Le Quartier Bel-Air Sud

Notre arrondissement est desservi par 5 lignes et 18 stations de métro. Parmi ces 5 lignes, se trouvent la plus ancienne (la ligne numéro 1) et la plus récente (la ligne 14).

L'Oeil du quartier vous invite pour quelques semaines à observer et reconnaître les bouches de métro de l'arrondissement.

Douzième coup d'oeil : 

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Quelle est cette station de métro ? où se trouve cette bouche ?

Notre précédent coup d'oeil :

Il s'agissait de l'unique bouche qui permet d'accéder à la station Quai de la Rapée de la ligne 5 ouverte en 1906. 

Elle est située place Mazas, entre le pont routier Morland et la voie Georges Pompidou, au nord-ouest du quai de la Rapée, au-dessus du canal Saint-Martin dont elle surplombe l'une des écluses débouchant sur la Seine par un viaduc métallique à treillis, le pont-métro Morland.

C'est probablement la plus curieuse bouche de métro de l'arrondissement. Curieuse par son architecture en maçonnerie carrelée et curieuse par sa signalétique rarement utilisée en dehors de cette bouche de la station Ledru-Rollin.

En direction de Place d'Italie, le métro rejoint la gare de Paris-Austerlitz en franchissant la Seine par le viaduc d'Austerlitz. Avant de s'engager sur ce viaduc en direction de la station Gare d'Austerlitz, la voie s'enroule autour de l'institut médico-légal (morgue) de Paris sur un viaduc hélicoïdal appelé viaduc du quai de la Rapée.

Cette station s’appelait à l'origine Mazas, ancienne prison parisienne portant le nom de Jacques François Marc Mazas (1765-1805) qui fut colonel et périt à la bataille d'Austerlitz. Elle prit le nom de Pont d'Austerlitz le 15 octobre 1907, et enfin son nom actuel le 1^er juin 1916, en mémoire du commissaire des Guerres du roi Louis XV, Monsieur de la Rapée, qui possédait à cet endroit une propriété et qui donna son nom au quartier.

En avril dernier, le Conseil de Paris a approuvé la proposition d'Olivia Polski, adjointe à la Maire de créer 40 emplacement supplémentaires pour accueillir des food trucks.

Devant les élus du Conseil de Paris, Anne Hidalgo disait : Paris capitale mondiale de la gastronomie se doit d’encourager l’innovation et de trouver une place pour cette nouvelle forme de restauration. Les foodtrucks représentent une offre complémentaire de l’offre classique de restauration, et participent ainsi à la vitalité commerciale et à la dynamisation de la vie locale. 

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Dans le 12e, dans le cadre d'une expérimentation d'un an, deux emplacements ont été affectés à l'installation de Food Trucks selon un calendrier et des horaires précis.

• place léonard Bernstein (de 11h à 18h)

• Lun : Si Señor
• Mar : Beau Caillou
• Mer : Camion Gourmand
• Jeu : Beau Caillou
• Ven : Banh Mi
• Sam : Camion à Boulettes
• Dim : CAB

• route de la Ceinture du Lac (de 11h à 15h)

• Lun : Larry's
• Mar : Risi & Bisi
• Mer : Mijote et surcrine
• Jeu : Un ange à table
• Ven : Mijote et sucrine
• Sam : Authentic Falafel

On annonçait un départ en trombe. Les premiers camions devaient s'installer dès le mois de juillet. Nous n'en avons jamais constaté la présence et aucun de ceux qui ont une visibilité sur internet ne mentionne les lieux pressentis de notre arrondissement.

Si vous avez des informations concernant ces Food Trucks, votre contribution au moyen de commentaires sera appréciée de tous.

L'offre de ces établissements tourne principalement autour du burger. Il ne faut pas s'étonner de n'en trouver qu'en des lieux ou l'on n'a guère le temps de gouter à la gastronomie française comme au voisinage de l'Accor Hôtel Arena et sur le parvis de la Gare de Lyon où Choux d'enfer tente la pâtisserie.

Choux d'enfer sur le parvis de la Gare de Lyon

La ville de Paris annonce sur cette page que le prochain appel à proposition aura lieu en mai 2016.

En juin dernier, nous nous interrogions : Enfin, alors que tant de locaux commerciaux sont à la recherche d'occupants, était-il nécessaire d'en créer de nouveaux au détriment de l'espace public ?

