17/06/2021
Coulée Verte ou Promenade Plantée ? Les deux existent !
Nous l'avons rappelé ici il y a quelques mois : la promenade plantée (en minuscules) aménagée sur l'emprise de l'ancienne ligne de chemin de fer se nomme officiellement Coulée Verte René Dumont depuis le 15 octobre 2013.
Les vingt années (1993-2013) écoulées entre sa création sous l'appellation générique promenade plantée (voire coulée verte) et sa dénomination officielle n'en ont pas facilité l'adoption. Pour ne rien arranger, rappelons la rupture créée par la section dénommée Allée Vivaldi.
Photos de 2008, 2013 et 2014 (Cliquez pour agrandir)
Plus encore, les ramifications en direction du Square Charles Péguy, du Sentier Nature et de la Petite Ceinture couplées à une signalétique désastreuse ou absente, sont quotidiennement à l'origine de nombreuses perditions parmi les non habitués du quartier. Le point critique se trouve ici :
Dernière cause possible de confusion : nous avons récemment découvert que Coulée Verte René Dumont ET Promenade Plantée existent toutes deux si l'on se réfère à Google Maps et peut-être à d'autres cartographies.
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Ainsi, arrivé au point critique, le visiteur qui se croit sur un lieu dénommé Promenade Plantée (c'est d'ailleurs ce que lui ont confirmé de nombreux panneaux rencontrés précédemment) se fie au navigateur de son smartphone, poursuit sur la droite, trouve à nouveau la confirmation de son itinéraire en franchissant la rue Montempoivre et se perd dans le square Charles Péguy.
Un exemple qui prouve l'incohérence de ce qui a été mis en place et maintenu par la municipalité depuis de nombreuses années :
Reste une question : quand l'exécutif municipal prendra-t-il sérieusement en compte et résoudra ce problème qui ne nécessite pas un gros budget et prouverait son intérêt pour les sujets de terrain ?
08:07 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
16/06/2021
L'Oeil sur les cartels et les signatures du quartier (24)
L'Oeil du quartier pousse la curiosité à lire et photographier les cartels ou les signatures qui identifient les oeuvres situées dans l'espace public du 12e.
Saurez-vous, à la lecture de ces documents reconnaitre et localiser les oeuvres auxquelles ils se rapportent ?
Vingt-quatrième coup d'oeil :
Cliquez pour agrandir
Que représente cette photo et où a-t-elle été prise ?
Notre précédent coup d'oeil :
Cette inscription assurément peu lisible apparaît sur le socle de la statue de Calixte Delmas * qui domine sa tombe au cimetière de Saint-Mandé (12 av du Général Archinard).
On y lit le nom de Raymond Sudre, sculpteur français né né à Perpignan en 1870. Élève de Falguière et de Mercié, il expose au Salon d'Hiver à partir de 1894. Il est décédé en 1962.
Raymond Sudre est également l'auteur du bas-relief en bronze représentant des combats de lutteurs et un match de rugby.
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* Calixte Delmas, lutteur et rugger né à Perpignan le 17 juin 1906 et mort le 7 avril 1927 des suites d'un accident à l'école de Joinville.
09:00 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
15/06/2021
Dimanche, 1er tour des élections régionales
Dimanche 20 juin, nous sommes appelés à voter pour l'une des 11 listes se présentant au titre du renouvellement du conseil régional d'Île-de-France. Quelques rappels :
La ville de Paris, capitale de la France, est située en région Île-de-France, l'une des 18 régions du territoire national depuis le regroupement de 2015.
L'Île-de-France occupe une surface d'environ 12 000 km2 et rassemble une population d'environ 12 millions d'habitants (soit une densité de l'ordre de 1000 hab/km2, à comparer aux 20 000 de Paris).
Le champ d'intervention des régions concerne notamment la gestion des lycées et celle des transports dits « régionaux » (transport express régional), en passant par le développement économique du territoire. Le budget 2021 de l'Île-de-France, s'élève à près de 5 milliards d'euros.
Le conseil régional d'Île-de-France est l'assemblée délibérante de la région. Il siège à Saint-Ouen et est constitué de 209 membres élus. Valérie Pécresse en est la présidente sortante.
