Le Quartier Bel-Air Sud

Au début de ce mois, le Pôle démocratie de la Mairie du 12e informait les conseils de quartier de la récente réalisation par la ville d'une peinture sur le mur pignon du collège Jules Verne, rue de la Brèche aux loups, dans le cadre du projet »De l’art dans mon quartier : des rues hautes en couleurs», lauréat du Budget Participatif 2016. À partir des maquettes réalisées par les élèves de 5e et de 4e du collège, l’artiste espagnole Cintal Vidal avait conçu deux esquisses autour du thème des mondes hybrides et de la ville de demain.

L’esquisse n°2 a remporté le vote des habitants en juin dernier. La voici désormais peinte sur la façade du collège :

Jamais demandé mais imputé en 2023 au BP2016

Plutôt sympathique, bien situé et doté d'une excellente visibilité, cette peinture murale suscite néanmoins quelques interrogations :

N'est-il pas pour le moins surprenant de voir en 2023 une réalisation imputée à un projet déclaré lauréat d'un Budget Participatif attribué il y a sept ans ?

L'étonnement est d'autant plus grand quand on sait que ce budget qui regroupait 8 projets ne mentionnait nullement celui-ci alors que les deux déposés par le conseil de quartier Bel-Air Sud ont été passés aux oubliettes :

• De l'art dans le quartier Bel-Air Sud (mettre en place dans le quartier de Bel Air Sud deux sculptures issues des réserves de Paris Musée)
• Restaurer la pyramide de la rue Marie Laurencin

Titré « De l’art dans mon quartier : des rues hautes en couleur » (*), ce budget est une mine d'or pour les street-artistes puisque c'est la seconde fois qu'il finance une oeuvre qui n'avait jamais été demandée par les porteurs de projets, une anomalie que nous avons déjà plusieurs fois dénoncée.

Jamais demandé mais imputé en 2017 au BP2016

Quand la mairie de Paris va-t-elle cesser d'assimiler exclusivement l'art dans la rue à des peinturlures rupestres ? Une grande capitale européenne ne mérite-t-elle pas mieux que ces réalisations cheap et bien peu résistantes au temps ? On regrette le temps pas si lointain où on essaimait dans la ville des sculptures et des mosaïques.

L'amertume est à son comble quand, sur la page du site de la Mairie du 12e consacrée au conseil de quartier Bel-Air Sud, on lit à titre exemplaire :

Budget participatif : Le Conseil de quartier Bel-Air Sud a participé à l’élaboration de trois projets lauréats lors des éditions 2016 et 2017 du Budget participatif : « De l’art dans mon quartier : des rues hautes en couleur ».

(*) Ne vous étonnez-pas si ce lien n'aboutit pas : la Mairie de Paris a supprimé tout accès à l'historique des Budgets Participatifs antérieurs à leur intégration à la plateforme "Décider pour Paris".

Créée en 1984 par le ministère de la Culture, la Journée Portes ouvertes dans les monuments historiques est aussitôt suivi par de nombreux pays européens. Officiellement dénommées Journées européennes du patrimoine depuis 1991, leur 40e édition aura lieu demain samedi 16 et dimanche 17 septembre 2023.

Pour leur 40e édition, les Journées européennes du patrimoine ont pour thèmes les thèmes « Patrimoine vivant » et « Patrimoine du sport ».

Durable, le patrimoine paraît l’être par nature, puisque parvenu jusqu’à nous, résilient, entretenu, restauré, préservé. La conciliation de la préservation du patrimoine et de la construction d’un environnement durable constitue un objectif majeur, auquel cette édition des JEP répondra concrètement.

Rima Abdul Malak
Ministre de la Culture

Le site des Journées du Patrimoine offre des possibilités très complètes de recherche des lieux ouverts sur la France entière. Cliquez ici pour accéder au plan.

Si vous souhaitez rester dans le 12e, nous avons noté :

Comme chaque année, les Ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique ouvrent leurs portes au public, les samedi 17 septembre de 14h à 18h et dimanche 18 septembre de 10h à 18h pour en découvrir un patrimoine architectural et artistique.

Pour la troisième fois de l'année, le Marché des Producteurs de Pays revient dans le 12e.

Il sera boulevard de Reuilly (entre la place Félix Eboué et le métro Dugommier) samedi 16 (de 9h à 20h) et dimanche 17 septembre 2023 (de 9h à 19h). À consommer sur place ou à emporter.

Cliquez pour agrandir

Les stands sont tenus par les agriculteurs eux-mêmes, tous engagés au respect d’une charte des bonnes pratiques, garantissant la qualité de leurs produits.