Il nous semble que la question est toujours d'actualité.

On relira avec intérêt cet article de Next, le supplément de Libération : La France à la rue côté bouffe.

Un jardin partagé est un jardin de proximité, animé et géré par une association de riverains qui peuvent y cultiver leurs légumes, leurs fleurs et même leur miel en plein Paris s’ils le désirent. C’est un lieu ouvert sur le quartier en permettant les rencontres entre générations et entre cultures.

Orientez-vous vers cette page de Paris.fr pour trouver toutes les informations pour créer un jardin partagé et les lieux où les retrouver dans Paris. Rappelons ceux qui se trouvent dans le 12e :

Jardin Bel-Air (Square Charles Péguy - 21 Rue de Rottembourg)
Jardin partagé géré par l’association "Graine de Partage".
contact : 06 13 54 20 05 / grainedepartage@free.fr

Jardin des Deux Lauriers (9-11 Rue Claude Decaen)
Jardin partagé géré par l’association "Graine de Partage".
contact : 06 13 54 20 05 / grainedepartage@free.fr

Jardin Elie Faure (Résidence Elie Faure - 1 Rue Elie Faure)
Jardin partagé de 80m2 géré par l’association "Villes en Herbes".
contact : villeenherbes@gmail.com

Les Jardins de la Rue Verte (6 Avenue Maurice Ravel)
Jardin partagé géré par le Centre d’animation Maurice Ravel.
contact : 01 44 75 60 14 / llenoan@laligue.org

Jardin Santerre
Résidence du 107 Rue de Reuilly
Jardin partagé d’une quarantaine de parcelles individuelles et de cultures collectives, géré par l’Association des résidents du 107.
contact : 01 40 19 06 88 / jj.fasquel@gmail.com

La Baleine Verte (Résidence du 10 Rue Erard, au bout du bâtiment C)
Grand jardin partagé de 40 de parcelles individuelles et collectives (certaines parcelles collectives sont à vocation pédagogique) sur une surface de 750m2, géré par l’association "autour de la baleine".
contact : labaleineverte12@gmail.com 

La Note Bleue (Square Frédéric Rossif - 175-177 Rue de Charenton)
Jardin partagé géré par l’association "Graine de Partage".
contact : 06 13 54 20 05 / grainedepartage@free.fr

Jardin Le Nid du 12
22-26 Rue Georges et Mai Politzer
Jardin partagé de 430 m2 géré par l’association "ARFOG - La Fayette Accueil".
contact : 01 40 34 42 13 / valerie.navarre@arfog-lafayette.org 

Le Petit Jardin du Monde (181 Avenue Daumesnil)
Jardin partagé géré par l’association "Multi’colors" proposant la découverte de la nature en ville.
contact : 01 53 33 51 20 / mail@multicolors.org

Aligresse
Square Léo Ferré - Rue de Cîteaux / Passage Brûlon / 3 Impasse Druinot
Jardin partagé situé au 3 Impasse Druinot, géré par l’association "Commune Libre d’Aligre", disposant de parcelles pour jardiner collectivement (une parcelle est réservée aux enfants).
contact : contact@cl-aligre.or

Dans notre arrondissement, les jardins partagés sont du domaine de compétence d'Evelyne HONORÉ (Adjointe à la Maire chargée des espaces verts, de la biodiversité et de l’agriculture urbaine) dont nous avons présenté la feuille de route dans cet article.

Au parc de Bercy, la Maison du jardinage pourra répondre à toutes vos questions concernant le jardinage urbain.

Terminons par ces quelques bonnes raisons de vivre l’expérience du jardin partagé (Source)

• Pour voir encore plus souvent le sourire des voisins
• Parce qu’humer l’air du jardin avant de respirer l’air du métro ça ne peut faire que du bien
• Pour y faire jouer vos enfants et leur offrir une alternative aux jeux vidéos
• Parce que vous allez vous lancer dans une observation de la vie sauvage qui va vous étonner 

Installée depuis 1936 dans le bois de Vincennes, l'École Du Breuil est à la fois un lieu d'enseignement et un jardin public.

