Le Quartier Bel-Air Sud

Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à porter votre regard sur les édifices remarquables de notre arrondissement : nous vous soumettons les photos de bâtiments connus ou plus confidentiels ; à vous de les identifier, nous dire si vous en connaissez l'architecte et nous faire partager votre appréciation les concernant.

Cinquante-et-unième coup d'oeil :

Quel est cet édifice ? En connaissez-vous l'architecte ? Qu'en pensez-vous ?

Notre précédent coup d'oeil :

Est-il besoin de préciser qu'il s'agissait de la Gare de Lyon ?

Ouverte officiellement au public le 12 aout 1849, la gare de Lyon (I) n'est alors qu'un bâtiment de planches (baptisé l'Embarcadère) qui faisait face à la Maison d'arrêt dite "prison Mazas".

En 1855, la gare de Lyon (II) fut construite sur des plans de François-Alexis Cendrier (1803-1893) comme terminus des lignes de la compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon (P.L.).  Cette gare est détruite partiellement par un incendie lors de la Commune de Paris en 1871 et reconstruite à l'identique.

En 1900, les voyageurs visitant l'Exposition universelle de Paris arrivent dans une nouvelle gare de Lyon (III) à 13 voies, dessinée par l'architecte Marius Toudoire (1852-1922). Elle dispose désormais d'une façade sur la place Diderot et d'un beffroi, haut de 67 mètres que l'on appelle Tour de l'Horloge.

Marius Toudoire fut également l'architecte de la gare Saint-Jean de Bordeaux (1889 à 1898) et de la gare de Toulouse-Matabiau (1903 à 1905).

Lu pour vous ce matin sur 20minutes :

Expérience inédite à Paris. La Mairie a annoncé hier qu'elle mettait en place un test de récupération de la chaleur des égoûts pour assurer le chauffage des équipements publics. Le premier...

Expérience inédite à Paris. La Mairie a annoncé hier qu'elle mettait en place un test de récupération de la chaleur des égoûts pour assurer le chauffage des équipements publics. Le premier bâtiment cobaye sera le groupe scolaire Wattignies [NDLR : 52 rue de Wattignies], et le dispositif sera opérationnel « début 2011 ». « Les résultats permettront d'évaluer l'efficacité du dispositif et sa contribution effective à la réduction d'émissions de gaz à effet de serre. Le test sera opéré par la compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU), et entre dans le cadre du plan climat adopté par la Ville, qui prévoit une réduction des émissions de CO2 de 30 % en 2020, et l'utilisation de 30 % d'énergies renouvelables.

Samedi 3 juillet 2010, la Ville de Paris organise, en collaboration avec les mairies des 3e, 6e, 9e, 11e, 12e, 13e, 18e, 19e et 20e arrondissements et la mairie de Saint-Ouen, la 5ème édition de « La Chasse aux Trésors de Paris ». Parisiens, Franciliens et les nombreux visiteurs français et étrangers de Paris sont invités à découvrir ou redécouvrir la ville sous un nouveau jour.

En famille ou entre amis, les participants iront à la découverte de lieux insolites souvent méconnus : jardins cachés, ruelles étroites et autres passages secrets. En route, de nombreuses rencontres les attendent avec les commerçants, les artisans, les artistes ou les associations des quartiers. Ils récolteront ainsi des indices leur permettant de résoudre l’énigme et d’accéder « aux trésors de Paris ».

Au terme de cette journée de découvertes, les dix mairies donnent rendez-vous à l’ensemble des participants pour des animations festives et conviviales autour d’un verre, avant la remise des prix à 16h30.

Parmi les lots à gagner, une soirée exceptionnelle au « Cabaret secret », mythique réception qui n’a lieu qu’une fois par an, dans un lieu magique gardé secret, avec un concert privé de Tété, parrain de cette édition.

Inscriptions gratuites sur www.tresorsdeparis.fr à partir de début juin ou le jour J sur place. Les départs se feront devant chaque mairie participante le 3 juillet 2010, entre 10h et 13h.

Alors qu'approche le 1er juillet, nous tenons à saluer la performance de la Direction de la Voirie de des Déplacements (DVD) qui, sauf exception qui nous aurait échappée, a réalisé en un temps record l'adaptation des zones 30 à la règlementation qui impose :

A partir du 1er juillet 2010, les cyclistes peuvent circuler à double-sens sur les voies à sens unique dans les "zones 30" et les "zones de rencontre".