SAS E.A.T LIM – Chambre d’Agriculture de la Corrèze
Tél : 05 55 21 54 98
Site : www.marches-producteurs.com
Email: eatlim@na.chambagri.fr

Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.

Savez-vous qui n'a pas sa place ici et pourquoi ?

Seizième coup d'oeil : 

Quel personnage vous semble mal placé ?

Notre précédent coup d'oeil :

Les trois personnalités suivantes étaient  des résistants :

Pierre-Louis Bourgoin (1907-1970) est un officier de l'Armée française de la Libération durant la Seconde Guerre mondiale, Compagnon de la Libération et homme politique français.

Ginette Hamelin (1913-1944) est une ingénieure et architecte française diplômée de l'École des Travaux Publics, militante communiste et résistante, officier de renseignement des Francs-tireurs et partisans, responsable d'un service de renseignement, avec le grade de sous-lieutenant. Elle est morte en déportation.

Henri Frenay (1905-1988), est un résistant et homme politique français cofondateur de Combat, un mouvement de résistance regroupant apparemment toutes les tendances politiques à l'exception des mouvances radicales et procommunistes, qu'il rendait responsables de la défaite de 1940

La quatrième, Yvette Vincent-Alleaume (1927-2011) était une artiste du quartier. Sculpteure et plasticienne, elle a notamment travaillé avec les architectes Michel Andrault et Pierre Parat qui ont régulièrement intégré ses œuvres à leurs projets dans les années 1970 . Elle apparaît évidemment comme l'intrus de notre jeu.

Depuis 2015, Paris organise chaque année une " journée sans voiture " (*).

Par ailleurs, depuis 2003, l'opération l'opération Paris Respire prévoit la fermeture de certaines voies de circulation, pour profiter pleinement de l'espace parisien. La plupart de ces fermetures ont lieu le dimanche.

Depuis 2021, la journée sans voiture se confond avec l'une des journées dénommées Paris respire au point d'en avoir progressivement pris le nom.

La neuvième édition de la Journée « Paris Respire » est organisée dans la capitale le dimanche 17 septembre 2023. À partir de 11 h et jusqu’à 18 h, aucun véhicule motorisé ne peut circuler dans Paris intra-muros, deux-roues et véhicules électriques compris. Seuls les véhicules de secours, les bus, les taxis et VTC sont autorisés à rouler ce jour-là (à 20 km/h maximum dans les zones Paris Respire).

(*) Depuis la création de la Semaine de la mobilité en France la « journée sans ma voiture » théoriquement fixée au 22 septembre a disparu en tant que telle.

Pour faire vivre la facette dialogue de ce blog qui s'affirme blog citoyen d'information et de dialogue des habitants du quartier et au-delà, nous vous invitons chaque mois à nous faire part des réflexions que vous inspire une question.

La question du mois de septembre 2023 :

Elle concerne le Budget Participatif

Que vous inspire

cette annonce ?

Sans remonter au préfet qui leur a donné leur nom, vous souvenez-vous des poubelles encore en usage à Paris dans les années soixante-dix ? C'est en effet depuis le début des années 2000 que le tri est généralisé et que les parisiens disposent chez eux des bacs que nous connaissons pour recueillir les déchet domestiques collectés par les agents de la Direction la Propreté et de l'Environnement (DPE) : un bac (couvercle jaune) pour les déchets recyclables, un second (couvercle vert ou gris) pour les autres déchets (alimentaires en particulier).

À cela s'ajoute pour les rares immeubles qui ont la place de les loger, des bacs (couvercle blanc) destinés à recueillir le verre à bouteille. Les autres doivent déposer les bouteilles vides dans des bornes de quartier installés à demeure sur l'espace public.

Pour permettre aux habitants dont les parties communes d'immeuble ne permettent de stocker que des bacs à couvercle vert ou gris, la ville a inventé Trilib' et après en avoir réparti 400 dans Paris, prévoit d'en porter le nombre à 1000. Tant pis si leur lieu d'implantation semble souvent étrange et si aucun rapport ne justifie à postériori la pertinence de ce dispositif.

Avant que les règles de tri autorisent à mettre dans les bacs à couvercle jaune tous les emballages quelle qu'en soit la matière, ces bacs pouvaient également recueillir le petit électroménager. Ces déchets comme d'autres, doivent maintenant être apportés dans une déchèterie (11 dans tout Paris et une dans le 12e) ou attendre le passage d'une déchèterie mobile Trimobile.

