30/05/2023
Portes ouvertes aux Frigos
Ce n'est ni dans notre quartier, ni même dans notre arrondissement, mais juste de l'autre côté de la Seine. Comme nous le faisons chaque année, nous ne saurions trop vous conseiller de la franchir (à pied ou à vélo par la passerelle Simone de Beauvoir, ou par le bus 64) pour découvrir les Frigos et ses 200 créateurs qui ouvrent leurs portes au public samedi 3 de 14h00 à 22h00 et dimanche 4 juin 2024 de 14h00 à 20h00.
Profitez de cette occasion pour découvrir un lieu étrange et des artistes de grande qualité.
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Construit dans les années 1920, terminal ferroviaire et entrepôt frigorifique, puis friche industrielle à partir des années 1970, le bâtiment a été investi par de nouveaux occupants dans les années 1980. Devenant la résidence d'artistes et d'artisans pour la qualité de ses volumes et de son isolation thermique et phonique.
Les Frigos ne sont pas un squat car depuis toujours les occupants et les propriétaires successifs ont contracté des conventions d'occupation en échange de loyers.
19 rue des Frigos - 75013 Paris
07:58 Publié dans Animation-Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
29/05/2023
Vendredi, c'est la Fête des Voisins
Même si vous ne vous y êtes pas préparés à l'avance, il est encore temps : La 24e édition de l’opération « la Fête des Voisins » aura lieu vendredi 2 juin 2023.
Initié en 1999 dans le 17e arrondissement par l’association Immeubles en fête, cet évènement a pour objectif de développer les solidarités de proximité.
C'est l’occasion pour les habitants d’un même quartier ou d'un même immeuble de se rencontrer et de prendre le temps de se connaître en partageant un moment de convivialité autour d’un buffet, un repas ou un apéritif.
Rien ne vous empêche d'ailleurs d'organiser une fête des voisins informelle, voire un autre jour que ce vendredi, mais qui en aura néanmoins toutes les qualités.
07:57 Publié dans Solidarité, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
26/05/2023
Des méga-teufs à l'opposé de la Ville du Quart d'heure
La ville du quart d’heure, c’est celle où l’on trouve, à moins de quinze minutes de chez soi, les fonctions essentielles : travailler, se ravitailler, se soigner, apprendre et pratiquer des loisirs. Pour les habitants, le bénéfice le plus évident est de disposer d’un temps supplémentaire utilisable pour soi et pour les siens.
Le concept de ville du quart d'heure est loin d'être nouveau. Il y a 17 ans déjà, nous avons publié ici un article titré Éloge de la proximité.
Cette idée très simple et déjà largement assurée dans les grandes villes, Carlos Moreno en a fait son commerce et en 2020, Anne Hidalgo l'avait mis en bonne place dans le programme sur lequel elle s'est faite ré-élire. Trois ans plus tard, la seule réalisation réellement tangible est l'ouverture des cours d'école le samedi, pendant que paradoxalement notre arrondissement continue à accueillir de grandes manifestations festives qui visent à attirer un public majoritairement très éloigné du quartier. Ainsi, comme le 12e a la chance de disposer de vastes espaces dans le bois de Vincennes et des zones ferroviaires inutilisées, les élus cèdent à la tentation d'y accueillir des événements qui sont la négation de la ville du quart d'heure :
We love green dont l'édition 2023 se déroule du 2 au 4 juin est un festival de musique électro-pop qui se proclame en tous points de vue vertueux et rassemble 100 000 personnes au coeur du bois de Vincennes.
La Foire du Trône qui occupe durant deux mois la Pelouse de Reuilly et impacte les alentours totalise chaque année plusieurs millions de visiteurs. Malgré les efforts indéniables effectués d'année en année pour en apaiser les effets, cela reste une manifestation démesurée à l'échelle d'un arrondissement..
Dans une moindre mesure, Paris est ludique qui rassemble dit-on 20 000 participants est un festival de jeux de société qui se déroule chaque année également sur la Pelouse de Reuilly. La prochaine édition aura lieu les 1er et 2 juillet. Est-ce l'image que l'on associe habituellement au terme "jeux de société" ?
Toujours sur la Pelouse de Reuilly, on va voir dans quelques mois trois immenses cirques s'installer simultanément.
Doit-on enfin classer Bercy Beaucoup parmi les animations de quartier qui entrent dans le concept de ville du quart d'heure ?
Heureusement quelques animations correspondent parfaitement à ce que les habitants d'un quartier attendent pour égayer leur vie quotidienne et créer de la convivialité : les manèges, les terrains de boules, les rues aux enfants animées par des associations, les kiosques en fête ...
C'est cela qu'il faut développer et pour cela entre autres qu'il faut dégager de l'espace en dédensifiant la ville.
08:03 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
25/05/2023
Propreté de l’espace public : visite à Barcelone
Quand on parle de propreté de l’espace public, on imagine le plus souvent que les exemples à suivre viennent de l’Europe du nord. Un récent voyage à Barcelone nous a donné l’occasion de voir une grande ville du sud qui n'est pas le moins du monde à la traine pour ce qui est des moyens disponibles et de l'efficacité d'un personnel visiblement formé et motivé. Illustration :
L'équipement de l'agent de nettoiement :
Le vidage permanent des corbeilles de rue :
Les stations de tri de proximité :
Une déchèterie mobile :
Le lavage des rues :
Rappel : Barcelone, deuxième ville d'Espagne rassemble une population de 1 674 182 habitants sur une surface de 100,4 km2 (soit 16 675 hab/km2). À comparer à Paris : 2 145 906 habitants sur 105,4 km2 (20 300 hab/km2).
08:15 Publié dans Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : paris
24/05/2023
L'oeil du quartier cherche l'intrus (8)
Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.
Savez-vous qui n'a pas sa place ici et pourquoi ?
Huitième coup d'oeil :
Rue François Truffaut |
Rue Joseph Kessel |
Passerelle Simone de Beauvoir |
Rue Jaucourt |
Cliquez pour agrandir
Quel personnage vous semble mal placé ?
Notre précédent coup d'oeil :
Paul Dukas (1865-1935) était un musicien perfectionniste qui n'a laissé qu'une quinzaine de morceaux dont son célèbre Apprenti sorcier.
François-Joseph Gossec (1734-1829) était un compositeur français auteur de nombreuses symphonies inspirées de la Révolution.
Leonard Bernstein (1918-1990) était un compositeur, chef d'orchestre et pianiste américain notamment auteur de la partition de la comédie musicale West Side Story.
Quant à Pierre Bourdan (1909-1948), c'était l'intrus de mercredi dernier puisqu'il était journaliste.
Pierre Bourdan est né Pierre Maillaud en 1909 à Perpignan. Il entre dès juin 1940 en Résistance, sur les antennes de la BBC d’abord mais aussi sur le terrain des opérations militaires avec la division Leclerc. A la Libération, il continue sa carrière de journaliste et entre en politique au sein de l’UDSR, un parti né de la Résistance. Promis à un brillant avenir, il décède accidentellement à l’âge de 39 ans.
La rue Pierre Bourdan est notoirement connue parce que c'est dans cette rue que se trouve la prestigieuse École Boulle.
Entrée de l'école Boulle 9-21 rue Pierre Bourdan (12e)
08:05 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
23/05/2023
Ce soir, Conseil d'arrondissement à la Mairie du 12e
Ce soir mardi 23 mai 2022 à 19h00, les conseillers du 12e arrondissement se retrouveront en Salle des Fêtes de la Mairie pour la séance préalable au prochain conseil de Paris.
L'ordre du jour initial qui a été publié hier dans la soirée est téléchargeable sur cette page. Il comporte 52 délibérations (dont 28 subventions), 10 voeux et 6 questions orales.
On a tout particulièrement noté la délibération 2023 DU 33 qui concerne l'approbation de la concertation sur la révision du PLU et à laquelle sont rattachés 3 voeux et 2 questions orales. On compte sur ceux qui ont déposé ces textes pour nous informer sur leur contenu et leur destinée.
On s'interroge sur le contenu de la délibération 2023 DVD 13 Stationnement de surface : écartement du droit d'opposition.
Rappel : le conseil est ouvert à toutes et tous
08:10 Publié dans Citoyenneté, Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
22/05/2023
L'avenue de Saint-Mandé et ses jardinets
L’avenue de Saint-Mandé que nous connaissons aujourd’hui est une artère parisienne issue d’un axe créé en 1662 sous l’appellation Cours de la Ménagerie. Dénommée avenue du Bel-Air en 1706, elle prit son nom actuel en 1868.
Jusqu’en 1860, cette avenue était principalement située sur la commune de Saint-Mandé. On peut en distinguer 4 sections :
- La section qui se trouve entre la rue de Picpus et le rond-point Courteline était déjà parisienne avant 1860 puisque c’est au niveau du square Courteline que se trouvait alors la barrière de Saint-Mandé qui marquait la limite de Paris.
Depuis un an, cette section bénéficie d'une forte identité grâce à la présence du campus Nation de l'université Sorbonne Nouvelle.
- La section qui commence au rond-point Courteline et s'achève boulevard Soult à la porte de Saint-Mandé a bénéficié en 1825 d'une décision de Pierre Allard (1768-1834), maire de Saint-Mandé de 1816 à 1828 qui prescrivit la création d'une ligne de jardinet de 3,90 mètres de large pris sur la voie publique en bordure des maisons qui se construisaient.
Ces jardinets, pris sur la voie publique et dont la jouissance est accordée aux riverains contre redevance, doivent être plantés de verdure, de fleurs ou d'arbustes qui ne doivent pas avoir plus d'une mètre de haut et la clôture de ces jardinets, d'un mètre également, doit être uniforme et ne pas porter d'enseigne ou d'étalage. L'avenue comptait une dizaine de maisons en 1817, trente-deux en 1828 et soixante en 1840. À cette époque, la pelouse centrale est pavée et devient accessible aux véhicules, l'avenue devient en 1837 une simple voie de communication. (Source : Jacques Hillairet, Le XIIe arrondissement et son histoire, Les Éditions de Minuit, 1972)
Depuis 1888, en raison de la suppression des passages à niveau de la Petite Ceinture et de la mise en tranchée de l'avenue de Saint-Mandé qui en a découlé, cette section comporte actuellement deux parties :
- celle qui va du rond-point Courteline à l'avenue du Dr Netter a conservé le profil et les jardinets tels que prescrits par Pierre Allard.
Le nombre initial de jardinets a cependant diminué en raison de permis de construire accordés en dérogation avec les règles d'origine.
On déplore par ailleurs la propension grandissante des propriétaires à édifier des barrières autres que végétales pour s'isoler des trottoirs et de la chaussée de l'avenue.
- celle qui va de l'avenue du Dr Netter au boulevard Soult est de fait isolée de la circulation automobile et n'est essentiellement vue que des promeneurs qui empruntent a pied les contre-allées.
L’avenue Courteline qui s’étend du boulevard Soult (porte de Saint-Mandé) au boulevard périphérique en constitue en réalité la quatrième section puisque c'est la reconstitution en 1930 de la partie de l'avenue de Saint-Mandé précédemment occupée par les bastions 8 et 9 de l'enceinte fortifiée.
08:11 Publié dans Citoyenneté, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
19/05/2023
Ne fêtons PAS les 50 ans du Périphérique !
Cet article est une re-publication d'un article précédemment publié le 25 avril 2013, et dont à l'exception du titre, il ne nous a pas semblé nécessaire de changer une virgule.
Le boulevard périphérique parisien a été inauguré le 25 avril 1973 par le premier Ministre Pierre Mesmer.
Commencé 15 ans auparavant dans la zone de servitude non aedificandi des fortifications, il est long de 35 kms, suit en grande partie les limites administratives de la ville et la sépare des 21 communes limitrophes.
Inauguration du Périphérique (cliquez pour agrandir)
Sa traversée du 12e, de la Porte de Vincennes à la porte de Bercy où est situé le point kilometrique "0", représente un parcours de 3,2 km, soit près de 10% de sa longueur totale.
Plutôt que fêter son anniversaire, nous voulons aujourd'hui en déplorer la présence :
- la chaussée principale du boulevard périphérique occupe une superficie de 1 380 000 m² soit quatre fois le Jardin du Luxembourg ou 1,3 % de la surface de la Capitale. Imaginez ce que la Ville pourrait construire de logements, d'équipements publics et d'espaces verts sur une pareille surface ! (voir ici)
- il a créé autour de lui une zone impropre à l'habitat dans laquelle le Maire de Paris et son adjointe en charge de l'Urbanisme ne trouvent de meilleure utilisation que d'ériger les tours dont aucun Parisien ne veut.
- aucune capitale européenne ne dispose d'un autoroute-boulevard de ceinture aussi proche de son centre historique.
- Sa couverture ne constituerait qu'un couteux cache misère et ne concernerait tout au plus que sa partie en tranchée (40 % de sa longueur). En dépit des GPRU et des couvertures déjà effectuées, il constitue une entrave majeure aux liaisons civilisées entre Paris et les communes riveraines.
- pas plus que sa couverture, la réduction de la vitesse à 70 km/h ne constituera un remède aux nuisances (bruit et pollution atmosphérique) liées au passage de quelque 1,3 million de véhicules par jour
- les nuisances qu'il génère sont à l'origine de la morne architecture (alignée sur les 37 mètres règlementaires) qui le borde.
- ni vraiment Paris ni banlieue, il a même fallu en 1975 le doter d'une autonomie policière, le Service de Circulation du Périphérique avec plus de 160 policiers en son sein.
