à la Maire : de gauche à droite : Colombe BROSSEL, Ian BROSSAT et Anne SOUYRIS.
Depuis la loi organique n° 2014-125 du 14 février 2014 il est interdit à tout député et sénateur d'exercer une fonction exécutive locale. C'est ce qui a conduit le conseil de Paris lors de sa séance de vendredi 6 octobre à élire sur proposition de la Maire trois nouveaux adjoints :
Nicolas BONNET OULALDJ est élu Adjoint à la maire en charge du Commerce, de l'artisanat, des professions libérales et des métiers d'art et de mode où il succède à Olivia POLSKI.
Mélody TONOLLI est élue Adjointe à la Maire de paris en charge de la politique de la Ville où cette succède à Anne-Claire BOUX.
Thomas CHEVANDIER est élu Adjoint à la Maire de Paris en charge de la construction publique, du suivi des chantiers et de la coordination des travaux sur l'espace public où il succède à Jacques BAUDRIER.
À cette occasion, certaines adjointes et certains adjoints voient leurs délégations évoluer :
Jacques BAUDRIER précédemment en charge de la construction publique, du suivi des chantiers, de la coordination des travaux sur l’espace public et de la transition écologique du bâti, est désormais chargé du logement, de l’hébergement d’urgence et de la protection des réfugiés où il succède à Ian BROSSAT.
Anne-Claire BOUX précédemment en charge de la politique de la ville, est désormais chargée de la santé publique et des relations avec l’APHP, de la santé environnementale, de la lutte contre les pollutions et de la réduction des risques. où elle succède à Anne SOUYRIS.
Antoine GUILLOU précédemment en charge des ressources humaines, du dialogue social et de la qualité du service public est désormais chargé de la propreté de l’espace public où il succède à Colombe BROSSEL
Olivia POLSKI précédemment en charge en charge du commerce, de l’artisanat, des professions libérales et des métiers d’art et de mode est désormais chargée des ressources humaines.
Enfin, trois nouvelles conseillères déléguées sont nommées :
Johanne KOUASSI, en charge des services publics de proximité et des relations avec les arrondissements
Barbara GOMMES, en charge de l’encadrement des loyers, des plateformes locatives et de la protection des locataires
Léa VASA, en charge des canaux.
08:06 Publié dans Elections | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris