Le Quartier Bel-Air Sud

Depuis 1991, l'Association Française d'Astronomie organise chaque année aux quatre coins de la France au mois d'août les Nuits des étoiles. À paris, sous le titre Paris sous les étoiles, 21 soirées ont été programmées sur 15 parcs de la capitale entre le 5 juillet et le 7 septembre (de 21h à 1h).

Vendredi 19 juillet 2024 dans le 12e, la soirée d'observation se déroulera à partir de 22 heures dans le square Georges Méliès (angle bd Soult/av Emile Laurent). Cette animation est gratuite et sans inscription. Des animateurs de l'Association Française d'Astronomie vous accompagnerontpour découvrir le ciel à l'aide de lunettes et de télescopes gracieusement prêtés pour l'occasion.

En cas de doutes sur son maintien (si nuages ou météo incertaine), rendez-vous sur le site internet de l'opération www.afastronomie.fr/paris ou sur les réseaux (https://www.facebook.com/afastronomie et sur instagram (@afa_stronomie), tenu à jour en cas d'annulation.

Pour faire vivre la facette dialogue de ce blog qui s'affirme blog citoyen d'information et de dialogue des habitants du quartier et au-delà, nous vous invitons chaque mois à nous faire part des réflexions que vous inspire une question.

La question du mois de juillet :

La Ville nous invite à fêter les JO

(même en dehors des sites olympiques)

Partagez-vous cet enthousiasme ?

Cette année durant ses vacances, l'Oeil du quartier ne quitte pas la France et renoue avec la tradition des cartes postales. Il découvre à cette occasion de surprenants bureaux de poste.

Reconnaîtrez-vous chacune des villes qu'il visite ?

Deuxième étape de l'été 2024 : 

Dans quelle ville de France se trouve aujourd'hui l'Oeil du quartier ?

Notre précédent coup d'oeil :

Mercredi dernier, l'Oeil du quartier était à Toulouse, la quatrième ville la plus peuplée de France (après Paris, Marseille et Lyon) avec 504 000 habitants en 2021

Il se trouvait plus précisément dans le quartier Saint-Aubin, un petit quartier du centre-ville qui s'étale à l'est du centre historique, tout autour de la rue de la Colombette et de la massive église Saint-Aubin, entre le boulevard Lazare-Carnot et le canal du Midi.

Le bureau de poste du quartier Saint-Aubin a été construit en 1932 par Léon Jaussely, architecte de l'administration des PTT mais aussi enfant du pays, prix de Rome et architecte en chef du gouvernement. S'élevant sur deux étages seulement, il s'intègre dans le paysage urbain du quartier ; sa longue façade de près de 100 m sur la rue Camichel et le traitement du pan coupé lui donnant toute son ampleur.

En 2023, il a fait l'objet d'une totale réhabilitation. Le site de 6000 m2 accueillera 300 postiers et un espace de coworking dès septembre 2024.

En raison des élections législatives anticipées, le Conseil de Paris initialement prévu du 25 au 28 juin a du être scindé en deux parties :

- la première s'est tenue mardi 25 juin et a été limitée aux délibérations dont l’examen s’imposait, pour des raisons juridiques, avant le 30 juin.

- la seconde, débutera aujourd'hui lundi 8 juillet à 14h30 et se poursuivra jusqu'à épuisement de l'ordre du jour.

L'ordre du jour complet contient près de 600 projets de délibérations et une centaine de voeux.

Rappelons les délibérations concernant spécifiquement le 12e arrondissement que nous avions relevées :

2024 DAC 115 Attribution d'une convention d'occupation du domaine public pour l'organisation d'un festival de musiques actuelles au Bois de Vincennes.

2024 DAC 134 Avenant à la convention d’occupation temporaire du domaine public pour le projet d’intervention artistique “Mur des droits humains” sur un mur situé 36 rue du Sahel, dans le 12e arrondissement de Paris.

2024 DEVE 52 Projet d’ouverture au public d’un jardin privé situé au 42-48 rue de Picpus, dans le 12e arrondissement de Paris.

2024 DEVE 60 Dénomination jardin Charlotte Valandrey attribuée à l’espace vert situé au 17 rue Hector Malot, dans le 12e arrondissement de Paris.

2024 DEVE 61 Dénomination Solange Faladé attribuée à l'espace vert situé au 30 rue du Rendezvous, dans le 12e arrondissement de Paris.

2024 DCPA 9 : Construction d'une école polyvalente et crèche multi-accueil - Secteur Gare de Lyon Daumesnil (12e) - Convention de gestion des dépenses générales d'intérêt commun et d'un avenant.

2024 DU 73 : Gare de Lyon - Projet côté Seine (12e) - Déclassement du domaine public routier et cession d'emprises rue de Bercy et rue de Rambouillet.

2024 DU 104 Dénomination de la place Ady et Gilberte Steg, dans le 12e arrondissement de Paris.

2024 DVD 74 “Fonds vert” - Secteur Orgues de Flandre dans le 19e arrondissement - Place Félix Eboué, dans le 12e arrondissement - Signature de deux conventions définissant les modalités de l’aide attribuée par l’État.

Comme d'habitude, vous pourrez suivre les délibérations en video directe sur Paris.fr

Depuis le début de l'année, on ne compte plus les organisations publiques, les associations  et les entreprises privées qui nous appellent à faire avec eux la fête sur le thème des Jeux Olympiques. Des invitations qui ne manquent pas de surprendre tant leur image est parfois très éloignée de celle du sport. Ce n'est évidemment pour eux rien d'autre que l'occasion de communiquer sur leurs activités et leurs objectifs.

Cette sur-exploitation de l'événement sportif risque de faire oublier les manifestations artistiques ou ludiques qui en ont ou vont en faire les frais :

• la Foire du Trône dont la durée a été raccourcie de moitié pour permettre l'installation du camp Alain Mimoun.
• la 17e Traversée de Paris Estivale organisée dimanche 30 juin par Vincennes en anciennes qui, au lieu de parcourir Paris d'est en ouest, a été transférée entre Saint-Cloud et Meudon.
• le festival Paris est Ludique dont la 12e édition qui devait se tenir sur la pelouse de Reuilly, a été annulée.
• la manifestation Art en Balade sur le Viaduc des Arts dont la communication a été si chaotique que quatre jours avant la date prévue, sa tenue effective n'était pas encore confirmée.
• les habituelles séances de juillet et août du Cinéma itinérant au Jardin de Reuilly pour lesquelles rien n'est encore annoncé.

Pour certains, les JO sont par eux même une fête. Ils ne demandent rien d'autre et sauront en profiter. Pour les autres par contre, l'incitation permanente à fêter l'événement alors qu'ils y sont insensibles est ressentie comme tout à fait déplacée.

Cette année durant ses vacances, l'Oeil du quartier ne quitte pas la France et renoue avec la tradition des cartes postales. Il découvre à cette occasion de surprenants bureaux de poste.

Reconnaîtrez-vous chacune des villes qu'il visite ?

Première étape de l'été 2024 : 

Dans quelle ville de France se trouve aujourd'hui l'Oeil du quartier ?

Notre précédent coup d'oeil :

Mercredi dernier, vous aviez probablement reconnu le bastion numéro 1 (porte de Bercy) ou se trouvait l'Oeil du Quartier. Depuis le 21 mai 1970, il est inscrit monument historique.

Le bastion numéro 1 apparaît lors de la construction de l’enceinte de Thiers, entre 1841 et 1845. À la destruction de l'enceinte, en 1919, il ne demeure que le bastion numéro 1 à la porte de Bercy, et des vestiges du bastion 44 à la porte de Clichy.

Google Earth (image du 25/07/2019) Cliquez pour agrandir

Non content de devoir subir les flots quotidiens des automobiles et camions empruntant l'échangeur de la porte de Bercy, il a souvent du supporter de grands chantiers :

De début 2007 à mi-2009, il a servi au Service des Grands Travaux du SIAAP de point d'entrée au percement d'une branche du tunnel TIMA.

Sitôt libéré par le SIAAP, la mission Tramway a pris la suite et l'utilise comme base de vie et de stockage dans le cadre de l'extension du T3.

La photo que nous vous avons soumise date de 2017 alors qu'on le préparait à recevoir le Centre d'hébergement d'urgence géré par l'association Aurore qui s'y trouve aujourd'hui.

Pour vous, pour nous, le moment est venu de changer d'horizon et de nous accorder un peu de repos.

Fernand Léger – Les Loisirs, 1948-49 – Huile sur toile

Depuis le 1er janvier, nous avons publié 129 articles et vous avez de votre côté posté 130 commentaires. Comme chaque année en cette période, nous gardons un oeil sur le quartier mais nous allons réduire le rythme de nos publications à trois par semaine. Pour ne manquer aucune information, abonnez vous à notre compte Twitter @BelairSud et si vous ne l'avez déjà fait, inscrivez-vous sans plus tarder à notre 'NewsLetter' (colonne de droite) qui durant cette période sera diffusée un vendredi sur deux.

Vélorue est le terme utilisé en France pour désigner une rue, généralement étroite, où les cyclistes sont prioritaires, les véhicules motorisés sont autorisés, partagent la même emprise, mais avec des contraintes notamment une vitesse limitée et l'interdiction de doubler les cyclistes.

La création d'une vélorue doit s'accompagner de démarches destinées à réduire la circulation motorisée à la seule desserte locale.

Introduites en Belgique en 2011 sous le nom de rues cyclables, puis en France à Strasbourg en 2017, les vélorues sont encore en expérimentation et n'ont pas de définition juridique.

En septembre 2023 rue de Charenton a été créée la première vélorue d'Ile de France. Une seconde vélorue a été ouverte en avril 2024 sur la contre-allée du Cours de Vincennes (notamment côté 12e).

Vendredi 7 juin, de passage au niveau du 44 Cours de Vincennes, nous nous sommes arrêtés 5 minutes (de 09h23 à 09h28) et avons observé :

 
09h23:21                -                09h23:31
 
09h23:52                -                09h24:05
 
09h24:23                -                09h24:41
 
09h24:48                -                09h25:43
 
09h27:32                -                09h28:04

Bilan de ces 5 minutes d'observation : 11 passages de cyclistes dont :

• 3 sur la vélorue
• 6 sur le trottoir (dont un velocargo)
• 2 sur la voie bus/vélos

La situation n'est probablement guère différente de ce qu'elle était avant la création de la vélorue. Seule l'inversion de sens de la contre-allée apporte une réelle réduction du trafic automobile en évitant son utilisation en tant qu'itinéraire malin. Reste que cette inversion de sens crée une situation inhabituelle et mal vécue par les piétons qui la considèrent comme dangereuse.

Les Comités d'initiative et de consultation d'arrondissement (CICA) sont des instances de démocratie locale instituées le 31 décembre 1982 par la loi dite PLM (Paris Lyon Marseille).

Relevant des mairies d’arrondissement, les CICA réunissent les représentants des associations locales qui en font la demande et qui exercent leur activité dans l'arrondissement pour leur permettre de venir dialoguer avec le Conseil d’Arrondissement sur tout sujet de leur choix.

Pour cela, après avoir informé le Maire de l'arrondissement des sujets qu'ils souhaitent aborder, les représentants de ces associations participent aux débats du conseil d'arrondissement, avec voix consultative. Ils y exposent toute question intéressant leur domaine d'activité dans l'arrondissement et peuvent faire toute proposition à cet égard.
Le conseil d'arrondissement en délibère en leur présence.

Les CICA devraient en principe se réunir trimestriellement. En pratique, leur fonctionnement est très variable selon les arrondissement et leurs réunions le plus souvent annuelles rassemblent sous l'autorité du Maire, les associations inscrites et une partie des élus.

Plus d'information sur les CICA sur Paris.fr et sur Mairie12.paris.fr

L'oeil du quartier poursuit inlassablement ses promenades dans le 12e arrondissement. Il découvre ou redécouvre certains lieux. Bien connaitre son quartier et le faire connaitre aux autres est un moyen de bien y vivre.

Savez-vous précisément où il se trouve aujourd'hui ?

Vingt-quatrième coup d'oeil : 

Ou se trouve l'Oeil du Quartier ?

Notre précédent coup d'oeil

Cette entrée d'immeuble plutôt atypique se trouve au 67 rue des Meuniers. 

Qualifié d'immeuble à petit loyer, cet immeuble d'habitation a été construit en 1911 par Louis Bonnier (1856-1946) pour un de ses cousins. 

Les plans sont simples, la façade très subtilement dessinée avec des avancées en pointe pour les fenêtres de service qui forment une série verticale couronnée au sixième étage par une succession d'arrondis sur pans coupés d'un très beau mouvement. C'est l'archétype des futures habitations à bon marché.

Alors que la notice biographique complète de Louis Bonnier cite bien le 67 rue des Meuniers comme l'une de ses oeuvres, la façade porte le nom de Jacques Bonnier (1884-1964), fils de Louis, qui a collaboré avec son père.

Dans le 12e, Louis Bonnier est également l'auteur en 1922 du monument aux morts du PLM (hall de la gare de Lyon).