- à la différence des autres artères parisiennes, personne n'envisage de lui attribuer le nom d'un personnage illustre, c'est dire le peu d'amour qu'il inspire !
Le Grand Paris dont la création devrait être un objectif prioritaire ne pourra réellement exister tant que cet autoroute n'aura pas été effacé ou au minimum intégralement transformé en boulevard urbain, comme l'ont successivement été les boulevards de ceinture, puis ceux des Maréchaux. Cliquez pour agrandir |
08:19 Publié dans Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : paris
17/05/2023
L'oeil du quartier cherche l'intrus (7)
Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.
Savez-vous qui n'a pas sa place ici et pourquoi ?
Septième coup d'oeil :
Quel personnage vous semble mal placé ?
Notre précédent coup d'oeil :
Jacques-Joseph Ebelmen (1814-1852), était un ingénieur ancien élève de l'École polytechnique et de l'École des mines. Enseignant-chercheur en chimie, il fut directeur de la Manufacture de Sèvres de 1937 à sa mort.
La rue du 12e qui porte son nom relie la rue Montgallet à la rue Sainte-Claire Deville où se trouve un entrée du square Saint Eloi.
C'était bien lui notre sixième intrus puisque les trois autres personnages étaient des hommes politiques :
Armand Rousseau (1835-1896) était un homme politique finistérien de la gauche républicaine qui termina sa carrière comme gouverneur général de l'Indochine française.
Pierre-Frédéric Dorian (1814-1873)
Émile Marie Laurent (1852-1930) était un haut fonctionnaire français qui fut préfet de police de Paris de 1914 à 1917.
08:08 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
16/05/2023
Les huit ponts du douzième
Article déjà publié en juillet 2008
Si l'on sait que Paris compte trente-sept ponts, on sait moins que notre arrondissement partage un record avec son voisin le treizième : celui d'en posséder le plus grand nombre. Huit exactement :
- Pont amont du boulevard périphérique : Ce pont en béton précontraint a été construit de 1967 à 1969 en vue du franchissement de la Seine par le boulevard Périphérique.
- Pont National : Il a été construit en 1852 par les ingénieurs Couchet et Petit. A l'origine, ce pont devait permettre le passage des voies du chemin de fer de la petite ceinture et d'une chaussée.
Devenu insuffisant à la suite de la suppression des fortifications et de l'aménagement des Boulevards des Maréchaux, sa largeur a été augmentée entre 1941 et 1944. - Pont de Tolbiac : Ce pont a été construit de 1879 à 1882 par les ingénieurs Bernard et Pérouse. Gustave Eiffel avait proposé pour ce pont un projet beaucoup plus audacieux, mais refusé.
- Passerelle Simone de Beauvoir :
Oeuvre de l'architecte Dietmar Feichtinger, d’une longueur de 304 mètres, elle franchit la Seine d’une seule traite, sans pile intermédiaire. Inauguré en 2006, cet ouvrage en acier est composé d’une passerelle principale franchissant la Seine et de 2 passerelles de liaison traversant la voie expresse en rive droite et le quai François Mauriac en rive gauche.
- Pont de Bercy : Le pont actuel remplace un pont suspendu inauguré par Louis-Philippe en 1832. Il a été construit de 1863 à 1864 par l'ingénieur Féline-Romany puis a été élargi en 1904 afin de lui superposer le viaduc du métropolitain. Il a été élargi une nouvelle fois côté amont en 1991 en respectant parfaitement le calepinage de l'ouvrage ancien.
- Viaduc d'Austerlitz : Cet ouvrage métallique très élégant a été construit en 1904 par Louis Biette pour le franchissement de la Seine par le métropolitain.
Avec une distance de 140 m entre appuis, il détienait le record de portée des ouvrages parisiens sur la Seine aujourd'hui détenu par la passerelle Simone de Beauvoir.
- Pont Charles de Gaulle :
Ce pont a été construit de 1993 à 1996 selon les dessins des architectes Louis Arretche et Roman Karasinski.
La surface inférieure est composée de tôles courbes en forme d'aile d'avion. - Pont d'Austerlitz : Le premier pont d'Austerlitz mis en service en 1805, construit par l'ingénieur Becquey de Beaupré, comportait à l'origine 5 arches en fonte. Cinquante ans plus tard (en 1854), étant en très mauvais état, il fut remplacé par un pont en maçonnerie construit par les ingénieurs Michal et Savarin et fut élargi en 1884 par de nouvelles voûtes ajoutées symétriquement aux anciennes par l'ingénieur Guiard.
08:09 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris