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17/01/2014

Limitations à 30 km/h : encore un petit effort

parisDepuis quelques jours, les projecteurs de l'actualité sont focalisés sur le boulevard périphérique qui a vu sa vitesse maximale réduite de 80 à 70 km/h. Au centre de Paris également la réduction de vitesse est en marche et de façon certainement irréversible. La vitesse en ville est limitée à 50 km/h par le code de la route mais :

  • parisen 1986 ont été créés des quartiers dits tranquilles, puis vers 2003, des quartiers dits verts à l'intérieur desquels la vitesse est strictement limitée à 30 km/h
  • dans le cadre du plan La rue en partage, 25 Zones 30 ont été étendues, 5 ont été crées.
  • parisdans des quartiers très fréquentés par les piétons ou dans des rues dont les trottoirs sont si étroits qu’il est difficile d’y marcher (comme certaines parties de la rue Sibuet), sont (ou seront) créées des zones de rencontre. Il s'agit d'espaces partagés entre tous les usagers, où le piéton est prioritaire et la vitesse limitée à 20km/h.

La limitation à 30km/h permet de réduire considérablement le risque d'accidents et leur gravité, mais aussi de diminuer les nuisances sonores et la polution, depuis la rentrée ce sont 560km de voies Parisiennes, soit 37% de la voirie de Paris.

paris

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En octobre 2012, Olivier Razemon écrivait sur le blog Transports du journal Le Monde :

parisGageons que dans les quartiers parisiens concernés, ... on roule encore moins vite. Sauf la nuit, remarque-t-on à l'Hôtel de ville, où l'on souligne l'accroissement des risques d'accident. Et sauf la journée, entre deux feux rouges. En effet, ça se passe souvent comme ça : l'engin motorisé, deux, trois ou quatre roues, démarre en grondant, accélère, atteint brièvement les 50 km/h, les dépasse parfois puis freine devant un obstacle, piéton, cycliste, stop ou feu de signalisation. On espère gagner quelques secondes, peut-être passer un feu. Conclusion : on a roulé fugacement à 50, mais sans dépasser la moyenne de 18,9. Et ce satané cycliste qui maintenant nous rattrape. C'est énervant, non ?

Alors, ne serait-il pas plus simple pour tout le monde et plus efficace pour atteindre les objectifs recherchés de faire du 30 km/h la vitesse maximale standard à Paris, les dispositions différentes (en plus ou en moins) étant les exceptions ?

07:42 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : paris

Commentaires

Bonjour
Depuis que le périph est passé à 7O /h , je ne peux plus ouvrir ma fenêtre coté périph .
La raison, c' est que l' air que je sens pue les pots d' èchappement , pire qu' au sol ! ( je suis au 8ème )
J' ai pensé qu' en roulant moins vite, les véhicules restent plus lgtps et que le déplacement d'air est ralenti en même tps que la vitesse ! La dispersion des gaz est donc plus lente
C' est pas drôle !

Écrit par : Marie D | 17/01/2014

Et pour les zones à 30, encore faut il que la limitation soit respectée par les automobilistes (mais aussi les 2 roues!!!), ce qui est loin d'être le cas dans ma rue...

Écrit par : C. | 17/01/2014

Merci à notre rédacteur en chef de signaler le radar fixe qui a été placé avenue Daumesnil au niveau de la permanence de Catherine Baratti-Elbaz. ralentissez SVP.

Écrit par : Philippe | 06/02/2014

Un radar supplémentaire collecteur d’impôts dans le XIIème !
31 radars fixes à Paris intramuros dont le dernier installé avant la Mairie du XIIème dans le sens place F. Eboué vers la Bastille.
Quelle idée saugrenue ces conducteurs de vouloir pénétrer dans Lutèce sans acquitter l’octroi pour vitesse excessive.
Comme on le subodore, ces boites à images sont destinées au « bétail populaire » détenteur de carrosses dépassants le 50 km/h, et non point aux altesses de Lutèce et autres hauts responsables de la région « collectionneurs » de papillons en papier biodégradable !
Pour remplir à fond les caisses, à quand les radars anti-découchage, pour verbaliser férocement celui ou ceux qui auraient l’inconscience de ne point dormir au « château » de la République ?

Écrit par : bernard | 06/02/2014

Les nuisances sonores diminueraient considérablement si un mur anti-bruit était installé dans la zone où le périphérique est "aérien", le long des installations sportives du lycée Paul Valéry.

Écrit par : C | 17/02/2014

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