Si vous ou vos enfants êtes intéressés par les métiers du jardin et du paysage et que vous avez raté les précédentes portes ouvertes (en janvier et février), ne manquez pas les prochaines :

• Samedi 19 mars 2016 de 10h à 12h et de 13h30 à 17h30
• Samedi 9 avril 2016 de 10h à 12h et de 13h30 à 17h30

L’école Du Breuil ouvre ses portes pour des journées d’information sur ses formations, à destination de ses futurs élèves, apprentis et étudiants, pour tout savoir sur les inscriptions, les diplômes, les perspectives professionnelles dans la filière Paysage.

Bienvenue à l'Ecole Du Breuil - Erika Philemont on Vimeo.

Pour plus d’information, consultez paris.fr et la présentation des journées d’informations sur le site internet de l’école.

Dans le passé, certaines voies de notre arrondissement ont été totalement rayées de la carte. C'est le cas du Passage des Mousquetaires (absorbé par le Ministère des Finances) comme de la plupart des rues qui desservaient les entrepôts de Bercy.

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D'autres, comme le rue Montesquiou Frezensac sont encore mentionnées sur les cartes et dans les bases de données de la ville, mais n'ont plus de traces visibles.

Dans le même temps, l'urbanisation de certaines parcelles a entrainé la création de rues nouvelles comme la rue Miriam Makeba (dont le nom n'est toujours pas mentionné) la rue Gerty Archimède (quartier de Bercy) ou la rue Jorge Semprùn (quartier Charolais Rotonde).

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Certaines rues enfin sont en voie de disparition du fait d'aménagements de voirie qui en ont fait disparaître la chaussée. C'est le cas de la rue des Fonds Verts, de la rue Chambertin (place des Combattants du Pacifique) d'une partie de la rue Beccaria (quartier d'Aligre) et de la rue Descos dont le numéro 1 a longtemps été l'adresse de la Mairie du 12e.

La Mairie du 12e en 1877
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Le conseil de quartier Bel-Air Nord invite les enfants et leurs parents à fêter le printemps samedi 19 mars 2016 au kiosque Courteline de 14h30 à 17h30. Tous les détails sont sur l'affiche.

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Notre arrondissement est desservi par 5 lignes et 18 stations de métro. Parmi ces 5 lignes, se trouvent la plus ancienne (la ligne numéro 1) et la plus récente (la ligne 14).

L'Oeil du quartier vous invite pour quelques semaines à observer et reconnaître les bouches de métro de l'arrondissement.

Onzième coup d'oeil : 

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Quelle est cette station de métro ? où se trouve cette bouche ?

Notre précédent coup d'oeil :

Cette bouche se trouve au niveau du 68 rue de Reuilly. Elle constitue le seul accès à la station Montgallet de la ligne 8 du métro. D'architecture classique, elle est dotée d'un mât Dervaux.

Elle a vu entrer 1 864 016 voyageurs en 2013 ce qui la place à la 257^e position sur 302 des stations de métro pour sa fréquentation.

Dans son ouvrage consacré au 12e, Jacques Hillairet dit de la rue Montgallet :

Cette très vieille rue du 12e arrondissement indiquée sur les plans de 1672 sous le nom de rue du Bas-Reuilly, s'était appelée auparavant rue des Six-Chandelles. Ce fut en 1709 la rue Maugallée du nom d'un lieu-dit d'où découlèrent les noms de Mont-Gallet en 1760 et de Montgallet en 1755.

À son extrémité nord se trouve l'entrée de la gare aux marchandises de la ligne de Vincennes (ndlr : la gare de Reuilly)

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Des sept communes qui jouxtent le 12e arrondissement, Charenton-le-Pont est l'une des deux les plus proches. Elle est irriguée par 2 stations de la ligne 8 du métro qui en possède 9 dans notre arrondissement. Elle devrait partager avec nous le projet Bercy-Charenton principalement destiné à rétablir la continuité urbaine d'un espace de 63 hectares meurtri par le faisceau ferroviaire, l'autoroute A4 et le boulevard périphérique.

À l'occasion des voeux adressés à sa population, le Maire Jean-Marie Brétillon (LR) ré-élu en 2014 avec 65 % des suffrages, a annoncé sa décision de rendre son mandat avant l'échéance de 2020.