Le siège du conseil régional d’Ile-de-France à Saint-Ouen
Chaque conseil régional est doté de sièges renouvelables tous les six ans selon un système mixte à finalité majoritaire. Il est fait recours au scrutin proportionnel plurinominal combiné à une prime majoritaire de 25 % des sièges attribuée à la liste arrivée en tête, si besoin en deux tours de scrutin.
Au premier tour nous devrons choisir parmi 11 listes dont nous aurons d'ici là reçu par courrier le détail et les professions de foi.
Voter n'est certes pas obligatoire, mais c'est une chance que beaucoup dans le monde nous envient. Sachez en profiter !
08:12 Publié dans Citoyenneté, Elections | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
14/06/2021
Les rues féminines du 12e
Depuis la loi de décentralisation de 1982, le choix des noms donnés aux rues des villes françaises relève des compétences de la commune. L'arrêté municipal du institue une commission chargée d'examiner les projets de dénomination des rues, voies, places, espaces verts et équipements publics municipaux. C’est finalement au conseil de Paris qu’il revient de trancher.
Paris compte environ 6000 voies de circulation. Parmi celles-ci, environ 250 portent un nom se référant à une femme (ou une communauté féminine), alors que près de 4000 se référent à un homme.
Dans le 12e, sur les quelques 450 voies que compte l'arrondissement, environ 25 ont reçu un nom de femme. Elles ne semblent que deux à Bel-Air Sud : Marie Laurencin et plus récemment Yvette Vincent-Alleaume.
On ne peut qu'approuver la volonté des élus parisiens de rétablir une juste place aux femmes méritantes parmi les dénominations attribuées à des lieux publics. Pour y parvenir, la tendance actuelle est d'attribuer des noms de personnes à des équipements et à des carrefours jusqu'alors anonymes parce qu'ils ne desservaient aucun immeuble. Le 12e a même réussi à honorer simultanément 2 femmes en un lieu qui ne nécessitait nullement d'être dénommé.
Parvis Claire Heyman et Maria Errazuriz
Au rythme de la part des dénominations concernant des femmes (67/110 en 2019 et 25/40 en 2020) il est évident qu'il faudra de nombreuses décennies pour rétablir l'équilibre [Source].
Qu'il nous soit permis d'avoir une pensée pour les hommes disparus qui se voient désormais pour longtemps privés des honneurs de la ville de paris.
À lire sur Paris.fr : Rues, espaces verts et équipements publics : comment sont-ils dénommés à Paris ?
08:11 Publié dans Citoyenneté, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
11/06/2021
Samedi et dimanche, 22e festival Coulée Douce
Comme tant d'autres spectacles et événements festifs, le Festival Coulée Douce, initialement prévu les samedi 13 et dimanche 14 juin 2020 avait du être annulé.
Pour notre plus grand plaisir, la Compagnie Progéniture nous invite Samedi 12 et dimanche 13 juin 2021 à la 22e édition du Festival Coulée Douce.
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C'est l'occasion de se retrouver pour des spectacles déjantés en compagnie de circassiens en tenue de la Renaissance, de buisnessmen-zombies et même de la Reine d'Angleterre... Parce que chez Progéniture, la culture, ça se fête !
Cliquez pour agrandir le programme
Lieu : Esplanade du Cadran Solaire au croisement du Jardin De Reuilly Paul Pernin et de la Coulée Verte René Dumont.
Prix : Gratuit
08:08 Publié dans Animation-Culture, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
10/06/2021
La question du mois (102)
Pour faire vivre la facette dialogue de ce blog qui s'affirme blog citoyen d'information et de dialogue des habitants du quartier et au-delà, nous vous invitons chaque mois à nous faire part des réflexions que vous inspire une question.
La question du mois de juin 2021 :
4 place Félix Eboué de nuit
Quels types de commerces
souhaitez-vous voir occuper
les deux boutiques (113 et 375 m2)
du 4 place Félix Eboué ?
08:09 Publié dans Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : paris
09/06/2021
L'Oeil sur les cartels et les signatures du quartier (23)
L'Oeil du quartier pousse la curiosité à lire et photographier les cartels ou les signatures qui identifient les oeuvres situées dans l'espace public du 12e.
Saurez-vous, à la lecture de ces documents reconnaitre et localiser les oeuvres auxquelles ils se rapportent ?
Vingt-troisième coup d'oeil :
Cliquez pour agrandir
Que représente cette photo et où a-t-elle été prise ?
Notre précédent coup d'oeil :
Cette plaque d'identification se trouve sur le remarquable micocoulier de Provence que l'on peut admirer dans le bois de Vincennes, ici en bordure du lac des Minimes.
Planté en 1906, cet arbre aujourd'hui âgé de 115 ans possédait déjà en 2011 un tronc mesurant 2,20 mètres de circonférence .
D'une surface de 995 hectares, le bois de Vincennes est planté de 146.000 arbres. Plus d'information dans le dossier L'arbre à Paris sur Paris.fr
08:06 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
08/06/2021
Connaissez-vous Le Foyer Jean-Marie Lustiger ?
Beaucoup d'entre-nous sommes passés devant le 37 rue de Picpus et en ont admiré la façade sans savoir ce qu'elle cachait.
Ce bâtiment et ceux situés derrière appartiennent à la congrégation des sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, à Picpus, et sont sous la responsabilité du diocèse de Paris. L'ensemble, qui comprend également la Maison Saint-Augustin, année propédeutique à l’entrée au Séminaire de Paris ainsi que trois communautés religieuses, est mitoyen de l'église Notre-Dame de la Paix de Picpus et du cimetière de Picpus.
Depuis la rentrée 2019, un foyer d’étudiants portant le nom du cardinal Jean-Marie Lustiger y a ouvert ses portes après rénovation et aménagement par le cabinet d'architecte Bruno Le Moal.
Le Foyer Jean-Marie Lustiger est un foyer catholique ouvert à tous, sous la responsabilité du diocèse de Paris. Il peut accueillir jusqu’à une soixantaine d’étudiants et étudiantes et est géré par une association du diocèse de Paris.
08:08 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
07/06/2021
Nouvelle promenade "gastronomique" boulevard Soult
Il y a bientôt 7 ans, la multiplication des commerces de restauration rapide établis sur le côté impair du boulevard Soult entre la porte de Montempoivre et l'avenue Daumesnil, nous avait incité à en faire l'inventaire et le publier sous le titre Promenade "gastronomique" boulevard Soult.
Il y a une semaine, curieux de constater ce que ces commerces étaient devenus, nous avons de nouveau arpenté cette section du boulevard Soult.
Au numéro 53, le restaurant à l'enseigne Pizza Hut a semble-t-il trouvé sa clientèle d'habitués parmi les élèves et travailleurs du quartier puisqu'il occupe toujours l'emplacement de l'ancienne station Total.
Au numéro 39, juste à côté de l'Ecole Professionnelle de Boucherie le restaurant rapide à l'enseigne faceboof qui remplaçait l'ancien bar-brasserie L'Orchidée était passé par l'enseigne Planet Tacos avant de devenir aujourd'hui Le Planet.
Au numéro 25 (angle rue du Colonel Oudot), Le Bar-Carolle est, avec la Pizza Hut le seul, parmi ces établissements, qui n'ait pas changé d'enseigne. Néanmoins, d'après ce que nous avions pu constater avant le premier confinement, il n'assure plus de restauration. Dommage, c'était l'un sinon le dernier restaurant ouvrier du quartier.
Au numéro 23 le Pizza Snack 24 qui avait pris la suite du Joudal's Bar, a relooké la façade de sa pizzeria et l'a nommée The Brothers.
Au 21, Chicken Food qui avait succédé à Next Food, est récemment devenu All Time Food
Au numéro 5, le dernier arrivé affiche l'enseigne G La Dalle ce qui le laisse aucun doute sur ses ambitions gastronomiques. Il succède au Bistrot de la Porte Dorée qui, avec sa formule tout compris a longtemps fait les beaux dimanches des familles du quartier.
Et pour finir, à angle du boulevard Soult et de l'avenue Daumesnil, c'est depuis 2017 un Burger King qui a pris la suite du Quick Burger qui occupait cet emplacement de longue date.
Une offre aussi uniforme et aussi éloignée de ce que l'on associe à la gastronomie française ne correspond probablement pas à l'attente de la majorité des résidents du quartier. Nous souhaitons néanmoins à tous les exploitants de ces enseignes de trouver la clientèle qui leur permettra de recueillir les fruits de leur travail.
08:08 Publié dans Commerces, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : paris
04/06/2021
Edifices disparus : Un Panorama au 241 avenue Daumesnil
Les panoramas étaient des attractions très à la mode au 19e siècle. Inventés en 1787 par l'anglais Robert Barker, les panorama consistaient en une immense toile tendue sur les murs intérieurs d'un bâtiment en forme de rotonde.
Sur cette toile d’une dizaine de mètres de haut et d’une longueur pouvant atteindre une centaine de mètres était peint sur 360 degrés un vaste paysage naturel, urbain ou une scène historique comme une bataille.
En se plaçant au centre de la rotonde, sur une plateforme prévue à cet effet, le visiteur devait oublier qu’il était face à une peinture, mais au contraire avoir l’illusion d'être en plein air, devant la réalité. Les premiers panoramas prennent souvent pour objet la ville même dans laquelle ils sont exposés.
Des dizaines de lieux d'exposition ouvrirent à Paris et en France tout au long du 19e siècle. Les premiers panoramas parisiens sont créés aux alentours de 1800 en bordure du boulevard Montmartre.
Dans le 12e, un panorama, le Panorama de la Bastille détruit dans un incendie en 1890, a eu une existence éphémère quai de la Rapée (à l'emplacement du projet avorté L'Atelier de l'Arsenal). L'excellent Paris Bise Art nous en raconte l'histoire ICI.
Le panorama de la Bastille (1882-1890)
En explorant les recoins du Plan du bois de Vincennes de 1884 [Source Gallica/BnF], nous avons récemment découvert la mention d'un panorama au 241 avenue Daumesnil.
Sollicité par nos soins, le Conservateur en chef de la Bibliothèque de l'Hôtel de Ville nous a confirmé et précisé :
Cette construction en forme de rotonde apparaît bien en effet sur les plans parcellaires parisiens de la fin du 19e siècle (accessibles en ligne sur le site des Archives de Paris) dont voici une copie entre les numéros 239 et 247 de l'avenue Daumesnil :
Dans la presse de l’époque, on voit que ce bâtiment circulaire servait en effet à présenter des panoramas, très en vogue à la fin du 19e siècle.
Voici un exemple dans le Figaro du 17 octobre 1882, avec le panorama de Lourdes qu’on vient admirer au 241 avenue Daumesnil ; voir copie du passage ci-dessous :
En outre, la consultation de plusieurs années (1889, 1891...) dans l’annuaire du commerce Didot-Bottin, nous apprend que le n° 245 de l’avenue Daumesnil était l’ « Atelier du Panorama », ce qui confirme la vocation de cette rotonde.
Sur cette page de Wikipedia, on explique :
La société anonyme du Panorama de Lourdes avait acheté un mauvais terrain près de la place de la Merlasse pour la somme considérable de 46 000 francs, réglables en plusieurs annuités. Le vendeur était un photographe toulousain de renom, Joseph Provost, l’acte fut signé en 1881. Pendant que la rotonde était préparée à Lourdes, la toile était peinte, à Paris. Le Panorama de Lourdes fut donc inauguré le au 241 avenue Daumesnil à Paris. Après son transport en Bigorre par train, comme on l’a lu, il fut inauguré à Lourdes le 1er.
Nous n'avons à ce jour trouvé aucun document iconographique représentant le 241 avenue Daumesnil avant la construction de l'immeuble actuel. Contributions bienvenues.
Une remarque pour finir : Il est tentant de comparer le spectacle offert par un panorama à celui offert aujourd'hui par l'Atelier des Lumières.
08:10 Publié dans Animation-Culture, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris