Le Quartier Bel-Air Sud

Blogspirit, notre hébergeur, enregistre les mots-clefs que vous utilisez pour faire des recherches sur notre blog. Nous avons pensé qu'il était amusant de vous faire connaître ceux du mois dernier.

Il n'est cependant pas sûr que tous vos centres d'intérêt aient trouvé satisfaction.

Des fortifs au T3. Comment vit-on entre les maréchaux et le Périph ? Tel est le thème de la réunion publique à laquelle le conseil de quartier Bel-Air Sud nous invite.

La réunion se tiendra mercredi 5 mai 2010 à 19h30 dans du Palais de la porte Dorée (293 av Daumesnil) qui abrite depuis octobre 2007 la Cité Internationale de l'Histoire de l'Immigration (CNHI).

Venez témoigner pour répondre à la question : Comment vit-on entre Maréchaux et Périph ? et partager réflexions et interrogations concernant l'avenir du quartier.

Alors que la dynamique des conseils de quartier souffre de l'absence de grands projets municipaux comme l'ont été le Plan Local d'Urbanisme ou le Plan de Déplacements de Paris, et que la conjoncture économique impose une réduction des budgets d'investissement, il existe un moyen de favoriser la démocratie participative sans coûts supplémentaires : le budget participatif.

Sur le document Un temps d'avance pour le 12e - Nos propositions 2008-2014, Michèle Blumenthal et Bertrand Delanoë ont annoncé :

Pour soutenir la créativité et la participation des habitants, élargir leurs droits et leurs compétences, 10% du budget d'investissement de l'arrondissement relèveront de la responsabilité des conseils de quartiers pour réaliser des projets locaux et intervenir sur la voirie et dans les équipements publics.

Comme le rappelait le Nouvel Observateur en novembre 2007, un tel dispositif a non seulement déjà été mis en oeuvre à Porto Alegre (Brésil), mais également dans le 20e arrondissement de Paris :

L'idée ? Les conseils de quartier émettent chacun des propositions d'investissement. Les services techniques de la Ville les passent à la moulinette : faisabilité, coûts... Et retour aux habitants pour qu'ils décident des priorités de mises en oeuvre. «Dans le 20^e, explique Pierre Mansat, élu PC de l'arrondissement, il s'est réellement passé quelque chose.» Ce quelque chose, c'est donc le sentiment des habitants de contribuer au processus de décision; l'apprentissage du bien commun (mutualisation des décisions), et une formation aux réalités économiques.

Les premières expériences ne portent que sur une petite portion de budget. Agrandissement d'une place, goudronnage d'un trottoir, sécurisation routière... Dans le 20^e, c'est la voirie qui sert de test. Même circonscrit à un domaine, le budget participatif suppose volontarisme et implication continue de tous les acteurs (habitants, élus, services techniques).

Voila assurément une démarche plus mobilisatrice que la rédaction ou l'actualisation de charte de la démocratie. Il reste quatre ans pour la mettre en oeuvre.

Lu ce matin sur LeParisien.fr sous la plume de Julien Solonel :

Après avoir fleuri sur Internet un peu partout dans Paris en 2006, beaucoup de ces minisites se sont arrêtés. Mais quelques-uns résistent et d’autres prennent la relève.

Nous vous invitons à lire la suite sur LeParisien.fr et revenir ici pour démontrer par vos commentaires que celui de Bel-Air Sud se porte bien.

La photo date du 2 mai 2004. L'idée avait germé quelques semaines auparavant dans les têtes des conseillers du quartier Bel-Air Sud. Après avoir tenté, sans vraiment réussir, de distribuer des livres aux clients du marché Poniatowski, ils ont poursuivi un dimanche matin sur la place Sans-Nom en les offrant aux habitants du quartier moyennant l'engagement de les retransmettre ensuite par tous les moyens à d'autres lecteurs. La perspective d'un rendez-vous mensuel a fait le reste.

C'est ainsi qu'est né Circul'Livre défini depuis comme l'animation culturelle à la portée de tous pour créer du lien social dans les quartiers.

Circul'livre, grâce à sa simplicité de mise en oeuvre et ses effets sociaux-culturels parfaitement en phase avec les objectifs des conseils de quartiers comme des associations participantes, s'est progressivement étendu à onze arrondissements, une vingtaine de conseils de quartiers, une vingtaine d'associations et collectivités ainsi que quelques commerces de proximité.

Et si, à votre tour, vous organisiez un rendez-vous Circul'Livre ? Parlez-en à l'association des Amis de Circul'Livre. Ils peuvent vous aider.

Le prochain rendez-vous Circul'Livre sur la voie publique du 12e arrondissement aura lieu dimanche 18 devant les écoles Daumesnil (métro Michel Bizot) à partir de 11h00.

Lundi 12 avril à 20h : la réunion publique du Conseil de quartier Bel Air Nord à l'école élémentaire 19 rue Marsoulan aura pour thème principal :

Trousseau, un hôpital dans la tourmente dans notre quartier

En présence de nombreux professeurs et médecins de l'Hôpital Trousseau. Venez nombreux. Entrée libre

Le conseil de Paris se réunit aujourd'hui lundi 29, et demain mardi 30 mars 2010. Sur les 400 propositions détaillées, deux thématiques importantes occuperont les débats : le plan d’actions d’aide au retour à l’emploi et les principales opérations d’aménagements à Paris (Les Halles, l’Hopital Broussais, la Place de la République etc.).

Concernant notre arrondissement, nous avons plus particulièrement noté sur l'ordre du jour du Conseil Municipal :

2010 DEVE 6 : Signature d'une convention avec Réseau Ferré de France (RFF), représenté par la société Adyal Grands Comptes autorisant la Ville de Paris à occuper un terrain situé rue Claude Decaen en contrebas de la Petite Ceinture (12e).

2010 DPA 43 : Approbation des modalités de passation d'un marché de travaux et de fournitures relatifs à la restructuration partielle et l'extension du groupe scolaire, 8/10 rue Lamoricière (12e).

2010 DAC 27 : Attribution de la dénomination Hélène Berr à la bibliothèque Picpus (12e).

Pour en savoir plus, rendez-vous dès 9h00 sur Paris.fr pour suivre la séance en video.

Tous les résultats parisiens

Nous avons attendu ce jour, lendemain des élections régionales, pour faire mention de cette information afin de n'être en aucune manière soupconnés de porter un mauvais coup à la majorité municipale.

C'est comme vous lecteurs abonnés à la lettre d'information de la Mairie du 12e du mercredi 3 mars que nous avons découvert l'information que nous reproduisons ci dessous et sur laquelle nous ne possédons pas d'autres détails :

A partir du 15 avril, un projet innovant de végétalisation de l'espace public sera expérimenté pendant un an sur la place sans nom, située à l’intersection des boulevards de Reuilly et de Picpus et des rues de Picpus et Louis Braille.

Cette placette, a fait l'objet d'un travail de réflexion approfondi, mené conjointement par les élus du 12e, les conseillers de quartier et les services techniques, afin d'identifier les façons de rendre cet espace plus agréable à voir et à vivre.

En attendant un réaménagement complet de la voirie, cette place accueillera dès le 15 avril prochain un projet innovant en matière de végétalisation de l'espace public. 
Il s'agit d'une expérimentation, menée conjointement par l'école d'horticulture du Breuil et la Ville de Paris, cherchant à créer une végétalisation en jardinières répondant aux impératifs écologiques de gestion des espaces verts que s'impose la Ville de Paris. 
Ainsi, près de 50m² de jardinières, semblables à celles implantées l'an passé Place Henri Fresnay, y seront installées.

L'expérimentation durera un an, de manière à vérifier que les essences choisies répondent aux critères retenus de vivacité et de faible demande en entretien et en eau. 
Par ailleurs, l'expérience porte également sur la bonne intégration de ce dispositif dans le paysage urbain, son respect et l'amélioration de la convivialité à ses abords avec l'adjonction de bancs. Il s'agit là d'imaginer la végétalisation de nos rues demain, et encore une fois le 12e est pilote en la matière.

Quand on connait l'implication et l'action du conseil de quartier Bel-Air Sud depuis 2002 pour obtenir des élus la mise en valeur de ce rond point et sa transformation en une véritable place de quartier souhaitée par les habitants, on ne peut au minimum qu'être surpris que cette expérimentation n'ait fait l'objet d'aucune concertation avec les intéressés.

Jardinière sur la place Henri Fresnay en juin 2009

Si certains de nos concitoyens s'estiment être insuffisamment informés et consultés sur les grands projets qui concernent notre quartier, force est de constater que la critique s'applique davantage aux projets pilotés par l'état qu'à ceux pilotés par la ville.

Ainsi, vous avez peut-être suivi le projet de délocalisation concernant l'Office National des Fôrets programmée pour 2011 à Compiègne. Sur son site, Sandrine Mazetier (députée de la 8e circonscription de Paris) fait part de son intervention auprès du ministère du Budget, des comptes publics et de la fonction publique.

Vous avez peut-être vu  ce panneau haut placé sur le bâtiment du 33 rue de Picpus.

Plus étonnant serait que vous ayez eu connaissance de l'appel d'offres AO-1008-2781 lancé le 12 février par le Ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche pour un :

La date limite des réponse est aujourd'hui 19 mars 2010.

A priori, cette construction et l'arrivée de fonctionnaires peut être considéré comme quelque chose de positif pour le quartier. En janvier 2008, un article du Figaro évoquait l'arrivée de 1 200 fonctionnaires.

Il est néanmoins tout à fait regrettable d'apprendre au hasard d'une recherche sur internet l'existence de projets susceptibles de modifier considérablement le bâti et le tissus social d'un quartier parisien.