Le Quartier Bel-Air Sud

Peut-être avez-vous remarqué les banderoles apposées depuis quelque temps sur le pont de la Petite Ceinture de l'avenue Daumesnil.

Une longue vue et quelques minutes de recherche nous permet de les lire et vous en dire plus :

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Depuis 2006, cinq entreprises d'insertion (Crysalis, Espaces, Etudes ET chantiers IDF, Halage et Interface Formation), ont signé avec Réseau Ferré de France un partenariat par lequel elles offrent à plus de 200 personnes, une possibilité de réinsertion professionnelle tout en valorisant le cadre environnemental que constitue la Petite Ceinture.

L’action de l'association Halage sur la petite ceinture a démarré en 2006. Pendant 3 ans, l’équipe est intervenue sur une friche dans le 17ème surplombant la petite ceinture SNCF de Paris.

Depuis 2009, l’équipe intervient sur d’autres secteurs de la petite ceinture, situés dans le 18ème, le 19ème et le 12ème arrondissements, et depuis 2010 dans le 20ème arrondissement, afin d’y réaliser des travaux d’aménagement et d’entretien écologique.

Pour en savoir plus, téléchargez ce dossier (1,22 Mo)

Suite à son appel à projets « Mobilier Urbain Intelligent », la Mairie de Paris a sélectionné au mois d'avril plus de 40 projets expérimentaux qui prendront forme prochainement dans l’espace public : abri-voyageurs interactifs, panneaux d’affichage offrant des informations en temps réel aux publics de son quartier, bornes tactiles, etc.…

Une soixantaine de lieux publics répartis sur l’ensemble des arrondissements de Paris deviendront dans le courant de l’année des zones d’expérimentations, dans lesquelles les Parisiens pourront venir tester en conditions réelles les équipements et services de la ville du futur. Sont prévus dans le 12e :

03-2 Affordance par reunionspubliques

Cookista : un stand de vente ambulante de plats frais prêts à cuisiner dont l'expérimentation est prévue à la gare de Lyon.

22 Cookista par reunionspubliques

Le Triporteur Cookista est un stand mobile proposant des recettes prêtes à cuisiner qui favorisent le développement de la consommation de légumes frais, tout en participant à la professionnalisation de la vente ambulante à Paris et en contribuant à animer des quartiers d’affaires.

17 Smartgrains par reunionspubliques

Si depuis 1988 l'ouest du quartier de Bercy est associé au Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, est-on au début d'une conquête de l'est par le Ministère de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration ?

Le ministère de l’Intérieur vient en effet de prendre à bail 37 600 mètres carrés de bureaux au sein de l’immeuble Lumière,  le plus grand immeuble de bureaux de Paris, qui borde l'est du quartier de Bercy. Le bail est signé pour une durée ferme de douze ans.

Principal locataire du bâtiment, dont il occupera plus de quart de la superficie, le ministère y installera ses 1 700 agents, actuellement implantés rue Nélaton (15e) dont le bail prend fin en 2012.

Des travaux seront réalisés : création d’un auditorium de 200 places et d’une crèche de 55 berceaux.

BNP Paribas Real Estate, qui a réalisé cette transaction, assure que "la solution immobilière retenue par le ministère a permis d’atteindre l’ensemble des objectifs fixés: coût de l’opération, qualité de la desserte pour les agents, niveaux des services offerts aux occupants de l’immeuble et consommation de surface moyenne par agent". Selon la CDFT, le loyer est effectivement attractif: 330 euros du m2, hors taxe. 

Le ministère y emménagera au quatrième trimestre 2012, et ainsi l’immeuble Lumière sera occupé entièrement.

Les employés du ministère qui arriveront par la ligne 14 de métro apprécieront la qualité de l'accès. Souhaitons à ceux qui voudront arriver par la ligne de Tramway T3 de pouvoir bientôt accéder à la station Baron Le Roy.

Comme nous le craignions, les cabines téléphoniques sont d'une extrème volatilité (voir notre article du 11 décembre 2009 : Menaces sur les cabines téléphoniques).

Ainsi, nous avons constaté il y a quelques jours que sur 16 cabines présentes fin 2009 à Bel-Air Sud, 5 (soit plus de 30 %) avaient disctètement disparu. Ci-dessous la carte qui rappelle (en rouge) celles encore présentes fin 2009 et aujourd'hui supprimées.

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Petite observation certes, mais représentative de la déplorable dégradation des services publiques (voir ici, là et là).

Pour cette nouvelle série, l'Oeil du quartier vous emmène tantôt au musée, tantôt au concert. Il vous soumet des tableaux et des extraits musicaux qui devraient vous rappeler une rue de l'arrondissement.

Saurez-vous identifier ces rues ?

La réunion du 14 septembre de la commisssion Voirie et Urbanisme du conseil de quartier Bel-Air Sud s'est tenu en présence de l'élue en charge du domaine. Le compte-rendu qui vient d'être diffusé inclut certaines informations que nous avons jugé intéressant de vous communiquer :

Sanisettes :

Les Architectes des Bâtiments de France ont été défavorables à toute implantation Place Daumesnil. Sous le pont de la petite ceinture avenue Daumesnil, JC Decaux a refusé l’emplacement à cause du manque d’exposition à la lumière.

Une implantation a en revanche été réalisée place Edouard Renard (devant la banque).

Circulation avenue Armand Rousseau :

Suite aux plaintes de parents d’enfants de l’école maternelle, une limitation de vitesse à 30 km/h va être mise en place. Par ailleurs, la traversée piétonne va être surélevée et raccourcie, et sa visibilité sera améliorée.

Jardinières de la Place sans nom :

L’évaluation des jardinières expérimentales mises en place au printemps 2010 n’est pas terminée. Il faut encore attendre 2 ans.

Station Total située 110 avenue Michel Bizot :

Les artistes ont évacué les lieux, lesquels ont été murés. Il y aurait un projet d’installation de crèche. À suivre pour confirmation.

Prochaines réalisations (2011-2012) :

• Rue Santerre : réfection du trottoir
• Rue Lamblardie : passage piétons surélevé
• Sentier Montempoivre : actuellement il y a de part et d’autre de la rue un trottoir étroit. Il va y avoir d’un côté un trottoir élargi permettant un vrai passage et la mise accessibilité du sentier pour les personnes à mobilité réduite. Cela conduira à la suppression de 12 places de stationnement.
• Réfection de chaussée rue du Sahel et avenue du Général Michel Bizot.

La mairie de Paris a décidé, lundi 17 octobre, de suspendre "immédiatement" toutes les nouvelles implantations d'antennes relais sur les toits et bâtiments de la ville.

La suite ici sur LeMonde.fr

Aujourd'hui lundi 17 octobre 2011 et demain mardi 18, les 163 Conseilliers de Paris tiennent séance à l'Hôtel de Ville.

Ce Conseil de Paris sera principalement consacré aux orientations budgétaires pour 2012 qui feront l'objet d'une communication du Maire dont les trois axes sont :

• poursuivre les investissements aux services de l’urgence de la solidarité
• développer les atouts de Paris dans la crise
• gérer avec sérieux et prudence les finances parisiennes

Autres sujets abordés : la situation des personnes âgées dépendantes, la ZAC Clichy Batignolles et les jeunes en situation d'urgence sociale...

Les principaux sujets d'ordre général qui donneront lieu à débat et délibérations sont exposés sur cette page de Paris.fr. Des liens vous permettront de les approfondir.

Parmi les sujets qui intéressent plus particulièrement le 12e, nous avons noté :

• 2011 DLH 226 : Réalisation par Paris Habitat OPH d'un programme de construction neuve comportant 45 logements PLUS et 45 logements PLS, 77 rue Claude Decaen, 7 rue de Gravelle (12e).
• 2011 DU 228 : Substitution de la dénomination rue de Tahiti à celle de rue de Taïti (12e).

Comme d'habitude, vous pouvez suivre les délibérations en video directe à partir de 9h00 sur Paris.fr

Nous reproduisons ci-dessous le communiqué publié ce soir par la Mairie du 12e :

Rupture entre la Ville de Paris et la Fédération Française des Télécoms (FFT) sur la Charte Parisienne de la Téléphonie Mobile.

A l'occasion du renouvellement de la Charte Parisienne de la Téléphonie Mobile qui limite entre autres le seuil d'exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile, la Ville de Paris constate que les demandes de la FFT (Fédération Française des Télécoms) d'augmentation de ce seuil sont inacceptables.

La Mairie du 12e regrette et condamne l'attitude de la Fédération Française des Télécoms qui met en danger le cadre protecteur pour les Parisiens de la Charte Parisienne de la Téléphonie Mobile. Jusqu'à aujourd'hui, la Mairie du 12e a utilisé pleinement les possibilités offertes par la Charte en terme d'information, concertation et de contrôle des seuils d'expositions, abordant ainsi la question des installations d'antennes de téléphonie mobile avec la plus grande transparence vis-à-vis des habitants du 12e arrondissement.

Vous pouvez télécharger ici le Communiqué de Presse de la Mairie de Paris.

Tout augmente, entend-on souvent. Tout, peut-être, mais pas les amendes infligées aux citoyens coupables d'incivilités. Il y a deux ans, c'était 183 euros, aujourd'hui 35 (*) !

Paris met le pollueurs à l'amende : Pour sa n-ième (on ne les compte plus) campagne en faveur du comportement citoyen des parisiens, la ville a mis en regard le prix d'achat de l'objet du délit et le coût de l'amende infligée à celui qui le jette sur la voie publique. Le propos est pertinent, mais la comparaison perd de sa force si l'on parle de probablités : 100 % de chance de payer le soda 1,20 € à comparer à un risque infime d'être verbalisé (de seulement 35 €) si on jette le canette vide au sol.

Depuis 2001, Paris a incontestablement pris de nombreuses dispositions techniques pour réduite la pollution :

• multiplication des réceptacles de propreté (corbeilles) installées dans les rues
• rénovation et gratuité des sanisettes
• enlèvement gratuit à lea demande d'objets encombrants
• effacement des graffitis

Dans le même temps, on ne constate malheureusement aucun progrès dans le comportement des quelques, mais ô combien nuisibles, pollueurs parisiens.

Comment croire encore qu'une campagne d'affichage parviendra à infléchir leur comportement ? Surtout si le risque et le montant des verbalisations ne sont pas au rendez-vous !

(*) Les amendes de 183 euros se sont avérées illégales car un décret du 26 septembre 2007 précise que « le fait de déposer des ordures, déchets, déjections, matériaux, liquides insalubres ou tout autre objet de quelque nature qu’il soit, y compris en urinant sur la voie publique, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de 2 e classe ». Soit un montant de… 35 € !