Bien sûr, et vous ne manquerez pas d'y revenir par vos commentaires, la règlementation surprend nombre d'entre-vous et certaines dispositions prises pour assurer la sécurité des cyclistes plutôt discutables, mais nous considérons qu'il s'agit là d'une avancée pour l'usage de vélo à Paris et l'apaisement de la circulation automobile.

Il nous reste à espérer que bientôt de nouvelles rues soient classées en zone 30 ou que comme l'ont justement suggéré les Verts, la limite à 30 km/h soit généralisée d'ici 2014 dans toutes les rues de Paris (à l'exception des axes structurants) afin d'avoir un double sens vélo dans chaque rue.

La dernière séance du conseil de Paris est venue nous rappeler que Bel-Air Sud comptait parmi ses habitants l'un des compositeurs les plus marquants du XXe siècle : Pierre Henry, considéré comme l'un des pères de la musique électroacoustique.

Dans les années 1945 à 1951, il fut musicien d’orchestre et travaillait chez lui à chercher des sons différents des associations de corps sonores. A la fin de l’année 1949, Pierre Henry réalisa son œuvre la plus connue du grand public : « Messe pour le Temps Présent » en collaboration avec le chorégraphe Maurice Béjart. Il eût beaucoup de prix dont le Grand Prix National de la Musique, le Grand Prix SACEM, le Grand Prix de l'Académie Charles Cros, le Grand Prix de la Ville de Paris, et le Grand Prix de la SACD. Ses principales références pour sa musique sont des sons élémentaires comme l’orage, le vent, le train ou encore les animaux.

Le 8 juin dernier, le conseil de Paris a adopté la délibération DAC 138 qui prévoit l'attribution d'une subvention de 20 000 euros à l'association Son Ré (qui existe depuis 1982) pour effectuer les travaux de restauration et de conservation systématique des oeuvres de Pierre Henry en collaboration avec la Bibliothèque nationale de france.

On y apprend également qu'un livre catalogue d’art sur la maison de Pierre Henry (située au 32 rue de Toul) était annoncé pour le mois d'octobre sous le titre "Une Maison de Sons". Le photographe norvégien Geir Egil Bergjord, en sera le photographe et le graphiste.

La Commission du vieux Paris est un comité consultatif de 55 membres dont la naissance remonte à 1897. Présidée par le maire de Paris, elle le conseille en matière de protection et de mise en valeur du patrimoine parisien.

Suivant le modèle des sociétés savantes du XIX^e siècle, l'ordre du jour de ses réunions mensuelles comportent trois parties :

• les questions d'actualité,
• une communication scientifique présentée par un spécialiste en Histoire de l’architecture, histoire de Paris ou archéologie,
• l'examen rigoureux des demandes de démolition déposées le mois précédent.

Bien connue de ceux d'entre-nous qui ont participé aux travaux concernant le Plan Local d'Urbanisme (PLU) et ont milité pour la protection patrimoniale, elle publiait des avis autorisés sur les demandes de démolitions déposées à la Direction de l’Urbanisme.

Malheureusement, elle n'a rien publié depuis un an ! Le dernier sujet concernant notre arrondissement publié en avril 2009 concernait la modification d'une façade commerciale au 85 avenue Ledru-Rollin.

On peut craindre, comme le note Wikipedia [1] sans avoir été démenti que son influence ait régressé en raison de la mise en place d'une "sous-commission" municipale destinée à étudier plus rapidement les dossiers et permettre l'accroissement du volume de logement social intra-muros à Paris, notamment dans l'habitat ancien. La Commission s'étant déjà opposée à des transformations de logements anachroniques et de nombreux saccages.

Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à porter votre regard sur les édifices remarquables de notre arrondissement : nous vous soumettons les photos de bâtiments connus ou plus confidentiels ; à vous de les identifier, nous dire si vous en connaissez l'architecte et nous faire partager votre appréciation les concernant.

Cinquantième coup d'oeil :

Quel est cet édifice ? En connaissez-vous l'architecte ? Qu'en pensez-vous ?

Notre précédent coup d'oeil :

Si vous n'êtes pas passés depuis longtemps devant le 20 avenue Armand Rousseau, vous n'avez peut-être pas reconnu le Lycée Elisa Lemonnier récemment rénové.

Le lycée Élisa-Lemonnier rénové par les architectes Jean Léonard et Martine Weissmann, a été inauguré le 1er octobre 2009 après trois ans de travaux qui l’ont amélioré en plusieurs points. Tout en gardant le même volume, il a tout d’abord été restructuré et modernisé de telle sorte qu’il abrite bien plus d’espaces de travail et qu’il peut, de ce fait, accueillir plus d’élèves (1.100 actuellement, 1.300 à l’avenir).

