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24/04/2006

PDP : Réunion publique

C'est Jeudi 27 Avril, à 19h00, à la Mairie du 12ème que se tiendra la deuxième réunion publique consacrée au Plan de Déplacements de Paris, en présence de Denis Baupin, adjoint au Maire de Paris en cherge des transports, de la circulation, du stationnement et de la voirie, et de Michèle Blumenthal, Maire du 12ème.
Il est encore temps de vous exprimer. Venez nombreux.

Commentaires

Vendredi 21 avril, Denis Baupin, l’adjoint au maire de Paris chargé des transports, déclarait dans Libération : ""Jusque-là, tout était fait pour que, dans la ville, le cycliste se sente mal à l'aise, le piéton en danger, et le bus, toujours pris dans les embouteillages. Avec un code de la rue, il ne s'agit pas d'empêcher les voitures de rouler, mais de les rendre compatibles avec d'autres modes de circulation. Cependant, il est vrai que nous voulons moins d'automobiles en ville, et surtout qu'elles aillent moins vite. Car la voiture ne doit plus être le véhicule de référence en ville : c'est le moins adapté à cet espace. Il faut trouver d'autres solutions.""
Encore un fois, Denis Baupin se trompe, et ne comprend toujours pas que le problème de la circulation à Paris intra-muros n’a de solution qu’à l’échelle de l’agglomération (grand Paris).
En attendant, D. Baupin a-t-il songé à rétablir le déplacement à cheval ? Et répondre positivement à une délégation de cavalières qui s’est rendues à cheval à l’Hôtel de Ville pour remettre au maire une lettre demandant "d'autoriser en des lieux choisis la circulation de fiacres et de chevaux montés, de faire du cheval un outil de service public et de favoriser l'accès à la culture équestre aux parisiens en créant une maison du cheval.

Écrit par : bernard | 24/04/2006

Ci-dessous un résumé de l’édition 2002 (réalisée du 2au 6 juillet) du baromètre CCFA / SOFRES sur les rapports entre l’automobile et la société qui met en évidence une tendance paradoxale : à savoir, qu'elle confirme le rôle primordial voire irremplaçable de l’automobile dans la mobilité des Français, mais également la volonté de lutter contre les nuisances (sonores , pollution) attribuées souvent à tort à la seule automobile (voir brochure "agir pour la qualité de l'air" page 2).
Chez les habitants de Paris et de la Petite Couronne, mieux desservis en transports en commun, 80 % disent que leur voiture leur manquerait. Il est à noter que 79% d’entre eux profitent de leurs déplacements en voiture pour combiner plusieurs déplacements (effectuer des emplettes et accomplir une démarche administrative …), alors qu'ils ne sont que 35% à le faire lorsqu’ils utilisent les transports en commun.
Les embarras de la circulation et les difficultés de stationnement sont de moins en moins tolérés. Il en va de même pour les nuisances sonores, les risques d’accidents et, surtout, des dommages à l’environnement (pollution de l’air notamment).
Sur Paris et la petite couronne, 38 % seulement des habitants, conducteurs ou non, estiment que les pouvoirs publics travaillent efficacement à améliorer les conditions de circulation.
Les difficultés de stationnement dans les villes s’aggravent : 71 % des Français partagent cette opinion. Face à ce problème, la solution préconisée par les 2 /3 des Français est d’augmenter le nombre de places de stationnement et de parkings, plutôt que de les diminuer, pour inciter les gens à prendre les transports en commun.
A Paris et dans la petite couronne : 67 % des habitants estiment que la réduction des voies de circulation pour installer des couloirs de bus augmente la pollution, soit 10 points de plus que l'enquête de 2001.
Pour 87% des personnes interrogées, l’automobile est de plus en plus souvent associée à l’idée de "pollution" bien que l’automobile soit considérée comme le second responsable de l’effet de serre, derrière la production industrielle.
Pour lutter contre la pollution liée à l’automobile, les trois solutions prioritairement préconisées sont :
- Améliorer la qualité des carburants
- Interdire la circulation en ville les jours de pollution
-Renforcer les contrôles techniques sur les véhicules.
L’idée de retirer de la circulation les véhicules de plus de 10 ans, qui polluent davantage que les véhiculent récents, est en revanche une idée qui gagne du terrain (62 % des Français y seraient favorables)
Quid de la problématique de la voiture en ville ?
Concilier la mobilité (93%)(1) , la notion de liberté (90%) , la facilité au quotidien (88%) et la lutte contre la pollution (87%),contre les encombrements (83%), et contre les accidents (89%)
Selon D. Baupin (21 avril 06): "la voiture ne doit plus être le véhicule de référence en ville : c'est le moins adapté à cet espace. Il faut trouver d'autres solutions". D'autres solutions ?
Cette déclaration radicale est à mettre en parallèle avec celle de B. Delanoë (édito du PDP) :
"" d'abord, préserver la santé des Parisiens, en luttant contre la pollution (…) ensuite , prendre en considération le besoin de liberté de mouvement , de déplacement, qu'éprouve chaque citoyen ..""
(…) l'objectif n'a jamais été d'éradiquer l'automobile de la ville ""
(1) (% réponse très favorable ou favorable)

Écrit par : bernard | 26/04/2006

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