L'annonce en a surpris certains, mais pas ceux qui avaient lu un article paru le 13 juin 2013 dans le Parisien dans lequel Jean-Marie Brétillon n'excluait pas de ne pas aller au bout du troisième mandat qu'il briguait : Tant que je me sens bien, je poursuis, je ne me fixe pas de calendrier. J'ai hâte de voir démarrer trois grands projets que j'ai lancés : la rénovation de Bercy, une opération d'urbanisme et de logements dans le quartier du Pont et le parking, l'école et la salle municipale sur l'ancien lycée Jean-Jaurès.

Dans l'éditorial du numéro de février du bulletin municipal, il ajoute :  Déjà, lors des élections départementales de mars 2015, j’avais souhaité qu’Hervé Gicquel puisse me succéder pour siéger au sein de cette assemblée et vous l’avez brillamment élu. [...] 

Hervé Gicquel est mon 1er adjoint depuis 15 ans, il a une solide expérience de la gestion municipale et la Ville est saine financièrement. Selon la formule, ce sera donc un changement dans la continuité qui sera effectif dans les prochains mois !

Si une telle transmission est parfaitement légale, nombre de charentonnais considèrent qu'après 15 ans d'exercice, il n'est pas très républicain de transmettre en cours de mandat, son pouvoir à un dauphin.

Ce soir 19h, à la Mairie du 12e se tient le conseil d'arrondissement de mars dont l'ordre du jour est disponible ici. Profitons de l'invitation qui nous est faite d'y assister pour évoquer le Salon des Outremers. Le salon des Outremers est l'antichambre de la salle des Fêtes ou se tient le conseil d'arrondissement. Arrivez un peu avant 19 heures et prenez le temps de l'observer.

En 1931, l'Exposition Coloniale Internationale de Paris s'est tenue dans le bois de Vincennes, c'est-à-dire sur le territoire du 12e arrondissement parisien.

En 1935, la mairie, ne voulant pas être en reste, fit aménager un extraordinaire "salon colonial" selon la terminologie de l'époque, aujourd'hui appelé Salon des Outremers.

Les murs ont reçu pour cela un ensemble de peintures provenant de l’Exposition coloniale et qui avaient été réalisées par deux peintres peu connus, Louis Jean Beaupuy (1896-1974) et René Durieux (1898-1952). Les toiles ont du être remaniées afin d’être adaptées à la disposition architecturale de la pièce.

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Le cycle déroule un panorama coloré de l’empire colonial français de l'époque. L’Asie (l’Indochine), l’Afrique (le Congo, l’Algérie, le Maroc et Madagascar), l’Océanie (Tahiti) et les Antilles (la Martinique) s’y côtoient dans une même vision rêvée empreinte de sérénité. Les deux peintres furent membres de la société coloniale des artistes français. Louis Jean Beaupuy, grâce à deux bourses attribuées par la Société, visita Madagascar en 1931 et l’Afrique équatoriale française en 1934.

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Pour se préparer au risque d'une crue centennale (une chance sur 100 de se produire chaque année) comparable à celle de 1910, la Préfecture de Police organise du 7 au 18 mars 2016 un exercice dénommé EU Sequana 2016.

Cet exercice, organisé sur financement européen, simulera une crue majeure en Île-de-France. Il constituera une excellente opportunité pour tester la gestion de crise francilienne et mettre en place le mécanisme européen de protection civile.

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La séquence du 7 au 13 mars 2016 marquera la montée des eaux de la Seine (5,50 mètres relevés à Paris Austerlitz le lundi 7 mars 2016 jusqu’au niveau R1 atteint le vendredi 13 mars 2016). 

Le week-end du 12 et 13 mars 2016 sera dédié à l’exercice terrain au moment du pic de crue, ainsi qu’à plusieurs actions de communication en Ile-de-France. 

Très curieusement, à Paris, c'est sur le Champ de Mars plutôt qu'à Bercy pourtant fortement marqué par la crue de 1910, que se dérouleront les animations de sensibilisation. Un parcours de 5 ateliers ludiques aidera les participants à saisir le rôle que chaque citoyen peut jouer dans un contexte de crise :  

• Comprendre la crue
• Anticiper la crue
• Réagir à la montée des eaux 
• Survivre en mode dégradé 
• Retour à la normale

La décrue de la Seine sera ensuite simulée du 15 au 18 mars 2016, après une journée de pause le lundi 14 mars 2015.