Dans le 12e, le cabinet Léonard-Weissmann a réalisé en 1994 le foyer pour handicapés situé à l'angle de la rue Corbineau et de la rue Henri Desgranges (Photo ci-dessous. Crédit Archiguide).

L'ancien règlement était signé Jacques Chirac. « Les règles n’avaient pas changé depuis 1985, il était temps de dépoussiérer tout ça », explique Fabienne Giboudeaux, l’adjointe (Verts) aux parcs et jardins.

Le nouveau règlement des parcs et jardins signé Bertrand Delanoë est paru le 18 juin. Il a été modifié afin de s’adapter à l’évolution et aux attentes du public. Pique-nique, pelouses, vélos, jeux de ballons ... en voici les principales nouveautés :

• La pratique du vélo est autorisée dans les jardins non clos et dans les allées prévues pour cela. Les enfants jusqu’à huit ans peuvent circuler avec des vélos adaptés à leur age. Dans les sites clos, le vélo doit être tenu à la main. Dans tous les cas la circulation piétonne est prioritaire.

• Tous les autres moyens de déplacement tels que rollers, patins, patinettes et planches à roulettes… ne sont autorisés que dans les espaces aménagés à cet effet.

• On peut s'allonger sur la plupart des pelouses d'avril à octobre

• Les pique-niques individuels et familiaux sont autorisés, à condition que la propreté des lieux soit respectée. Les feux et barbecues sont interdits. L’introduction et la consommation de boissons alcoolisées sont interdites.

• Les jeux de ballons sont autorisés dans les jardins, dans les endroits réservés à cet effet et signalés comme tels. Ils sont également autorisés dans les bois de Boulogne et de Vincennes. Les jeunes enfants sont autorisés à jouer avec des balles en mousse sous réserve de ne pas gêner les autres usagers.

• L’accès des animaux de compagnie est interdit. Cependant l’accès de ceux tenus en laisse, notamment les chiens, est autorisé sur les allées des bois et des sites non clos, et de certains espaces clos autorisés et signalés.

• On respecte la flore et la faune : Il ne faut pas nourrir les animaux. Il est interdit de prélever des plantes et des fleurs.

Télécharger le Règlement des parcs et jardins (74,9 Ko)

Couleur Havane, tel est le titre de l'exposition photographique que présente le photographe Saùl Acota-Rios à la Galerie Maurice Ravel (6 avenue Maurice Ravel).

Il nous confie : Adolescent, je gravitais entre rêve, révolte et révolution. Adulte, ce voyage enchanteur à la Havane m'a fait revivre un temps ces tiraillements de ma jeunesse sud-américaine mais c'est surtout la beauté et la douceur de l'île de Cuba que je garde en mémoire.

L'exposition se tient d'aujourd'hui 21 juin 2010 jusqu'au 9 juillet.

Le vernissage aura lieu demain mardi 22 juin à partir de 18h30.

Saùl Acosta-Rios est le photographe qui tient studio, magasin et galerie au 19 avenue du Dr Arnold Netter (face à l'hôpital Trousseau).

La Fête de la Musique a été créée en 1982 par Jack Lang découvrant, à l’occasion d’une étude sur les pratiques culturelles des français, que cinq millions de personnes dont un jeune sur deux, jouent d’un instrument de musique, il se prend à rêver de faire descendre les gens dans la rue.

Et c’est ainsi, en quelques semaines, que Jack Lang, ministre de la culture, décide de lancer la première Fête de la Musique, le 21 juin 1982, jour du solstice d’été, nuit païenne se référant à l’ancienne tradition des fêtes de la Saint-Jean.

« Faites de la musique, Fête de la Musique », la formule devenue mot d’ordre n’avait rien du slogan. Cette mobilisation des musiciens professionnels et amateurs, cette attention nouvelle portée à tous les genres musicaux, devenaient ainsi, à travers la réussite immédiate d’une manifestation populaire et largement spontanée, la traduction d’une politique qui entendait accorder leur place aux pratiques amateur ainsi qu’au rock, au jazz, à la chanson et aux musiques traditionnelles, aux côtés des musiques dites sérieuses ou savantes.

Les concerts de la Fête de la Musique sont gratuits pour le public. La SACEM ne perçoit pas les droits d’auteur le 21 juin « sur tous les concerts gratuits organisés sans parrainage commercial et avec la participation bénévole des artistes interprètes ».

Retrouvez sur le site de notre Mairie d'arrondissement tous les événements musicaux prévus dans le 12e.