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08/08/2014

Cabines téléphoniques : les 4 rescapées de Bel-Air Sud

En décembre 2009, les sachant menacées, nous avions recencé et photographié les 16 cabines téléphoniques qui existaient alors à Bel-Air Sud (voir l'article).


Afficher Cabines Téléphoniques sur une carte plus grande

En octobre 2011, elle n'étaient plus que 11. Aujourd'hui, il en reste 4 qui chacune à sa façon présente un caractère atypique :

parisCelle de la rue Rottembourg (à droite) : davantage borne que cabine téléphonique, elle rappelle celles de New York. Elle fait face au bureau de poste ou l'on devait autrefois se rendre pour téléphoner.

parisCelle de la rue Lamblardie (à gauche) avait déjà été remarquée lors des marches exploratoires du PLU. Son implantation qui n'empiète pas sur l'espace publique est vraisemblablement à l'origine de son sauvetage.

Au niveau du 254 av Daumesnil, celle intégrée à l'Abribus du 46 (photo ci-dessous) dont la création récente nous avait longtemps échappé. Elle aura la lourde charge de remplacer les 5 qui ont déjà été retirées de cette section de l'avenue.

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parisEnfin si on en juge par son état, celle qui subsiste en face du 259 avenue Daumesnil fait surement partie des oubliées plutôt que des rescapées.

Orange, fournisseur du service universel a l'obligation d'en conserver une dans chaque commune, voire deux dans celles de plus de 1000 habitants. A paris, il devrait en rester une quarantaine en 2016.

Il est vrai qu'avec en France 71 millions de mobiles, soit plus d'un par habitant (même parmi les plus de 70 ans, 50% en possède un), avec des abonnements qui commencent désormais à 2 euros par mois, rares sont ceux qui recourent aux cabines. 

Les cabines téléphoniques restent néanmoins utilisées par les touristes, ceux qui n'ont pas leur mobile sur eux (ou plus de batterie), ceux qui souhaitent conserver l'anonymat de leur appel, ou par les plus démunis.

Question : À quand remonte votre dernier appel depuis une cabine téléphonique ?

06/08/2014

L'oeil du quartier en vacances (34)

oeilenvacances.jpgComme vous, nous l'espérons, l'oeil du quartier prend quelques jours de vacances. Cette année, il visite les capitales européennes à vélo.

Saurez-vous reconnaître les villes où il se trouve ?

Sixième destination de l'été 2014 :

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Ou se trouve aujourd'hui l'Oeil du quartier ?

Notre précédent coup d'oeil :

parisLa semaine dernière, l'Oeil du quartier tout comme ces cyclo-touristes était à Lisbonne. Comme l'a justement reconnu Janine, ce jour là, il visitait le quartier de Belém.

Le Monument aux découvertes qu'admirent ces cyclistes est un hommage aux explorateurs et aux personnalités de l'époque des grandes découvertes comme Vasco de Gama, Pedro Alvares Cabral ou encore Ferdinand Magellan. Offert par l'Afrique du Sud en 1960 pour le 5ème centenaire de la mort de l'infant, Henri le Navigateur, il domine de ses 52 mètres tout le quartier. Il est l'oeuvre du sculpteur Leopoldo de Almeida.

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07:40 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris

04/08/2014

CNHI : Benjamin Stora succède à Jacques Toubon

parisLe Premier Ministre Manuel Valls a nommé Benjamin Stora, historien spécialiste du Maghreb, à la tête de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration, en remplacement de l'ancien ministre Jacques Toubon, lui-même désigné défenseur des droits par le président de la République le 9 juillet, pour succéder à feu Dominique Baudis.

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Benjamin Stora en 2008 (Source Télérama)

Dans son communiqué, Manuel Valls précise : 

La nomination d’un historien à ce poste constitue un tournant dans l’histoire de la CNHI.[...] La Cité nationale de l’histoire de l’immigration joue un rôle essentiel dans la cohésion sociale et républicaine de la France. Son projet scientifique et culturel doit permettre de faire évoluer les regards et les mentalités sur l’immigration en France, et notamment grâce à la reconnaissance de la place des étrangers dans l’histoire nationale.

parisLe 25 février 2005, Jacques Toubon avait été nommé président du groupement d’intérêt public de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration. Lors du changement de statut de ce musée, le 2 février 2007, il est nommé président du conseil d'orientation de l'Établissement public du Palais de la Porte Dorée pour une durée de trois ans et est reconduit dans ces fonctions en février 2010, puis en mars 2013.