Sur l'espace public, les parisiens disposent par ailleurs de conteneurs dédiés à la collecte (par l'association Le Relais) de vêtements et articles textiles.

Une nouvelle étape dans le tri des déchets concerne maintenant les déchet alimentaires dont la collecte séparée devra être proposée par toutes les communes de France d'ici 2024. L'expérimentation menée à Paris depuis 2017 au moyen de paniers et bacs à couvercle marron n'ayant pas été concluante, la municipalité a commencé à déployer à proximité des marchés des bornes fixes dédiées à la collecte des déchets alimentaires. Il est prévu d'en étendre le nombre pour que chacun en trouve une à moins de 300 mètres de chez lui.

Avant de conclure, rappelons que l'espace public parisien est également occupé par divers types de réceptacles destinés aux personnes de passage et dont on peine à comprendre les rôles respectifs et la répartition.

À la vue de ces évolutions, une question vient à l'esprit :

Vous l'aviez certainement noté depuis longtemps. Nous vous rappelons néanmoins que c'est demain, samedi 09 septembre 2023 de 10h00 à 18h00, que se tiendra sur le boulevard de Reuilly (entre le métro Daumesnil et le métro Dugommier) le 23ème Forum des associations du 12e.

Avec plus de 200 associations présentes, le Forum offre aux visiteurs une occasion unique de découvrir la richesse et la diversité du milieu associatif du 12ème en dialoguant avec ses acteurs regroupés en 5 villages :

• Jeunesse et éducation populaire
• Sports et loisirs
• Santé et solidarités
• Écologie, engagement et vie locale
• Culture et pratiques artistiques

Téléchargez ici l'annuaire 2022-2023 des associations du Forum du 12e

Nouveau cette année : Un village Récup’ et Répar’. Toutes les informations sur cette page su site du 12e.

Sachez profiter de l'occasion pour choisir l'association dans laquelle vous pourrez exprimer vos passions. La Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 12e tiendra un stand qui saura vous orienter vers les associations susceptibles de répondre à votre attente.

Trois personnages parmi les quatre qui sont honorés par ces rues ou lieux ont en commun une activité principale qui a marqué leur biographie. Le quatrième apparaît ici comme un intrus.

Savez-vous qui n'a pas sa place ici et pourquoi ?

Quinzième coup d'oeil : 

Quel personnage vous semble mal placé ?

Notre précédent coup d'oeil :

Les trois personnalités suivantes étaient  des musiciens :

Antonio Lucio Vivaldi (1678-1741) était un violoniste et compositeur italien qui fixa la forme du concerto en trois parties. Sa réputation lui vient surtout de la musique instrumentale : sonates, concertos dont certains regroupés en recueils comme celui qui comporte les Quatre Saisons (1725).

Maurice Ravel (1875-1937), est un pianiste et un compositeur français de musique classique et impressionniste. Son œuvre s'inspire de toutes les époques, s'étendant de Jean-Philippe Rameau, au jazz. Il laisse une oeuvre qui se situe à la charnière entre le 19e et le 20e siècle. Son œuvre la plus célèbre est le Boléro, qui date de 1928.

Vincent d'Indy (1851-1931) est un compositeur français et un enseignant prolifique. Il fut un des créateurs de la Schola Cantorum de Paris. À une époque où la musique italienne reste influente en France, il se tourne vers l'Allemagne et de grands musiciens allemands lui sont familiers.

La quatrième, Henri Desgrange (1865-1940) est un coureur cycliste, dirigeant sportif et journaliste français intimement lié à l'histoire du cyclisme puisqu'en 1903, il créa le Tour de France. Il apparaît évidemment comme l'intrus des quatre.

Henri Desgrange à son bureau en 1914

Organisée par La Maison du Tibet, une association dont le but est de faire connaître et de sauvegarder la culture tibétaine en France, la 22e édition du Festival Culturel du Tibet et des Peuples de l’Himalaya ouvrira ses portes à la Pagode du Bois de Vincennes vendredi 8 à 20h00 pour un concert, puis samedi 9 et dimanche 10 septembre 2023 à 11h00.

Son but est de mieux faire connaître en France la culture tibétaine et des peuples de l'Himalaya, et la situation au Tibet. On y assiste à des danses et des chants folkloriques ou sacrés, à la création d'un mandala de sables, à des projections de films, ainsi qu'à un concert. On y trouve artisanat et gastronomie tibétaine et des peuples de l'Himalaya.

Pagode du Bois de Vincennes
Route de la Ceinture du Lac Daumesnil  75012 PARIS